GLOSSAIRE
 

C

publié le 17 mars 2016 (modifié le 7 juillet 2016)

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  Captage d’eau :

Les périmètres de protection de captage sont établis autour des sites de captages d’eau destinée à la consommation humaine, en vue d’assurer la préservation de la ressource. L’objectif est donc de réduire les risques de pollutions ponctuelles et accidentelles de la ressource sur ces points précis.Les périmètres de protection de captage sont définis dans le code de la santé publique (article L-1321-2). Ils ont été rendus obligatoires pour tous les ouvrages de prélèvement d’eau d’alimentation depuis la loi sur l’eau du 03 janvier 1992. Des guides techniques d’aide à la définition de ces périmètres ont été réalisés, notamment par le BRGM.Cette protection mise en œuvre par les ARS comporte trois niveaux établis à partir d’études réalisées par des hydrogéologues agréés en matière d’hygiène publique :

  • le périmètre de protection immédiate : site de captage clôturé (sauf dérogation) appartenant à une collectivité publique, dans la majorité des cas. Toutes les activités y sont interdites hormis celles relatives à l’exploitation et à l’entretien de l’ouvrage de prélèvement de l’eau et au périmètre lui-même. Son objectif est d’empêcher la détérioration des ouvrages et d’éviter le déversement de substances polluantes à proximité immédiate du captage.
  • le périmètre de protection rapprochée : secteur plus vaste (en général quelques hectares) pour lequel toute activité susceptible de provoquer une pollution y est interdite ou est soumise à prescription particulière (construction, dépôts, rejets …). Son objectif est de prévenir la migration des polluants vers l’ouvrage de captage.
  • le périmètre de protection éloignée : facultatif, ce périmètre est créé si certaines activités sont susceptibles d’être à l’origine de pollutions importantes. Ce secteur correspond généralement à la zone d’alimentation du point de captage, voire à l’ensemble du bassin versant.
    L’arrêté préfectoral d’autorisation de prélèvement et d’institution des périmètres de protection fixe les servitudes de protection opposables au tiers par déclaration d’utilité publique (DUP).

  Captage prioritaire Grenelle :

Les ministères en charge du Développement durable, de la Santé et de l’Agriculture ont ainsi publié en 2009 une liste des « 500 captages Grenelle » parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires. Suite aux premières études hydrogéologiques qui ont parfois imposé la séparation ou le rassemblement de captages en une seul ouvrage de prélèvement et à la prise d’ampleur de la démarche induisant des démarches volontaires de ralliement à la démarche, cette liste initialement constituée de 507 entités s’est enrichie avec le temps. Elle contient aujourd’hui de l’ordre de 530 ouvrages constitués de plus de 890 points de prélèvement.Répartis sur toute la France, ces captages ont été identifiés suivant un processus de concertation locale, sur la base de trois critères : l’état de la ressource vis-à-vis des pollutions par les nitrates ou les pesticides ; le caractère stratégique de la ressource au vu de la population desservie, enfin la volonté de reconquérir certains captages abandonnés. Le dispositif de protection appliqué sur ces ouvrages est principalement celui des « zones soumises aux contraintes environnementales » (ZSCE), issu de l’article 21 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques.La mise en oeuvre de ces programmes d’actions participe aux objectifs de l’article 27 de la loi de
programmation relatif à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 (Loi Grenelle I).La phase de délimitation des aires d’alimentation et de réalisation des diagnostics territoriaux des pressions permettant d’arrêter la zone de protection de l’aire d’alimentation du captage (ZPAAC de l’AAC) est bien avancée. La prochaine phase va consister à mettre en oeuvre des programmes d’actions pour assurer la protection effective des captages identifiés en s ’appuyant sur la mise en place des mesures agroenvironnementales.

  Carénage :

Le carénage est la série d’opérations de révision périodique de la coque d’un navire en vue de lui redonner ses qualités nautiques, ainsi que dans le cas d’une coque métallique de limiter la corrosion. Il comporte le nettoyage de la coque sous la ligne de flottaison, et généralement le décapage des restes d’antifouling, et la remise en peinture.

  Carrière (géologie) :

La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière). Une carrière est un endroit d’où sont extraits des matériaux de construction : pierres, sable ou différents minéraux non métalliques ou carbonifères. Le chantier se fait à ciel ouvert, soit « à flanc de coteau », soit « en fosse » (jusqu’à une centaine de mètres de profondeur parfois). Les carrières peuvent être souterraines ou sous-marines. Elles exploitent des roches meubles (éboulis, alluvionnaires) ou massives (roches consolidées sédimentaire (calcaires et grès), éruptive ou métamorphique (granites, porphyres, gneiss, amphibolites, quartzites, schistes, basaltes…), …Le terme « carrière » désigne également une installation industrielle complète comprenant : un lieu d’extraction et les machines servant à traiter la roche extraite (le matériau en « tout-venant », c’est-à-dire non trié), des hangars, des ateliers où sont coupés et taillés les blocs de roches.

  Carte de bruit statégique (CBS) :

La Directive européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement, et sa transposition dans le droit français (articles L. 572-1 à L. 572-11 et R. 572-1 à R. 572-11 du Code de l’Environnement, décret et arrêté d’application du 24 mars et du 4 avril 2006), rendent obligatoire la réalisation de cartes de bruit stratégiques (CBS).L’objectif des cartes de bruit stratégiques est principalement de servir de support aux décisions d’amélioration ou de préservation de l’environnement sonore. La finalité de ces représentations est de permettre une évaluation de l’exposition au bruit de la population et des établissements sensibles (établissements de santé et d’enseignement), de porter ces éléments à la connaissance du public, puis de contribuer à la définition des priorités d’actions préventives et curatives devant faire l’objet du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE).Les cartes de bruit stratégiques constituent des documents d’information non opposables au tiers. Le niveau de précision est adapté à un usage d’aide à la décision et non de dimensionnement de solutions de protection ou pour le traitement d’une plainte.

