GLOSSAIRE
 

A

publié le 17 mars 2016

  Académie, rectorat :

L’administration de l’éducation nationale est présente dans chaque région et dans chaque département : ce sont les services déconcentrés du ministère de l’éducation nationale. Elle compte 30 académies et 97 directions des services départementaux de l’éducation nationale.Les services déconcentrés du ministère, placés sous l’autorité des recteurs et, par délégation, sous l’autorité de ses adjoints sont constitués :- au niveau régional, du rectorat qui constitue le siège de l’académie ;- au niveau départemental, des directions des services départementaux de l’éducation nationale qui sont dirigées par des directeurs académiques des services de l’éducation nationale ;- au niveau local, les établissements scolaires (collèges, lycées, écoles régionales du premier degré et établissements régionaux d’enseignement adapté) et les écoles primaires sont les principaux lieux de contact entre l’éducation nationale et les familles. Ils sont dirigés par des chefs d’établissement et des directeurs d’école.

  Affleurement :

C’est une zone où la roche du sous-sol est visible. Le plus souvent, cette roche est située plus en profondeur et recouverte par le sol, la végétation ou les constructions.Cependant, cette roche du sous-sol a pu être mis à nu pour diverses raisons : érosion, glissement de terrain, séisme, action de l’homme…..On distingue ainsi deux types d’affleurements :- affleurements naturels : les roches ont été dégagées naturellement (action de l’érosion, de la mer….). C’est le cas des rochers de bord de mer, des sommets de montagnes, des falaises, etc.. ;- affleurements artificiels : les roches ont été mises à jour par l’activité humaine. C’est le cas des excavations pour les constructions, des carrières, des tranchées d’autoroutes, etc..
Affluent : Un affluent, parfois appelé le tributaire en hydrologie, est un cours d’eau ou rivière qui se jette dans une rivière plus grande, un fleuve ou qui alimente un lac. La zone d’alliance entre les deux cours d’eau est désignée comme le point de confluence.On distingue l’affluent de rive droite ou l’affluent de rive gauche selon le sens et le côte duquel l’affluent arrive dans l’autre cours d’eau, et la droite ou gauche est déterminée par rapport au sens de l’amont vers l’aval.A noter qu’on parle également de sous-affluent lorsque l’apport de l’affluent d’un affluent est notable.

  Agence de l’eau :

Établissement Public Administratif (EPA) de l’État ; il est soumis aux règles de la comptabilité publique. L’agence de l’eau aide ainsi financièrement et techniquement les actions d’intérêt général au service de l’eau et de l’environnement du bassin par le biais de subventions. Ces actions sont financées par les redevances payées par les usagers de l’eau du bassin, définies par le Parlement (LEMA du 30/12/2006). Elles sont calculées en fonction des quantités d’eau prélevées.

  Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) :

L’ADEME est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et de l’enseignement supérieur et de la recherche.L’ADEME participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en oeuvre et ce, dans ses domaines d’intervention.

  Agence des aires marines protégées (AAMP) :

C’est en 2005, à Geelong, en Australie, lors du premier congrès mondial des aires marines protégées que germe l’idée de créer, en France, une structure entièrement dédiée à la création et à la gestion des aires marines protégées. La loi du 14 avril 2006 entérine la création de l’Agence des aires marines protégées et instaure les parcs naturels marins. L’Agence des aires marines protégées a pour principales missions : l’appui aux politiques publiques de création et de gestion d’aires marines protégées sur l’ensemble du domaine maritime français, l’animation du réseau des aires marines protégées, le soutien technique et financier aux parcs naturels marins, le renforcement du potentiel français dans les négociations internationales sur la mer. L’Agence des aires marines protégées, établissement public à caractère administratif, est placée sous la tutelle du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Son siège est basé à Brest. Elle dispose d’antennes en métropole et outre-mer, d’équipes délocalisées liées aux parcs naturels marins et aux projets de parcs.

  Agence d’urbanisme de la région nantaise (AURAN) :

L’AURAN est une association loi 1901. Ses missions pour le compte de ses partenaires et adhérents recouvrent l’observation et l’évaluation (l’occupation des sols et l’urbanisme, l’habitat et les équipements, l’emploi et l’économie, les déplacements, la population et les modes de vie, les revenus, les questions d’environnement) et l’élaboration de documents stratégiques et des projets urbains (ScoT, PLU, etc..) ou l’accompagnement des collectivités dans cette élaboration.

  Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) :

L’Agence a été créée le 1er juillet 2010 par la fusion de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). C’est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des ministères chargés de la Santé, de l’Agriculture, de l’Environnement, du Travail et de la Consommation. L’Anses assure des missions de veille, d’expertise, de recherche et de référence sur un large champ couvrant la santé humaine, la santé et le bien être animal et la santé végétale. Elle offre une lecture transversale des questions sanitaires. L’Agence couvre ainsi de manière globale l’ensemble des expositions (particules, ondes, inhalation, ingestion…) auxquelles un individu peut être sujet, volontairement ou non, à tous les âges et moments de sa vie qu’il s’agisse d’expositions au travail, pendant ses transports, ses loisirs, ou via son alimentation. L’Anses évalue ainsi de manière transverse les risques et les bénéfices sanitaires en y intégrant l’apport des sciences humaines et sociales, transmet ses avis et recommandations aux pouvoirs publics et rend systématiquement publics ses travaux.

  Agence régionale de la santé (ARS) :

L’Agence régionale de santé a pour mission de mettre en place la politique de santé dans la région. Elle est compétente sur le champ de la santé dans sa globalité, de la prévention aux soins, à l’accompagnement médico-social. Son organisation s’appuie sur un projet de santé élaboré en concertation avec l’ensemble des professionnels et des usagers, dans un souci d’efficacité et de transparence.L’Agence régionale de santé (ARS) est l’interlocutrice unique chargée du pilotage du système de santé et de la mise en oeuvre de la politique de santé publique dans la région. L’ARS est un établissement public autonome au niveau administratif et financier. Elle assure une véritable coordination entre les services de l’État et
l’Assurance Maladie, en regroupant d’anciennes structures traitant de la santé publique et de l’organisation des soins : direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) ; agence régionale de l’hospitalisation (ARH) ; union régionale des caisses d’assurance maladie (Urcam) ; groupement régional de santé publique (GRSP) ; mission régionale de santé (MRS) ; directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass) ; caisse régionale d’assurance maladie (Cram) ; direction régionale du service médical (DRSM) ; mutualité sociale agricole (MSA) ; régime social des indépendants (RSI) en partie.Son champ d’intervention propose ainsi une approche globale, cohérente et transversale de la santé. Il couvre tous les domaines de la santé publique : prévention, promotion de la santé, veille et sécurité sanitaires, organisation de l’offre de soins dans les cabinets médicaux de ville, en établissements de santé et dans les structures médico-sociales.

  Agenda 21 (associations) :

De nombreux partenaires publics, associatifs et économiques peuvent être associés à différentes phases de la démarche : formation des enseignants à la conduite d’Agenda 21, participation au diagnostic, animation des réunions de concertation, soutien à la réalisation et au financement des actions. On peut distinguer six grandes catégories de partenaires : les ministères et établissements publics ; les collectivités territoriales ; les associations ; les entreprises locales ; la presse locale ; la fondation de France et les fondations d’entreprises.De nombreuses associations nationales ou régionales ont acquis un savoir-faire reconnu par l’Education nationale pour la formation des enseignants au développement durable et à la conduite d’Agenda 21. On peut citer l’UNCPIE (Union Nationale des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement), le Réseau Ecole et Nature, la Ligue de l’Enseignement, l’Institut de formation en recherche éducation à l’environnement (IFREE), l’Association Science Technologie Société, l’association Eveil…De nombreuses associations, nationales, régionales, locales, peuvent aussi apporter leur expertise pour des actions spécifiques de l’Agenda 21 : environnement, santé, droits des enfants, coopération internationale… Par exemple, on peut adopter un programme Eco-Ecole (coordonné en France par la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe) pour mettre en oeuvre des actions sur l’eau, les déchets, l’énergie et l’alimentation. Parmi les associations en relation avec les établissements scolaires, on peut citer la Fondation Nicolas Hulot pour l’homme et la nature, WWF France, l’UNICEF France, Amnesty International…

  Agenda 21 local :

L’Agenda 21 est un plan d’action pour le XXIe siècle. Il a été adopté par 173 chefs d’État lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.Avec ses 40 chapitres, ce plan d’action décrit les secteurs où le développement durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des recommandations dans des domaines aussi variés que la pauvreté, la santé, le logement, la pollution, la gestion des mers, des forêts et des montagnes, la désertification, la gestion des ressources en eau et de l’assainissement, la gestion de l’agriculture, la gestion des déchets, etc..Les collectivités territoriales sont appelées, dans le cadre du chapitre 28 de l’Agenda 21 de Rio, à mettre en place un programme d’Agenda 21 local à leur échelle, intégrant les principes du développement durable, à partir d’un mécanisme de consultation de la population.

