GLOSSAIRE
 

I

publié le 17 mars 2016

  Image vectorielle :

Une image vectorielle (ou image en mode trait), en informatique, est une image numérique composée d’objets géométriques individuels (segments de droite, polygones, arcs de cercle, etc.) définis chacun par divers attributs de forme, de position, de couleur, etc. Elle se différencie en cela des images matricielles (ou « bitmap »), qui elles sont constituées de pixels.

  Immeuble collectif :

Un immeuble collectif est un bâtiment qui comprend au moins deux logements. Certains bâtiments comportent plusieurs cages d’escalier. Au recensement, par convention, chaque cage détermine un immeuble. Dans l’enquête Logement, l’immeuble correspond à l’ensemble du bâtiment.

  Immunologie :

L’immunologie désigne une branche de la médecine qui a pour spécificité l’étude de l’immunité. L’immunité correspond à la capacité naturelle ou acquise par le corps humain à lutter contre un agent pathogène, appelé antigène, grâce à la mise en place de défenses immunitaires adaptées. Ces agents étrangers peuvent être des virus, des bactéries, des maladies auto-immunes, des champignons ou encore des allergies. Le processus de défense nécessite l’intervention d’anticorps et de globules blancs de type lymphocytes.

  Impacts de la pollution atmosphérique sur la santé :

On distingue les effets d’une exposition à court terme (« manifestations » aigües survenant dans des délais brefs après l’exposition) des effets d’une exposition à long terme (responsabilité de l’exposition à la pollution atmosphérique dans le développement de processus pathogènes au long cours qui peuvent conduire au final à un événement morbide ou même au décès). Les effets à court terme sont principalement des symptômes respiratoires et des pathologies cardio-vasculaires. La pollution est aussi un facteur majorant d’affections telles que l’asthme et les allergies. À ce jour, les études épidémiologiques concernant les effets de l’exposition à long terme à la pollution atmosphérique, plus complexes et lourdes à mettre en œuvre, sont moins nombreuses que celles concernant les effets à court terme. Mais les effets d’une exposition à long terme apparaissent plus importants que ceux à court terme. Les études qui ont été menées tendent à montrer des augmentations du risque de développer un cancer du poumon ou une maladie cardio-pulmonaire.

  Incinération (déchets) :

C’est une méthode de traitement thermique des déchets qui consiste en une combustion (technologie et température variant selon la nature du déchet) et un traitement des fumées. De cette technique résultent trois catégories de résidus : mâchefers, cendres et résidus d’épuration des fumées. La chaleur générée par l’incinération fait l’objet de valorisation énergétique (production d’électricité et de chaleur) dans la plupart des unités.

  Indice de qualité de l’air :

L’indice de qualité de l’air permet de caractériser de manière simple et globale la qualité de l’air d’une agglomération. Il est calculé chaque jour à partir de 4 polluants : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, poussières fines, ozone.

  Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) :

On appelle installation classée pour la protection de l’environnement, les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, soit pour l’utilisation rationnelle de l’énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés :

  • Déclaration (D) : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire
  • Autorisation (A) : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement.
  • Autorisation avec servitude (AS) : cela correspond à peu de chose près aux installations Seveso "seuil haut" au sens de la directive européenne. Ces installations présentent des risques technologiques.
  • Enregistrement (E) : régime intermédiaire d’autorisation simplifiée entre le régime de déclaration et celui d’autorisation, mis en place en 2009.

  Installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) :

Un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) est aujourd’hui appelé ISDND. Cette installation est un centre dans lequel on enfouit les déchets ultimes, c’est-à-dire les déchets qui ne peuvent plus être réduits d’avantage ; c’est-à-dire des déchets parmi lesquels toute matière valorisable a déjà été récupérée. Il s’agit d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) soumise à autorisation et réglementée. Une fois la capacité maximale atteinte, on procède à la fermeture des cellules en privilégiant un recouvrement qui encourage l’apparition de la végétation.

Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER ) :
Le Centre Atlantique couvre la façade Atlantique de la Loire-Atlantique jusqu’à la frontière espagnole. Il comprend l’implantation principale de Nantes et quatre stations côtières. Ses laboratoires contribuent à la réalisation des programmes nationaux de l’IFREMER dans deux grands domaines : l’environnement littoral et la santé d’une part, les ressources vivantes d’origine marine d’autre part. Il a une activité de recherche et de surveillance centrée sur cinq programmes de recherche nationaux : écosystèmes côtiers ; océan et santé ; approche éco-systémique de l’halieutique ; aquaculture durable. Il a une organisation des équipes scientifiques en départements de recherche et une activité d’expertise et de surveillance opérationnelle.L’article 8 de la Directive Cadre sur l’Eau 2000/60/CE (DCE) prévoit la mise en œuvre d’un programme de surveillance des masses d’eau, de manière à dresser un tableau cohérent et complet de l’état des eaux au sein de chaque bassin hydrographique. Les masses d’eau côtières et de transition sont des unités géographiques cohérentes qui ont été définies sur la base de critères physiques ayant une influence avérée sur la biologie. Ces critères ont permis également d’établir une typologie des masses d’eau. Le Ministère chargé de l’environnement pilote la mise en oeuvre de la DCE au niveau national. Il s’appuie pour cela sur l’ ONEMA qui assure la coordination technique du programme. Pour les eaux côtières et de transition, l’IFREMER est en charge du développement méthodologique des éléments de qualité avec le concours scientifique et technique des Universités, du Muséum National d’Histoire Naturelle et de plusieurs bureaux d’études. L’élément de qualité Poisson est développé par le Cemagref, les indicateurs hydromorphologiques par le BRGM. Les programmes de surveillance concernant les poissons, la chimie et l’hydromorphologie s’effectuent sous la responsabilité des Agences de l’eau. L’IFREMER assure le suivi des autres éléments de qualité (phytoplancton, algues macroscopiques, angiospermes, faune benthique invertébrée, paramètres physico-chimiques généraux)..

  Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) :

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est une direction générale du ministère de l’Économie et des Finances. Il collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l’économie et la société françaises. Ces informations intéressent les pouvoirs publics, les administrations, les entreprises, les chercheurs, les médias, les enseignants, les étudiants et les particuliers. Elles leur permettent d’enrichir leurs connaissances, d’effectuer des études, de faire des prévisions et de prendre des décisions. Pour satisfaire ses utilisateurs, l’Insee est à l’écoute de leurs besoins et oriente ses travaux en conséquence. L’Insee assure la coordination du service statistique public français. Il veille au respect du secret statistique. Il représente la France dans les instances communautaires et internationales chargées de l’harmonisation statistique.

  Institut national de recherche agronomique (INRA) :

L’Inra est un organisme de recherche scientifique publique, placé sous la double tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. L’Inra a été fondé en 1946, son statut est aujourd’hui celui d’un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). Ses recherches concernent les questions liées à l’agriculture, à l’alimentation et à la sécurité des aliments, à
l’environnement et à la gestion des territoires, dans une logique de développement durable.Les pouvoirs publics, les mondes agricoles et industriels, les associations de citoyens ou de consommateurs jouent un rôle clé dans l’orientation, le suivi et la valorisation des recherches. Ainsi, l’Inra mène une politique de partenariat active : avec les acteurs socio-économiques : entreprises, les organisations collectives agricoles, les collectivités territoriales, les pouvoirs publics qui sollicitent l’expertise de ses chercheurs aux plans national, européen et international. L’Inra occupe le 2e rang mondial et le 1er en Europe pour les publications en sciences agricoles et en sciences de la plante et de l’animal. Il entretient des partenariats scientifiques avec les grands instituts de recherche scientifique dans le monde, les universités, l’enseignement agronomique et vétérinaire, et s’engage dans la construction de l’espace européen de la recherche. Il développe de multiples collaborations et échanges avec la communauté scientifique internationale dans de nombreux pays en Europe, Amérique, Asie et Afrique.

  Intermodalité :

L’intermodalité désigne la pratique successive de différents modes de transport au cours d’un même déplacement.La multimodalité désigne la pratique alternative de différents modes de transport pour effectuer un ou plusieurs déplacements.Un pôle d’échanges est un aménagement qui vise à faciliter l’intermodalité.Un déplacement intermodal est un déplacement composé au moins de 2 trajets effectués à l’aide de plusieurs modes mécanisés. L’intermodalité est donc une affaire de modes mécanisés.

  Internet (accès) :

Selon l’observatoire du numérique, la France se situe au 8e rang européen, avec 82 % des ménages connectés à l’internet à domicile en 2013, contre 74 % en 2010 et 62 % en 2008. L’essentiel des accès à l’internet à domicile se fait par des connexions à haut débit, qui offrent plus de confort aux ménages. La France se situe au 10e rang dans l’UE, avec un taux de 78 % des ménages, contre 66 % en 2010 et 57 % en 2008. Les connexions par fibre optique sont encore rares (3 % de l’ensemble des connexions à l’internet en 2013 selon l’enquête du Crédoc, sans progression par rapport à 2012). Dans l’UE, 43 % des particuliers utilisent une connexion mobile (ordinateur portable, appareil de poche ou téléphone mobile) pour surfer sur le Web. La France se positionne au 8e rang, avec un particulier sur deux se connectant à Internet via une connexion mobile. Avec 66 % des internautes utilisant fréquemment Internet, c’est-à-dire chaque jour, la France se situe au 9e rang dans l’UE, au-dessus de la moyenne européenne (62 %). Dans l’UE, 72 % des particuliers utilisent régulièrement l’internet, en se connectant une fois par semaine. Ce taux varie significativement selon l’âge des utilisateurs : de 94 % des jeunes de 16 à 24 ans, 80 % des particuliers âgés de 25 à 54 ans et à 46 % des particuliers âgés de 55 à 74 ans. Le taux d’utilisateurs réguliers est de 78% en France, ce qui la place au 9e rang européen.

  Intrant (agriculture) :

En agriculture, les intrants sont l’ensemble des produits qui ne sont pas naturellement présents dans le sol et qui y sont rajoutés afin d’améliorer le rendement de la culture.Les intrants ont ainsi plusieurs fonctions :- améliorer la qualité du sol (c’est le cas des engrais, des activateurs de croissance, des amendements, etc.) ;- éliminer les ravageurs, ou les plantes invasives ou indésirables (adventice), grâce à des produits phytosanitaires (fongicides, herbicides, insecticides, etc.). Limiter les intrants dans les cultures est l’enjeu de l’agriculture raisonnée et de l’agriculture biologique.

  Inventaire forestier national (IFN) :

L’Inventaire forestier national (IFN) était un établissement public national français créé en 1958 chargé de l’inventaire permanent des ressources forestières nationales. Le 1er janvier
2012, il afusionné avec l’Institut géographique national (IGN) au sein de l’Institut national de l’information géographique et forestière.

  Irrigation :

L’irrigation est l’opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour en augmenter la production, et permettre leur développement normal en cas de déficit d’eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe, en particulier dans les zones arides. Selon le glossaire international d’hydrologie, l’irrigation c’est un apport artificiel d’eau sur des terres à des fins agricoles.