  Cavité souterraine :

Cela désigne en général l’ensemble des vides d’origine naturelle ou anthropique (une action anthropique résulte d’une activité humaine) situés sous terre. Présents sous forme de grotte, caverne, avens constituant les sols, ou creusés par l’homme, caves, carrières, hypogée, abris, etc.

  Cellule économique régionale du BTP (CER-BTP) :

Association régie par la loi 1901, la CER-BTP des Pays de la Loire a été créée en janvier 1973 à l’initiative des organismes représentant les professionnels de la construction et de l’ex-direction régionale de l’équipement (DRE), maintenant direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Elle joue le rôle d’observatoire du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics dans la région. De telles cellules existent dans la plupart des régions. Elles ont pour objectif de rapprocher les professionnels, les élus et l’administration, d’éclairer les stratégies et les décisions économiques, d’anticiper le développement de l’activité, des marchés et de l’emploi.

  Cellule régionale d’étude de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires (CREPEPP) :

La CREPEPP a été mis en place en 1997 par le Préfet de Région Pays de la Loire dans un objectif de renforcement de la connaissance sur la pollution des eaux et l’utilisation des produits phytosanitaires à usage agricole ou non (collectivités et particuliers), l’élaboration d’outils et l’expérimentation de nouvelles pratiques, la sensibilisation des acteurs et leur accompagnement. Elle est pilotée par la DRAAF, et associe un grand nombre de partenaires concernés de près ou de loin par la problématique eau et produits phytosanitaires (État, collectivités, Agence de l’eau, profession agricole, organisme scientifique, syndicats d’eau, associations de protection de l’environnement). Suite à la mise en place du plan national Ecophyto 2018, le CREPEPP devient CREPEPP 2018 et joue en région le rôle du Comité régional d’orientation et de suivi (CROS) de la déclinaison du plan en région.

  Cénomanien :

Étage le plus ancien du crétacé supérieur (ère secondaire), caractérisé par la transgression marine (envahissement des continents par la mer dû à un affaissement des terres émergées ou à une élévation générale du niveau des mers), et dont les dépôts s’étendent en France sur le Bassin parisien.

  Centrale à cycle combiné gaz :

Un cycle combiné gaz (CCG) est composé d’une turbine à combustion (TAC) et d’une turbine à vapeur (TAV), chacune équipée de son propre alternateur. Les cycles combinés, qui fonctionnent au gaz naturel, permettent de réduire de moitié les émissions atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2), de diviser par trois les oxydes d’azote (NOx) et de supprimer les émissions d’oxydes de soufre (SO2) par rapport aux moyens de production électrique « classiques ».

  Centrale nucléaire :

Une centrale nucléaire est une centrale électrique, utilisant la fission nucléaire de matières fissiles pour produire de la chaleur dont une partie est transformée en électricité. C’est actuellement la principale mise en œuvre civile de l’énergie nucléaire.Les centrales se distinguent par de nombreux choix techniques : le combustible (uranium naturel ou enrichi, plutonium), le modérateur (le fluide qui entretient la réaction dans le cœur, qui peut être de l’eau ordinaire, de l’eau lourde ou du graphite), le fluide caloporteur (eau, eau pressurisée, eau lourde, gaz carbonique, sodium). Le circuit d’eau peut être simple ou double.Aujourd’hui, la technique la plus utilisée est celle l’eau pressurisée, ou REP (réacteur à eau pressurisée, ou PWR, Pressurized Water Reactor), avec de l’eau sous pression comme modérateur et comme caloporteur. Le combustible est de l’uranium enrichi. L’ensemble du processus conduit à la production de déchets dont un dixième présente une radioactivité à longue période, ce qui impose un traitement et un stockage complexes.

  Centrale thermique :

Les centrales thermiques classiques, appelées aussi centrales thermiques à flamme, produisent de l’électricité par combustion de charbon, de fioul, de gaz naturel ou de gaz des hauts fourneaux. Ces centrales offrent le complément de production indispensable en terme de bouclage de la production fournie par le parc nucléaire et l’hydraulique et en cas d’aléas, de vagues de froid ou de demande inattendue de consommation.

  Centre d’enfouissement technique :

Installations où sont enfoui les déchets. Depuis l’obligation de n’enterrer que des déchets ultimes ces centres sont désormais dénommés Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU). Il existe trois types de CSDU :

  • CSDU 1 : déchets industriels dangereux.
  • CSDU 2 : déchets ménagers et assimilés.
  • CSDU 3 : déchets dits inertes.
    Le CSDU est composé de casiers, indépendants sur le plan hydraulique, eux-mêmes composés d’alvéoles, dans lesquelles sont entreposés les déchets. Les casiers sont entourés de digues étanches. L’étanchéité est assurée par superposition d’une géomembrane en mélange de fibres textiles en PEHD et de matériaux drainant. Les lixiviats sont récupérés, traités par lagunage puis envoyés en stations d’épuration. L’ensemble est entouré d’une digue périphérique. La hauteur et la pente des digues, la distance des casiers par rapport à la limite de l’exploitation, les contrôles, …, sont réglementés. La duré d’exploitation est en général de vingt ans.

  Centre d’étude du machinisme agricole et du génie rural des eaux et forêts (CEMAGREF) :

Le Cemagerf est devenu l’insitut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) en novembre 2011du fait que la réalité actuelle de ses recherches ont évolué des problèmes de mécanisation et d’aménagement rural vers les questions agro-environnementales.Irstea est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). Réparties en France dans 9 centres, ses activités de recherches et d’expertises sont tournées vers l’action et l’appui aux politiques publiques.

  Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) :

Répondant au besoin de disposer d’un appui scientifique et technique renforcé, pour élaborer, mettre en oeuvre et évaluer les politiques publiques de l’aménagement et du développement durables, le Cerema, créé le 1° janvier 2014 et dont le siège est à Bron, a permis de réunir les compétences de onze services :

  • les huit Centres d’études techniques de l’équipement (Cete) ;
  • le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (Certu) ;
  • le Centre d’études techniques, maritimes et fluviales (Cetmef) ;
  • le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements (Setra).
    Établissement public à caractère administratif (EPA), sous la tutelle conjointe du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et du ministère du logement et de l’égalité des territoires, le Cerema développe des relations étroites avec les collectivités territoriales qui sont présentes dans ses instances de gouvernance.