  Agglomération urbaine :

Ensemble d’une ou plusieurs communes présentant une continuité de tissu bâti et comptant au moins 2 000 habitants.Principales agglomérations de la région des Pays de la Loire : il s’agit des agglomérations peuplées de plus de 50.000 habitants, à savoir Nantes, Angers, Le Mans, Saint Nazaire, Laval, La Roche-sur-Yon et Cholet.Selon l’INSEE, les villes et agglomérations urbaines, désignées aussi sous le terme unique d’unité urbaine, dont la délimitation est fondée sur le seul critère de continuité de l’habitat, peuvent être constituées :

  • de deux ou plusieurs communes, c’est-à-dire d’une ville-centre et de sa banlieue (exceptionnellement de plusieurs villes-centres), sur le territoire desquelles une zone agglomérée contient plus de 2 000 habitants ; une telle unité urbaine porte alors le nom d’agglomération multicommunale ;
  • d’une seule commune, dont la population agglomérée compte au moins 2 000 habitants ; une telle commune est dite ville isolée ou plus communément ville.

  Agriculture biologique :

Mode d’agriculture qui se caractérise principalement par son refus d’utiliser des produits « chimiques » et qui cherche à renouer avec des pratiques traditionnelles (exemple : jachère). Le terme est apparu vers 1950, par opposition au système de production agricole qui s’est mis en place à partir du XIXe siècle, qualifié de chimique en raison de son usage de produits de synthèse.Les agriculteurs dits ’’bio’’ sont regroupés en fédérations avec des cahiers des charges à respecter pour l’obtention de labels (label biologique, AB) qui comprennent en général :- utilisation de produits (engrais) aux origines naturelles ;- interdiction, sauf exception, d’intrants d’origine chimique ;- rotation modérée des cultures, élevages peu intensifs, etc. de façon à préserver les sols (reconstitution naturelle).En agriculture biologique la fertilisation fait appel à des substances d’origine organique, animale ou végétale et à quelques minéraux répertoriés sur une liste. Elle prend aussi en compte l’environnement et des pratiques agricoles adaptées.

  Agriculture intensive :

L’agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l’usage important d’intrants (engrais, produits phytosanitaires…), afin de maximiser la production pour augmenter les rendements. Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Ce mode de production fragilise l’environnement du fait de son utilisation massive des engrais (pollution des eaux et des sols).

  Agrocarburant :

Les biocarburants sont des combustibles liquides d’origine agricole obtenus à partir de matières organiques végétales ou animales. Leur origine agricole leur vaut d’ailleurs d’être de plus en plus dénommés « agrocarburant » aux dépens du terme « biocarburant » qui peut entraîner une confusion avec la filière biologique. Il existe classiquement trois grandes filières d’agrocarburants :

  • les biocarburants issus des plantes oléagineuses (contenant de l’huile) ;
  • les biocarburants peuvent également être basés sur l’alcool produit à partir de plantes contenant du sucre ou de l’amidon ;
  • le terme de biocarburants intègre également les gaz produits par fermentation de toute matière organique (déchets alimentaires, déchets végétaux, culture…) en absence d’oxygène : ce biogaz (méthane) peut s’utiliser directement une fois purifié, comme le gaz naturel véhicule (GNV).

  Aire d’alimentation de captage (AAC) :

Une AAC (ou un bassin d’alimentation de captage) désigne la zone en surface sur laquelle l’eau qui s’infiltre ou ruisselle alimente le captage. L’extension de ces surfaces est généralement plus vaste que celle des périmètre de protection de captage (PPC). Cette zone est délimitée dans le but principal de lutter contre les pollutions diffuses risquant d’altérer la qualité de l’eau prélevée par le captage. Elle ne se substitue pas aux périmètres de protection dont l’objectif est d’éviter toute pollution ponctuelle, accidentelle. La mise en place des PPC est d’ailleurs obligatoire au niveau de chaque forage destiné à l’alimentation en eau potable alors que la définition de l’AAC est facultative. Elle s’inscrit dans un contexte national de bassins hydrographiques majoritairement contaminés par les
pollutions diffuses d’origine agricoles (nitrates et pesticides), de ressource en eau souterraine non préservée par les outils réglementaires laborieusement mis en œuvre et spécifiques aux pollutions ponctuelles - les périmètres de protection de captages-, ainsi que d’un niveau réglementaire renforcé depuis les exigences issues de la directive cadre sur l’eau, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30/12/06, jusqu’au décret du 14/05/07 relatif aux dispositifs de maîtrise des pollutions diffuses d’origine agricole par la création des zones de protection des aires d’alimentation de captages.

  Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP) :

L’AVAP, auparavant dénommée Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), permet d’identifier le patrimoine remarquable du site - avec des relevés, des photographies, des recherches documentaires - pour la délimitation d’un périmètre de protection et de mise en valeur. Une fois déterminé, celui-ci ouvre droit à des exonérations fiscales pour des opérations de restauration immobilière. L’objectif final est un règlement adapté à l’intérêt patrimonial de la Ville, dans une optique de développement durable.
Aire de répartition d’une espèce : L’aire de répartition naturelle est le territoire occupé naturellement par l’ensemble des populations d’une espèce sur la planète. Cette aire est limitée au sein d’une aire maximale de répartition qui correspond aux conditions environnementales nécessaires à la vie et au développement de l’espèce (zones d’abris, de nourrissage et de reproduction …).

  Aire marine protégée :

Une aire marine protégée (AMP) est une zone intertidale ou subtidale d’un terrain, associée à la colonne d’eau qui la recouvre, sa faune, sa flore, ainsi que ses particularités historiques et culturelles, qui a été réservée par la loi ou par d’autres moyens visant à protéger une partie ou l’entièreté de l’environnement qu’elle délimite.L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a défini des catégories numérotées de 1 à 6, qui peuvent caractériser chaque AMP suivant l’intensité de la protection (de 1 : protection totale à 6 : gestion des activités humaines dans un objectif de gestion, restauration et protection). Le concept a été généralisé par la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui recommande de protéger par des mesures spécifiques les zones marines et côtières particulièrement menacées. La plupart des conventions régionales pour la protection de l’environnement marin (OSPAR, Convention de Barcelone, etc.) préconisent la création de telles zones de protection.

  Aire protégée :

Les aires protégées sont des territoires qui bénéficient d’un statut de conservation et qui font l’objet d’une protection spéciale de la part des autorités gouvernementales.L’ Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) distingue cinq catégories d’aires protégées par ordre décroissant d’importance des mesures de protection : les réserves naturelles intégrales, les parcs, les monuments nationaux, les réserves à but spécialisé et les zones de paysages protégés.À ces catégories s’ajoutent les réserves d’animaux et les sites du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

  Aire urbaine :

Ensemble de communes comprenant une agglomération et une périphérie.Selon l’INSEE, une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également :- les « moyennes aires », ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au
moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.- les « petites aires », ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

  Air Pays de la Loire :

La surveillance de la qualité de l’air est réalisée sur tout le territoire national par 33 associations (AASQA) agréées par le ministère de l’écologie. Dans les Pays de la Loire, l’association agréée par le ministère, en charge de la surveillance de la qualité de l’air (AASQA) est Air Pays de la Loire.Elle regroupe 4 collèges de membres :- des services de l’État et des établissements publics ;- des entreprises industrielles ;- des collectivités territoriales ;- des associations et des personnalités qualifiées.Air Pays de la Loire assure deux missions :- la surveillance de la qualité de l’air par l’exploitation d’un réseau permanent de mesures fixes et indicatives, la réalisation de campagnes de mesure et l’usage de systèmes de modélisation numérique ;- l’information du public et des autorités compétentes par la publication fréquente et rapide des résultats obtenus sur son site Internet.

  Aléa :

Nature, occurrence, intensité et durée d’un phénomène menaçant.