  Centre d’études techniques maritimes et fluviales (CETMEF) :

Créé en 1998, le CETMEF était un service technique central à compétence nationale, rattaché directement au ministre de l’énergie, de l’écologie, du développement durable et de l’aménagement du territoire. Il résultait de la fusion entre le Service technique central des ports et des voies navigables (STCPMVN) et le Service technique de la navigation maritime et des transmissions de l’équipement (STNMTE), anciennement « service technique des Phares & Balises » (STPB). Il a été rattaché au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) le 1e janvier 2014.

  Centre régional de la propriété forestière (CRPF) :

Un CRPF est une délégation régionale du Centre National de la Propriété Forestière, établissement public à caractère administratif du Ministère de l’Agriculture.Ses principales missions sont :- le développement de la forêt privée, par un ensemble d’actions d’information et de formation auprès des propriétaires forestiers ;- son orientation par l’agrément des documents de gestion durable présentés en conformité avec le Schéma Régional de Gestion Sylvicole qu’il élabore ;- et d’une façon générale, son implication, dès lors que cela concerne la forêt privée, dans l’aménagement du territoire et le développement rural.
Ces missions sont développées selon six programmes, qui constituent les axes du contrat d’objectifs et de performance 2012-2016 signé avec l’État :

  • améliorer la mobilisation du bois,
  • accroître la surface des forêts privées gérées sous document de gestion durable,
  • développer les connaissances et les modèles innovants de gestion forestière durable,
  • diffuser le progrès sylvicole et les pratiques de gestion forestière durable,
  • renforcer, par l’expertise du CNPF, la place de la forêt privée dans l’économie des territoires et la société,
  • adapter et moderniser le fonctionnement du CNPF.

  Chambre consulaire :

Les Chambres de commerce, d’industrie et de services, d’agriculture ou de métiers sont des organismes chargés de représenter les intérêts des entreprises commerciales et industrielles, agricoles ou artisanales d’une zone géographique et de leur apporter appui et assistance.La plus ancienne au monde a été créée en France en 1599 à Marseille. Il s’agissait alors d’un simple bureau de commerce composé de quatre consuls désignés au sein de la municipalité. C’est pourquoi une chambre de commerce, d’artisanat ou d’agriculture est parfois dénommée « chambre consulaire » et le bâtiment où elle se trouve « hôtel consulaire ». Les chambres consulaires ont à leur tête une assemblée élue parmi les représentants bénévoles des entreprises de leur circonscription. Cette assemblée désigne en son sein un président et un bureau (composé notamment de vice-présidents - un par catégorie et d’un trésorier). Les services de la chambre consulaire sont placés sous l’autorité d’un directeur général nommé par le président. Leurs recettes proviennent d’une taxe fiscale ou parafiscale, de leurs activités industrielles, commerciales et d’enseignement, et éventuellement de subventions. Il existe dans de nombreux pays des organismes ayant des dénominations ou des missions similaires. Dans certains cas ce sont, comme en France, des organismes publics. Ce sont également, majoritairement dans les pays de droit anglo-saxon, des associations de droit privé. Dans ce dernier cas, l’adhésion est volontaire et non obligatoire, et leurs recettes proviennent des cotisations. Leur intervention, notamment comme opérateur au service de toutes les entreprises, est souvent moins marquée.

  Champ de blocs :

L’habitat remarquable « champ de blocs » désigne une zone couverte de blocs, dont la taille peut aller de quelques décimètres cube à une taille maximale retournable par des pêcheurs à pied. Situés entre le bas du niveau à Fucus dentelé, une algue brune, Fucus serratus, et la frange émergente de l’infralittoral, c’est-à-dire découverts entre des coefficients de marée de 90 et les coefficients maximaux, trois types de champs de blocs existent : les blocs sur sable, les blocs sur roche et les blocs sur blocs. Cet habitat est remarquable pour l’incroyable biodiversité faunistique et floristique qu’il abrite. Il héberge un peuplement très diversifié, où tous les maillons de la chaîne alimentaire sont représentés (brouteur, prédateurs, etc.). 390 espèces ont déjà été recensées dans cet habitat.

  Champ de laminaires :

Grandes algues brunes dont les exigences en font un bio-indicateur de la bonne qualité des eaux.La forêt de laminaires est susceptible d’être présente sur les fonds rocheux de quelques mètres au-dessus du zéro des cartes marines jusqu’à plus de 30m. Elle représente un écosystème emblématique des eaux bretonnes, où elle constitue un des gisements les plus importants d’Europe. Elle joue un rôle clé en zone littorale en constituant un habitat pour tout un cortège d’espèces animales et végétales, en contribuant à la production primaire et en tant que ressource naturelle exploitée. Les laminaires ne tolèrentni les variations de température ou de salinité, ni l’augmentation de la turbidité.

  Cogénération :

Cette technologie propre permet, à partir d’un combustible, de produire simultanément de l’électricité et de l’énergie thermique.

  Co-incinération :

Une installation de co-incinération est une installation fixe ou mobile dont l’objectif essentiel est de produire de l’énergie ou des produits matériels et qui utilise des déchets comme combustible habituel ou d’appoint, ou dans laquelle les déchets sont soumis à un traitement thermique en vue de leur élimination.Les principales industries susceptibles de faire de la la co-incinération sont les cimenteries, les fours à chaux et les centrales thermiques.

  Coliforme :

Une bactérie coliforme qualifie des bactéries du groupe d’Escherichia coli présentes dans les eaux polluées par des matières organiques fermentescibles. Les coliformes sont des hôtes typiques du gros intestin de l’homme et des animaux. Ils sont d’origine fécale, on les retrouve donc dans les eaux usées et le sol. Les coliformes étant des bactéries vivant dans les intestins d’animaux ou humains, leur présence dans l’eau indique une pollution fécale. Ce sont donc des organismes indicateurs de la qualité de l’eau.

  Collecte sélective (déchets) :

C’est une collecte visant à ramasser les déchets ménagers pré-triés par les producteurs ou usagers (verre, papiers, cartons, journaux, magazines, plastiques, déchets fermentescibles, etc.) dans le but de les valoriser dans des unités de traitement spécifiques. Chaque tournée est destinée à l’enlèvement d’un type particulier de déchet. La collecte est l’opération consistant en l’enlèvement des déchets de points de regroupement pour les acheminer vers un lieu de tri, de regroupement, de valorisation, de traitement ou de stockage. On peut distinguer :

  • la collecte sélective en porte à porte (PAP) qui est effectuée directement chez le particulier ou au niveau des habitats collectifs. Les déchets sont récupérés dans des contenants spécifiques (bacs, sacs, etc.) individuels ou de regroupement par des camions de récupération.
  • la collecte sélective par apport volontaire (AV) : le contenant de récupération est placé sur la voie public et est ramassé par un camion via une grue de relevage. Les particuliers apportent de leur propre initiative les déchets. Les déchets concernés par l’AV sont principalement des déchets valorisables : papier, cartons, verre.

  Collectivités territoriales :

Les collectivités territoriales sont des personnes morales de droit public distinctes de l’État et bénéficient à ce titre d’une autonomie juridique et patrimoniale. Les collectivités territoriales de la République sont définies à l’article 72 de la Constitution : ce sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et certaines collectivités d’outre-mer.Les collectivités territoriales apparaissent dans la Constitution de 1946 et l’expression sera reprise dans le texte de 1958. Elles sont aussi désignées sous le nom de "collectivités locales". Si la Constitution a souhaité privilégier les "collectivités territoriales" (art. 34 al. 13 et art. 72), de même que le code général des collectivités territoriales créé en 1996, les deux expressions sont employées de manière équivalente dans le langage courant.Selon l’alinéa 3 de l’article 72, les collectivités territoriales s’administrent librement dans les conditions prévues par la loi. Elles ne possèdent que des compétences administratives, ce qui leur interdit de disposer de compétences étatiques, comme édicter des lois ou des règlements autonomes, bénéficier d’attributions juridictionnelles ou de compétences propres dans la conduite de relations internationales.Leur gestion est assurée par des conseils ou assemblées délibérantes élus au suffrage universel direct et par des organes exécutifs qui peuvent ne pas être élus.C’est la loi qui détermine leurs compétences et non les collectivités elles-mêmes. Le législateur ne doit pas méconnaître le principe de leur libre administration et les priver de ce que le Conseil constitutionnel qualifie d’attributions effectives ou de compétences propres, sans en donner pour autant une liste. Afin de les distinguer des établissements publics, y compris ceux gérant les différentes coopérations locales, les collectivités territoriales doivent bénéficier d’une compétence générale leur permettant de prendre en charge toute affaire d’intérêt local.

  Colonne d’eau :

C’est un concept utilisé en écologie aquatique pour désigner, représenter et étudier les compartiments et niches écologiques et espèces du volume d’eau compris entre le fond et la surface. En écologie, on désigne l’ensemble des êtres vivant dans la colonne d’eau par le terme « pélagos ».

  Comité 21 :

Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable. Il a été créé en 1995 dans le but de faire vivre en France l’Agenda 21 (programme d’actions pour le XXIe siècle, ratifié au Sommet de la Terre de Rio). Il a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire. Composé de quatre collèges, il réunit les parties prenantes concernées en France : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (d’environnement, de développement, de solidarité locale, de défense des droits humains …), institutions, établissements d’enseignement supérieur et médias. Ce réseau de près de 500 adhérents fonde son action sur le partenariat pluri-acteurs et sur l’action concrète. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en sont membres de droit.

  Commissaires enquêteurs :

Sur la base des candidatures déposées auprès des préfectures de département - générées en grande partie par un phénomène de réseaux professionnels qui y voient pour leurs membres une manière de prolonger leur activité après leur mise à la retraite - , chaque candidat est appelé à venir exposer, généralement lors des deux derniers mois de l’année, les motivations de sa candidature et à répondre aux questions des membres de la commission départementale (présidée par le président du Tribunal administratif et composée de représentants des services de l’État, d’un maire, d’un conseiller général et de 2 personnes qualifiées en matière environnementale, auxquels se joindra à partir de 2012 un commissaire enquêteur avec voix consultative.Au-delà de la connaissance de base sur les enquêtes publiques et le rôle des commissaires enquêteurs (qu’étonnamment un nombre significatif de candidats ne connaissent pas), l’entretien a pour objectif d’évaluer la capacité à conduire une enquête publique en toute indépendance, à être à l’écoute du public et à établir un rapport et des conclusions motivées qui ne soient pas le simple reflet de l’opinion dominante exprimée lors de l’enquête publique ou à l’inverse de celui du maître d’ouvrage du projet.On observe en Pays de la Loire une nette baisse du nombre de candidats retenus. Cette baisse sensible aboutit à une réduction du nombre de commissaires enquêteurs, en raison du chiffre plus élevé de retraits des listes par démission volontaire, décès ou exclusion des listes. Depuis 3 ans, les commissions départementales procèdent en effet à des exclusions motivées par l’insuffisance de rapports et conclusions (certaines procédures faisant l’objet d’annulation par le Tribunal administratif pour ce seul motif). Le programme régional de formation des commissaires enquêteurs des Pays de la Loire a été relancé en 2003 par l’ex-direction régionale de l’environnement (DIREN, maintenant DREAL), le tribunal administratif de Nantes et les associations départementales de commissaires enquêteurs. Ces formations portent sur l’évolution des enquêtes publiques et les droits et obligations des commissaires enquêteurs, sur des cas pratiques de projets ayant fait l’objet d’un rapport de commissaire enquêteur sur un thème particulier (les risques naturels, l’énergie éolienne, la gestion des déchets, l’évaluation environnementale des projets, la planification urbaine…).