  Algues vertes :

Les algues des marées vertes sont des nitrophytes, c’est à dire des plantes qui préfèrent ou exigent des sols ou des eaux riches en nitrate (azote). Pour le cas des marées, on les trouve plus particulièrement en mer, dans des fleuves ou des rivières, à des profondeurs inférieures à 2m. Elles sont présentent plus souvent au printemps jusqu’en fin septembre, là où la lumière est suffisante à leur développement.
Allergie : L’allergie est une réaction à une certaine substance, comme le pollen, les phanères des animaux domestiques, ou certains aliments. En général, la réaction se manifeste par des éternuements, une constriction des voies respiratoires, un larmoiement et une éruption cutanée. Ces symptômes sont provoqués par la libération d’histamine dans la circulation sanguine et représentent le moyen dont dispose l’organisme pour éliminer la substance étrangère. L’importance de ces symptômes peut être amoindrie par l’administration d’anti-histaminiques.

  Alluvion :

Une alluvion consiste en un dépôt constitué par des matériaux solides transportés et déposés par les eaux courantes d’un cours d’eau qualifiant ainsi les regroupement de cailloux, graviers, galets, sables ou limons. Les dépôts se réalisent lorsque le débit devient insuffisant pour transporter la matière. Une alluvion est donc un sédiment des cours d’eau à flux non nul et sans barrage comme un ruisseau, une rivière, un fleuve et des lacs, composé, selon les régions traversées et la force du courant, de galets, de graviers et de sables en dépôts souvent lenticulaires. Lorsque le matériau alluvionnaire en vrac est déposé ou scellé dans une unité lithologique, ou lithifiée dans un sol, il est appelé un dépôt alluvial. Les alluvions sont formées par le dépôt de particules denses sur un site où la vitesse de l’eau reste inférieur à celui exigé pour les transporter plus loin.

  Amiante :

L’amiante est un silicate naturel hydraté de calcium et de magnésium à contexture fibreuse (variété de serpentine), résistant à l’action du feu. Il était utilisé pour fabriquer des matériaux, des tissus incombustibles, etc. Son usage est désormais interdit. Il existe deux variétés d’amiantes :

  • la serpentine qui ne comporte qu’une espèce cristalline, le chrysotile ;
  • les amphibobes qui comportent cinq espèces : anthophyllite, amosite, actinolite, trémolite et crocidolite.
    L’inhalation prolongée de fibres d’amiante provoque :
  • maladies avec atteintes non tumorales : l’asbestose ou fibrose interstitielle diffuse, les pleurésies bénignes asbestosiques, les plaques pleurales ;
  • maladies avec atteintes tumorales : le mésothéliome, le cancer broncho-pulmonaire et autres formes de cancers.
    Interdite en France en 1996 ce matériau était principalement utilisé pour le flocage et le calorifugeage mais aussi dans les dalles cartonnées de faux plafonds, les joints et cordons d’étanchéités ( moteur, chaudière, pied de cloison, …), les dalles de revêtement de sols, les plaques et canalisation d’amiante-ciment, la peinture ignifugée…La taille et la géométrie des fibres sont les principaux facteurs qui déterminent la pénétration de l’amiante et sa distribution dans les voies respiratoires.L’inhalation de fibres d’amiante expose à des affections diverses dont certaines sont d’une extrême gravité.

  Amibe :

Les amibes sont des êtres vivants du groupe des rhizopodes constitués d’une seule cellule qui est mobile. Les amibes vivent dans des milieux humides et peuvent pénétrer dans l’organisme humain par l’eau de boisson ou la prise d’aliments contaminés. Une espèce d’amibe appelée entamoeba histolytica est responsable chez l’homme d’une maladie appelée amibiase.Après s’être localisée au niveau du côlon, l’amibe peut être en cause dans un syndrome dysentérique avec diarrhées souvent douloureuses et possiblement sanglantes associées à des douleurs abdominales. Elle peut ensuite coloniser d’autres organes notamment les poumons, le cerveau ou bien plus fréquemment le foie en y prenant place sous la forme d’abcès.

  Ammoniac (NH3) :

Composé basique, l’ammoniac, sous sa forme gazeuse, est incolore, à l’odeur piquante, il est plus léger que l’air. Il peut provoquer des brûlures et des irritations pulmonaires. C’est un déchet dangereux pour l’environnement et la santé. C’est un polluant essentiellement agricole, émis lors de l’épandage des lisiers provenant des élevages d’animaux, mais aussi lors de la fabrication des engrais ammoniaqués. Il a une action irritante sur les muqueuses de l’organisme.

  Amphihaline :

Désigne une espèce dont le cycle de vie alterne entre eaux douces et eaux salées.