  Commission départementale de la nature du patrimoine et des sites (CDNPS) :

La CDNPS est présidée par le préfet et se compose de membres répartis en 4 collèges : les services de l’État ; les élus des collectivités territoriales ; les personnalités qualifiées en matière de sciences de la nature, de la protection des sites, les associations de protection de l’environnement ; les personnes compétentes dans les domaines d’intervention de chaque formation spécialisée.La Commission peut se réunir en 6 formations spécialisées dites : de la nature ; des sites et paysages ; de la publicité ; des unités touristiques nouvelles ; des carrières ; de la faune sauvage et captive. La formation dite de la nature a deux principales attributions :

  • elle est chargée d’émettre un avis sur les projets d’actes réglementaires et individuels portant sur les réserves naturelles, les biotopes, la faune et la flore, le patrimoine géologique et les établissements hébergeant des animaux d’espèces non domestiques (autres que les espèces de gibier dont la chasse est autorisée).
  • elle constitue une instance de concertation qui peut être consultée sur la constitution, la gestion et l’évaluation du Réseau Natura 2000 dans le département.
    La formation dite « des sites et paysages » a plusieurs attributions :
  • elle peut prendre l’initiative des inscriptions et classements de sites conjointement avec l’état.
  • elle veille à l’évolution des paysages et peut être consultée sur les projets de travaux les affectant.
  • elle émet les avis prévus par le Code de l’Urbanisme.

  Commission européenne :

La Commission européenne est une des institutions de l’Union européenne (UE). C’est un organe indépendant des États doté de pouvoirs importants. Elle est l’organe exécutif de l’Union européenne. Elle représente et défend les intérêts de l’Union dans son ensemble. Elle présente des propositions législatives au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne et veille à ce que la législation de l’UE soit correctement appliquée par les États membres. Elle exécute le budget de l’UE. Depuis le 1er juillet 2013 et l’adhésion de la Croatie, la Commission compte 28 commissaires européens (dont le président et le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité), soit un par État membre.Le terme "Commission" désigne tant l’institution dans sa globalité que le collège des 28 commissaires.

  Compaction du sol :

Le compactage du sol entraîne la compression de pores qui, sinon, transporteraient l’eau et l’air. Il empêche le développement des racines et peut causer une déficience en oxygène. Le compactage du sol peut être à l’origine d’une forte diminution du rendement.

  Composé organique volatil (COV) :

La famille des composés organiques volatils regroupe plusieurs milliers de composés (hydrocarbures, solvants, …) aux caractéristiques très variables. Ils ont un impact direct sur la santé (certains sont toxiques ou cancérigènes). Ce sont des gaz et des vapeurs qui contiennent du carbone, comme les vapeurs d’essence et des solvants. Ils interviennent dans le processus de formation d’ozone dans la basse atmosphère et participent donc au réchauffement de la planète. Les Composés Organiques Volatils (COV) entrent dans la composition des carburants mais aussi de nombreux produits courants : peintures, encres, colles, détachants, cosmétiques, solvants…pour des usages ménagers, professionnels ou industriels (pour ces raisons, leur présence dans l’air intérieur peut aussi être importante). Ils sont émis lors de la combustion de combustibles (notamment dans les gaz d’échappement), ou par évaporation lors de leur fabrication, de leur stockage ou de leur utilisation. Des COV sont émis également par le milieu naturel (végétation méditerranéenne par exemple) et certaines aires cultivées.Les effets de COV sont très variables selon la nature du polluant envisagé. Ils vont d’une certaine gène olfactive à des effets mutagènes et cancérigènes (benzène, certains HAP), en passant par des irritations
diverses et une diminution de la capacité respiratoire.

  Compostage :

Le compostage consiste en un traitement biologique en milieu fortement oxygéné de déchets ou matières organiques fermentescibles en milieu fortement oxygéné. Lorsque le traitement porte sur des quantités importantes de matières, il s’accompagne d’un dégagement de chaleur qui peut porter la température à plus de 60° C, ce qui concourt à leur hygiénisation. Les principaux déchets traités par compostage sont les déchets verts (tontes de pelouses, feuilles…) parfois en mélange avec des boues d’épuration urbaines ou industrielles, puis viennent des déchets agro-alimentaires, déchets de cuisine, effluents d’élevage (fientes, fumiers…), ainsi que les déchets ménagers, soit après collecte sélective de la fraction organique (FFOM), soit après tri de celle-ci sur le site de traitement.Le compostage entraîne une perte d’environ 2/3 de la masse, par évaporation d’eau et par dégagement de CO2 dû à la consommation des matières carbonées les plus facilement fermentescibles. Il permet une stabilisation et une réorganisation de la matière organique qui se transforme en un compost susceptible d’être mis sur le marché comme amendement organique ou matière fertilisante dans la mesure où sa qualité satisfait les critères normalisés. Le terme de « compost / produit » est couramment employé pour désigner ce type de compost.A l’inverse, les composts qui ne satisfont pas ces critères sont qualifiés de « compost /déchets ». Leur utilisation en tant que matière fertilisante reste possible à condition qu’ils présentent un intérêt agronomique. Cette utilisation requiert néanmoins un plan d’épandage.

  Conchyliculture :

Culture des coquillages : huître creuse, huître plate, moule, et, dans une moindre mesure, palourde. Elle s’exerce essentiellement sur des parcelles concédées par l’État sur le domaine public maritime.

  Conférence Climat 2015 à Paris - Le Bourget :

La France présidera la Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015, du 30 novembre au 11 décembre (COP21/CMP11). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Pour ce faire, la France agira au plan international pour faciliter la recherche d’un consensus, ainsi qu’au sein de l’Union européenne qui occupe une place clé dans les négociations sur le climat : l’Union européenne, première puissance économique mondiale, doit continuer à se donner les moyens d’entraîner la plupart des pays de la planète dans la relève du défi climatique. Cette conférence devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international qui entrera en vigueur en 2020, en adoptant ses grandes lignes , avec comme objectif que tous les pays, dont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre - pays développés comme pays en développement - soient engagés par un accord universel contraignant sur le climat.

  Confluent :

Un confluent, ou point de confluence, désigne le point précis où deux cours d’eau se rejoignent. Que ces cours d’eau soient importants ou non, abondants ou pas. Il peut donc s’agir de la rencontre de deux grandes rivières, d’une rivière et d’un fleuve ou encore de deux voies d’eau très modestes. Il est de fait que l’on parle davantage du confluent de deux grands cours d’eau au débit imposant que celui d’un ruisseau et d’une rivière. La raison en est que deux larges cours d’eau façonnent profondément le paysage.

Conseil général :
En France, le Conseil général est l’assemblée élective qui administre la collectivité territoriale qu’est le département.Les conseillers généraux sont élus au suffrage universel direct par un scrutin majoritaire à deux tours dans leur circonscription, le canton. Leur mandat est de six ans, avec un renouvellement par moitié de l’assemblée tous les trois ans. Le pouvoir exécutif du département est détenu par une commission permanente composée d’un président et de plusieurs vice-présidents. Elle est élue pour trois ans par les conseillers généraux. Le Conseil général dispose d’une certaine liberté d’organisation, dans le cadre déterminé par la loi. Toutefois, le Préfet exerce un contrôle de légalité et les chambres régionales des comptes un contrôle sur le plan financier. L’appellation "Conseil général" a pour origine le fait qu’avant l’instauration des Conseils régionaux en 1982, les Conseils généraux étaient la plus haute assemblée locale.La première assemblée départementale a été créée pendant la Révolution française, en 1790. Le vote par canton a été instauré en 1833. Les lois de décentralisation de 1982 et 1983 ont fait des départements des collectivités territoriales à part entière et ont accru leur champ de compétences. Principales compétences du Conseil général :

  • l’action sociale (protection de l’enfance, insertion des personnes en difficulté, RMI, aide aux personnes handicapées et âgées, prévention sanitaire, élimination des déchets ménagers) ;
  • la voirie (routes départementales et routes nationales d’intérêt local, transports scolaires par autocar, ports maritimes de pêche et de commerce) ;
  • l’éducation (gestion matérielle et restauration scolaire des collèges, recrutement et gestion des personnels techniques, ouvriers et de services) ;
  • la culture (archives départementales, bibliothèque départementale de prêt, certains châteaux ou musées) ;
  • le développement local (aides aux associations, aux communes) ;
  • le logement (gestion du Fonds solidarité pour le logement et du Fonds d’aide à l’énergie).

  Conseil régional :

En France, le Conseil régional est l’assemblée élue qui gère les affaires dont la Région a la charge.Les premiers Conseils régionaux, appelés Établissements publics régionaux, sont apparus en 1972. Ils étaient constitués des parlementaires de la Région et, en nombre égal, de représentants nommés par les Conseils généraux et les principales municipalités. Après le transfert de compétences de l’État vers les Régions en 1982-1983, dans le cadre de la décentralisation, c’est en 1986 que la Région devient une collectivité territoriale à part entière. Depuis cette date, les conseillers régionaux sont élus pour une durée de 6 ans au suffrage universel direct dans le cadre d’un scrutin proportionnel.Le Conseil régional élit un président qui dirige l’exécutif de la Région. Entre deux séances du Conseil régional, les fonctions exécutives sont exercées par la Commission permanente, composée du président, des vice-présidents ainsi que d’un ou plusieurs autres membres du Conseil régional. Le Conseil régional peut lui déléguer une partie de ses attributions, sauf celles concernant le vote du budget et l’approbation des comptes administratifs.Domaines de compétences des Conseils régionaux :

  • la culture, l’apprentissage, la formation professionnelle continue, l’enseignement supérieur et les lycées ;
  • les transports express régionaux ;
  • la santé ;- le développement économique ;
  • l’aménagement du territoire et la planification.

  Conservatoire botanique national de Brest (CBNB) :

Créé en 1975, le Conservatoire botanique de Brest fut le premier établissement dans le monde entièrement dédié à la Conservation de la flore menacée. Son action de conservation connaît à la fois une dimension internationale, voulue par ses fondateurs mais aussi nationale et régionale dans le cadre de son agrément ministériel en tant que Conservatoire botanique national. Sa mission
de préservation des plantes menacées s’exerce en mettant en oeuvre, de manière complémentaire, des actions de conservation in situ (en nature) et/ou ex situ (en culture). Le Conservatoire botanique national de Brest est un établissement public de type Syndicat Mixte. Il est membre de la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux.

  Conservatoire du littoral :

Le Conservatoire du littoral a été crée en 1975. Face aux pressions et aux menaces de dégradation de toutes sortes qui s’exercent sur les espaces côtiers, il joint ses efforts à ceux des collectivités locales, pour assurer la pérennité de la protection et la souplesse de la gestion. Les élus locaux ont une responsabilité importante dans le domaine de la protection du littoral". Pour assurer la protection foncière des sites, l’établissement définit des périmètres d’intervention dans lesquels il acquiert des parcelles au gré de leur mise sur le marché par leurs propriétaires,Il en confie ensuite la gestion en priorité aux collectivités territoriales.Aujourd’hui, le Conservatoire du littoral et l’ensemble des 250 gestionnaires qui œuvrent avec lui, composent un dispositif " à la française" de protection original.Ils contribuent à l’objectif de la constitution d’un "tiers naturel" du littoral à l’horizon 2050.

  Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents (CORELA) :

C’est une association loi 1901, à but non lucratif, créée en 1992 à l’initiative du Conseil Régional des Pays de la Loire, soutenue par Les Conseils Généraux de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire. Le Conservatoire a été déclaré "association agréée pour la protection de l’environnement" le premier avril 2010 (Arrêté préfectoral 126/SGAR).« Contribuer à préserver et valoriser les paysages ligériens et leur biodiversité, informer et sensibiliser » sont les missions fondatrices du Conservatoire.Le financement de la structure est assuré par les subventions du Conseil Régional, des Conseils Généraux, de l’État, de l’Agence de l’eau, et par les cotisations des adhérents (communes, intercommunalités, associations de la région ). Le Conservatoire doit rechercher et proposer les actions, convaincre et impulser les synergies entre les multiples acteurs auxquels il n’a pas vocation à se substituer.Animant un vaste partenariat avec l’État, les collectivités territoriales, les associations locales et les organismes professionnels, il recueille et organise la connaissance, développe l’expertise.