  Anthropique :

Relatif à l’activité humaine. Qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l’action de l’homme : érosion des sols, pollution par les pesticides des sols, relief des digues, etc.. En géographie et en écologie, l’anthropisation est la transformation d’espaces, de paysages, d’écosystèmes ou de milieux semi-naturels sous l’action de l’homme. Un milieu est dit anthropisé quand il s’éloigne de la naturalité.

  Anticyclone :

C’est une masse d’air de haute pression atmosphérique , tournant dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord et dans le sens contraire dans l’hémisphère Sud. Un anticyclone est caractérisé par un air descendant qui empêche la formation de nuages. L’anticyclone est donc associé au temps sec et clair.C’est une zone de hautes pressions ( supérieures à 1013,25 hPa ) qui gène, voire empêche, le développement de précipitations ou encore des nuages ; l’anticyclone est donc une zone calme, sans vent du fait que la pression ne varie presque pas ; ce type de situation peut s’intituler marais barométrique.

  Aquaculture :

Ensemble des activités de culture de plantes et d’élevage d’animaux d’eau continentale (douce ou saumâtre) ou marine. En France, elle comprend essentiellement la conchyliculture (ostréiculture/huîtres et mytiliculture/moules) et la pisciculture, marine et continentale.

  Aquifère :

Ensemble des formations géologiques suffisamment perméables et poreuses pour permettre les
écoulements verticaux et transversaux de l’eau mais aussi son emmagasinement.

  Armature urbaine :

L’armature urbaine peut se définir comme un système constitué des agglomérations urbaines et des relations qu’elles entretiennent. La notion d’armature urbaine sous-entend ainsi l’existence de liens entre villes : ceux-ci peuvent être d’ordre volontariste (coopération active) ou résulter de mouvements socio-économiques parfois maîtrisés, parfois subis (déplacements démographiques, créations d’infrastructures, transfert d’unités économiques). C’est un ensemble des villes et de leurs zones d’influence, constitué en structure hiérarchisée dans un territoire donné. Ces villes assurent la fonction de pôle d’attraction pour leur zone d’influence. Une hiérarchie urbaine s’instaure entre les villes voisines, qui se traduit par une hiérarchie des fonctions (sociales, économiques, culturelles…). La notion d’armature urbaine est étroitement liée à celle de réseau urbain. L’inscription géographique de l’armature urbaine se caractérise par les relations […] entre les villes qui sont des pôles pour leur aire d’influence (relations hiérarchiques ou par spécialisation). Dès lors l’armature urbaine se caractérise par l’assemblage de lieux de vie ou de déploiement des activités humaines (nœuds), reliés entre eux par des infrastructures et services de déplacement (arcs).

  Arrêté de protection de biotope (APB) :

L’arrêté préfectoral de protection de biotope, plus connu sous le terme simplifié "d’arrêté de protection de biotope" (APB) est défini par une procédure relativement simple qui vise à la conservation de l’habitat (entendu au sens écologique) d’espèces protégées.Un arrêté de protection de biotope s’applique à la protection de milieux peu exploités par l’homme et abritant des espèces animales et/ou végétales sauvages protégées. Il permet au préfet de fixer par arrêté les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire d’un département, la conservation des biotopes nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d’espèces protégées.Les objectifs sont la préservation de biotope (entendu au sens écologique d’habitat) tels que dunes, landes, pelouses, mares… nécessaires à la survie d’espèces protégées en application des articles L. 411-1 et suivants et R. 411-15 et suivants du code de l’environnement et plus généralement l’interdiction des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux. Les effets du classement : l’arrêté fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes. La réglementation édictée vise le milieu lui-même et non les espèces qui y vivent (maintien du couvert végétal, du niveau d’eau, interdiction de dépôts d’ordures, de constructions, d’extractions de matériaux…).

  Artificialisation des sols :