  Consommation d’espace :

L’étalement urbain constitue une forme d’urbanisation qui s’est généralisée dans les villes françaises. Portée par une mise en valeur privilégiée des périphéries urbaines, il provoque nécessairement l’accroissement des surfaces bâties de chaque agglomération. Dans le même temps, il introduit une sur-consommation d’espace. Dans le cadre de l’étalement urbain, la consommation d’espace va croissante :
- Les activités économiques (industrielles et tertiaires) se concentrent à l’intérieur des aires urbaines et contribuent à en augmenter l’attractivité et la compétitivité. Cette croissance, que la densité pousse naturellement hors des centres, s’accompagne d’une pression et d’une promotion immobilière très rentable dans les zones périphériques ;

  • - La population, dont la croissance accompagne la localisation des activités industrielles et tertiaires, se localise également en périphérie, selon un compromis entre la localisation des lieux de travail et les critères qui répondent à la qualité de vie recherchée (ou proposée par les promoteurs) en terme de logement et de voisinage. L’ensemble s’ajuste au prix de déplacements domicile-travail d’une longueur et d’une durée croissantes ;
  • - Les surfaces bâties, qui accueillent à la fois des activités économiques nouvelles et des populations, augmentent. Les périphéries sont privilégiées, soit par le monde industriel (parce que la plus grande liberté de construction y offre une réponse aux exigences fonctionnelles et logistiques des activités d’aujourd’hui), soit par les catégories qui souhaitent accéder à la propriété d’une maison individuelle (parce qu’elles bénéficient d’une proximité quasi-identique aux aménités urbaines et rurales).
    D’après Jean-Philippe Antoni et Samy Youssoufi, « Étalement urbain et consommation d’espace. Étude comparée de Besançon, Belfort et Montbéliard ».

  Construction individuelle :

On distingue une construction selon son caractère individuel (maison) ou collectif. La maison correspond à un bâtiment ne comportant qu’un seul logement et disposant d’une entrée particulière. On distingue deux types de maisons :- individuel pur (maison individuelle résultant d’une opération de construction ne comportant qu’un seul logement) ;- individuel groupé (maison individuelle résultant d’une opération de construction comportant plusieurs logements individuels ou un seul logement individuel avec des locaux).Le terme « collectif » est défini par l’exclusion des deux premiers concepts. Il s’agit de logements faisant partie d’un bâtiment de deux logements ou plus.

  Continuité écologique :

La loi Grenelle II instaure la notion de continuité écologique par la création d’une trame verte et bleue permettant la libre circulation des espèces vivantes animales et végétales sur le territoire, leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri. Les continuités écologiques doivent concourir au bon fonctionnement des réservoirs biologiques (connexions, notamment latérales, et conditions hydrologiques favorables) et, dans le cas de continuités hydrographiques, au bon déroulement du transport naturel des sédiments.La Trame verte et bleue vise à enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration de ces continuités écologiques.

  Convention-cadre relative à l’éducation à l’environnement pour un développement durable :

Une première convention entre l’Éducation Nationale et le ministère en charge de l’environnement a été signée en Pays de la Loire le 1er avril 1994. Cette démarche s’est poursuivie en s’élargissant à d’autres partenaires et thèmes d’action, par une seconde convention cadre quinquennale, 2000-2005, cette fois-ci plus globale, intitulée « convention pour l’éducation à l’environnement » signée le 21 décembre 2000. Elle rassemblait, autour d’une dynamique commune avec une coordination par la direction régionale de l’environnement, le rectorat de l’académie de Nantes, le centre régional de documentation pédagogique, la direction régionale de l’agriculture et de la forêt, la direction régionale de la jeunesse et des sports, l’agence de l’eau Loire Bretagne, et l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Elle associait aussi à titre d’invités permanents le conseil régional, à l’époque non-signataire de cette convention et le groupe régional animation information nature et environnement (GRAINE) Pays de la Loire, réseau régional représentant la plupart des associations concernées par l’éducation à l’environnement, à la citoyenneté et au développement durable.L’ensemble des partenaires ont décidé de s’engager, pour la période 2006-2010, dans une nouvelle convention s’attachant à développer une dimension supplémentaire, générée par :

  • la participation du conseil régional,
  • la prise en compte du développement durable, au travers d’une "éducation à l’environnement pour un développement durable",
  • une précision des objectifs pour une meilleure mise en œuvre et un meilleur suivi.
    L’évaluation, conduite par le comité de suivi de la convention cadre avec l’appui du bureau d’étude Argos (Grenoble), a constaté que l’objectif n’a pas été atteint puisque la signature de la convention cadre par le conseil régional ne s’est pas traduite par le développement de nouvelles actions communes avec les services et établissements publics de l’État (comme elles existaient déjà pour les lycées avec le rectorat, la DRAAF et la DIRM). Le conseil régional a en effet mis en place, avec l’appui du GRAINE et de l’URCPIE, son propre plan régional d’actions qui prend principalement la forme d’un appel à projets annuel. Une réflexion est en cours, aussi bien du côté des services et établissements de l’Etat que du conseil régional, pour concevoir un nouveau dispositif propre à la fois à bien élargir la cible (actuellement, principalement les jeunes) et les partenaires (passage d’une dimension régionale à un partenariat intégrant les conseils généraux et les agglomérations), tout en gagnant en visibilité sur le terrain (par exemple, grâce à la mise en place d’un appel à projets commun et d’une plate-forme numérique d’échanges).

  Convention d’Aarhus :

La Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, dite Convention d’Aarhus, est entrée en vigueur en France en 2002 (décret n°2002-1187 du 12 septembre 2002). Cette Convention a été rédigée dans le cadre de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), en application du Principe 10 de la Déclaration de Rio (1992). Ses dispositions vont bien au-delà des règles qui existent en matière d’environnement dans le droit international et dans de nombreuses législations nationales.La Convention d’Aarhus s’articule autour de trois volets (les trois piliers de la Convention) : développer l’accès du public à l’information détenue par les autorités publiques, favoriser la participation du public à la prise des décisions liées à l’environnement, étendre les conditions d’accès à la justice.

  Convention de Ramsar :

La Convention sur les zones humides d’importance internationale, appelée Convention de Ramsar, est un traité intergouvernemental signé le 2 février 1971 et ratifié par la France en 1986. Il sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La Convention est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier.1929 sites sont inscrits sur la liste Ramsar, répartis entre 160 pays couvrant toutes les régions géographiques de la planète.

  Convention OSPAR :

Convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique Nord-Est. La commission Ospar (OSlo-PARis) a dressé une liste d’espèces et d’habitats menacés et/ou en déclin afin de définir des priorités dans la poursuite de travaux de conservation et de protection de la biodiversité marine.La Convention pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du nord-est est un accord par lequel quinze gouvernements des côtes et îles occidentales d’Europe ainsi que l’Union européenne, coopèrent pour protéger l’environnement marin de l’Atlantique du Nord-Est. Elle exige que les parties contractantes prennent toutes les mesures possibles afin de prévenir et de supprimer la pollution, ainsi que les mesures nécessaires à la protection de la zone maritime contre les effets préjudiciables des activités humaines, de manière à sauvegarder la santé de l’homme et à préserver les écosystèmes marins et, lorsque cela est possible, à rétablir les zones marines qui ont subi ces effets préjudiciables.16 habitats, dits habitats OSPAR, sont identifiés par la Convention comme nécessitant une protection prioritaire.

  Corail :

Le corail est un polype (animal), dont le squelette, qu’il produit lui-même est fait de calcaire. Le tout accumulé forme la barrière de corail ou récif corallien. Il peut être dur, mou, blanc, rouge, rose ou bleu mais aussi vivre en solitaire ou en colonie. Sa composition fait de lui un animal et non une plante.

  Corine Land Cover :

La Corine Land Cover est une base de données qui représente l’occupation du sol
européen. Tous les éléments géographiques de plus de 25 ha y sont présents (eau, bois, ville, etc.). Cette base de données géographique est produite, gérée et utilisée à l’aide d’un Système d’information géographique (SIG). Elle dépend de Corine (acronyme de Coordination de l’information sur l’environnement), la commission des communautés européennes chargée de l’écologie.La première version a vu le jour en 1990 avec l’acquisition d’images satellite Landsat MSS et Spot XS. Son échelle de travail est le 1:100 000e. Les éléments identifiés sont classés grâce à une nomenclature en 3 niveaux et 44 postes :

  • territoires artificialisés ;
  • territoires agricoles ;
  • forêts et milieux semi-naturels ;
  • zones humides ;
  • surfaces en eau.
    Une mise à jour a été achevée en 2004 avec des images Landsat ETM+ acquises en 2000(+/- 1 an). Il est ainsi possible de mettre en évidence les zones ou l’occupation du sol a évolué (extension des villes et des forêts, recul des prairies, création d’autoroutes, etc.) sur une superficie supérieure à 5 ha.

  Corrélation statistique :

La corrélation est le lien possible entre deux variables statistiques. En probabilités et en statistiques, étudier la corrélation entre deux ou plusieurs variables aléatoires ou statistiques numériques, c’est étudier l’intensité de la liaison qui peut exister entre ces variables. Le fait que deux variables soit « fortement corrélées » ne démontre pas qu’il y ait une relation de causalité entre l’une et l’autre.

  Corridor écologique :

Un corridor écologique, à distinguer du corridor biologique et du continuum écologique, est une zone de passage fonctionnelle, pour un groupe d’espèces inféodées à un même milieu, entre plusieurs espaces naturels. Ce corridor relie donc différentes populations et favorise la dissémination et la migration des espèces, ainsi que la recolonisation des milieux perturbés.Les corridors écologiques sont un élément essentiel de la conservation de la biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes. Sans leur connectivité, un très grand nombre d’espèces ne disposeraient pas de l’ensemble des habitats nécessaires à leurs cycles vitaux (reproduction, croissance, refuge, etc.) et seraient condamnées à la disparition à plus ou moins brève échéance. L’ensemble des corridors écologiques et des milieux qu’ils connectent forme un continuum écologique pour ce type de milieu et les espèces inféodées. Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers.Les corridors écologiques comprennent les espaces naturels ou semi-naturels ainsi que les formations végétales linéaires ou ponctuelles permettant de relier les réservoirs de biodiversité, et les couvertures végétales permanentes le long des cours d’eau mentionnées au I de l’article L. 211-14 du code de l’environnement (article L. 371-1 II et R. 371-19 III du code de l’environnement).

  Couronne péri-urbaine :

La couronne recouvre l’ensemble des communes de l’aire urbaine à l’exclusion de son pôle urbain. Ce sont des communes ou unités urbaines, dont au moins 40 % des actifs résidents travaillent dans le pôle ou dans les communes attirées par celui-ci.

  Cuesta :

Forme du relief dissymétrique constituée d’un côté par un talus à profil concave (le front), en pente raide et, de l’autre, par un plateau doucement incliné en sens inverse (le revers). Les cuestas sont à trouver aux bordures des bassins sédimentaires peu déformés.

  Cyanobactéries :

Les cyanobactéries, ou cyanophycées, ou encore algues bleues (leurs anciens noms), sont des bactéries photosynthétiques, c’est-à-dire qu’elles tirent parti, comme les plantes, de l’énergie solaire pour synthétiser leurs molécules organiques. Pour capter cette lumière, elles utilisent différents pigments : des phycocyanines (de couleur bleu-vert) ou la chlorophylle. Les cyanobactéries peuvent devenir dangereuses pour la faune et la flore lorsqu’elles prolifèrent dans le milieu, lors d’efflorescences algales. Elles libèrent des cyanotoxines, parfois mortelles pour les animaux et dangereuses pour l’Homme.