On entend par surface artificialisée toute surface retirée de son état naturel (friche, prairie naturelle, zone humide…), forestier ou agricole, qu’elle soit bâtie ou non et qu’elle soit revêtue (exemple : parking) ou non (exemple : jardin de maison pavillonnaire). Les surfaces artificialisées incluent donc également les espaces artificialisés non bâtis (espaces verts urbains, équipements sportifs et de loisirs…) et peuvent se situer hors des aires urbaines, à la périphérie de villes de moindre importance voire de villages, à proximité des dessertes du réseau d’infrastructures, ou encore en pleine campagne. Les espaces qui subissent une artificialisation ne sont plus disponibles pour des usages tels que l’agriculture, la sylviculture ou comme habitats naturels. L’extension de l’artificialisation correspond à une consommation d’espaces naturels et ruraux. L’étalement des espaces artificialisés concourt à l’augmentation des déplacements et ainsi à celle des émissions de polluants et gaz à effet de serre. Parmi les sols artificialisés, une partie est revêtue et donc imperméabilisée, ce qui amplifie les phénomènes de ruissellement et peut perturber le régime des eaux (possible augmentation des risques d’inondation) et affecter
leur qualité (état chimique et écologique). L’artificialisation peut aussi conduire à une fragmentation et un cloisonnement des milieux naturels. La baisse des surfaces d’espaces non fragmentés et la présence d’obstacles peuvent gêner les populations de certaines espèces (animales et végétales) pour l’accomplissement de leur cycle de vie, leurs migrations, voire le déplacement de leur aire de répartition dans le cadre des changements climatiques.

  Asphyxique :

On dit qu’un milieu est asphyxique, ou hypoxique, quand la teneur en oxygène y devient trop basse pour assurer la survie des espèces qui le fréquentent.

  Assainissement collectif :

Dispositif de traitement des eaux usées d’une collectivité. Il s’agit d’un réseau de collecte et de transfert suivi d’une station d’épuration d’eaux résiduaires (eaux ayant l’objet d’une utilisation domestique, agricole ou industrielle). Le terme d’assainissement s’applique aussi aux eaux pluviales (voir la définition des eaux pluviales).

  Assainissement individuel (ou non-collectif) :

L’assainissement non collectif (ANC) consiste à traiter des eaux usées domestiques sans utiliser le biais des égouts collectifs. Les habitations qui ne sont pas desservies par un réseau de collecte doivent être équipées d’une installation autonome conforme aux nouvelles normes épuratoires fixées par la Lema (Loi sur l’eau et les milieux aquatiques) de 2006. L’entretien et la vidange d’une installation d’assainissement non collectif sont au frais du propriétaire, qui doit s’adresser à un professionnel ou à la mairie.

  Asthme :

L’asthme est un trouble respiratoire chronique caractérisé par une constriction des voies respiratoires, entraînant chez le sujet des difficultés à respirer. Ces difficultés sont souvent aggravées par l’exercice physique, l’air froid, les allergènes et certains aliments.L’inflammation chronique, associée à une hyperréactivité des voies respiratoires, aboutit à des épisodes répétés de sifflements, d’essoufflement, de sensations de blocage de poitrine et de toux, particulièrement la nuit ou tôt le matin.

  Atterrissement :

Amas de terre, de sable, de graviers, de galets apportés par les eaux, créés par diminution de la vitesse du courant. Ce phénomène est généré par le cycle végétatif qui apporte chaque année une couche de litière (jusqu’à plusieurs tonnes par an). La plus grande partie de cette litière est transformée très lentement en sels minéraux par des bactéries et des champignons microscopiques. Les apports de sédiments et les dépôts végétaux venus de l’extérieur ajoutent encore au comblement le marais jouant ainsi le rôle de tampon biogéochimique pour les bassins versants.

  Autoconsommation :

C’est la consommation de biens, d’aliments, d’énergie et de services produits par une entité pour elle-même, cette entité pouvant être un individu, une famille ou un groupe restreint. L’autoconsommation peut être la forme la plus locale (microéconomique) de l’économie circulaire.

  Autorité de sureté nucléaire (ASN) :

L’ASN, au nom de l’État, réglemente et contrôle la sûreté nucléaire et la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés à l’utilisation du nucléaire. Elle contribue à l’information des citoyens. Elle contrôle l’ensemble des activités nucléaires civiles en France, notamment les centrales nucléaires d’EDF, les installations du CEA, le transport des matières radioactives et les activités nucléaires du domaine médical ou de recherche. L’ASN s’appuie régulièrement sur les expertises de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Elle publie chaque année son rapport sur : l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France.Elle exerce son activité de contrôle dans les domaines suivants : les installations nucléaires de base (INB) ; le transport des matières radioactives et fissiles à usage civil ;la production et l’utilisation de rayonnements ionisants ; les déchets radioactifs et les sites contaminés ; les rayonnements ionisants naturels.

  Avifaune :

Désigne l’ensemble des espèces d’oiseaux d’une région donnée.