GLOSSAIRE
 

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publié le 17 mars 2016

  Taux de matière organique :

La matière organique du sol est constituée d’une fraction dite libre (résidus animaux et végétaux, substances organiques chimiquement bien définies, biomasse microbienne) et d’une fraction dite liée formée de produits relativement stables, adhérant à la fraction minérale, regroupés sous le terme d’humus. Le taux de matière organique du sol ne représente en général que quelques pourcents (0,5 à 10 %) de la masse du sol.

  Taux de motorisation :

Le taux de motorisation des ménages est le nombre moyen de voitures à disposition des ménages. A ne pas confondre avec le taux d’équipement. Selon l’INSEE, en 2012, les ménages multi motorisés représentent 36% de l’ensemble des ménages, contre 26% en 1990 et 16% en 1980. Le taux de motorisation est largement lié au revenu, à l’âge du chef de ménage, à la catégorie socioprofessionnelle, aux zones d’habitation et aux nombres de personnes composant le ménage. Plus de 90% des ménages habitant les zones rurales possèdent un véhicule, contre moins des deux tiers des ménages vivant en région parisienne (65% en 2011).

  Tellurique :

Qui a rapport à la terre, au sol.

  Teq CO2 :

Les émissions de gaz à effet de serre sont généralement exprimées en tonne équivalent CO2 (teq CO2), unité commune pour l’ensemble des gaz qui prend en compte leurs caractéristiques (durée de vie et capacité à réchauffer la planète).

  Terminal charbonnier :

Un terminal charbonnier est une infrastructure portuaire adaptée à la manutention du charbon pour le chargement ou déchargement des navires charbonniers.

  Terminal méthanier :

Un terminal méthanier est une infrastructure assurant la réception des navires méthaniers et le bon déroulement des chargements et déchargements des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL). C’est également au sein de cette infrastructure qu’intervient le processus de regazéification du GNL, avant que le gaz ne soit émis sur les réseaux de transport et de distribution nationaux de gaz.

  Terrain meuble (extraction) :

L’extraction en terrain meuble a lieu soit en milieu sec, soit en milieu hydraulique, selon le positionnement des couches de terrain extraites par rapport au niveau de la nappe phréatique.
En milieu sec : on exploite directement les granulats alluvionnaires avec les engins traditionnels de travaux publics tels que pelles ou chargeuses (bulldozers munis d’un large godet basculant). L’extraction peut avoir lieu en fouille (par le haut) ou en butte (par le bas) avec une progression latérale du front de taille.
En site immergé : l’extraction peut être réalisée par des engins flottants : drague à godets, à grappin ou drague suceuse. Dans le cas des sites immergés peu profonds, l’exploitation pourra avoir lieu depuis la rive avec des pelles à câbles équipées en dragueline, des pelles hydrauliques ou des excavateurs à godets. Le dragage ramène à la surface le « tout-venant » qui est ensuite chargé sur un bateau, sur camions ou sur bandes transporteuses en bord de rive.

  Terre arable :

Se dit d’une terre qui peut être labourée et cultivée. Les terres labourables comprennent les superficies en céréales, oléagineux, protéagineux (COP), betteraves industrielles, plantes textiles, médicinales et à parfum, pommes de terre, légumes frais et secs de plein champ, cultures fourragères, ainsi que les jachères. Par convention dans les enquêtes réalisées par le Service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère en charge de l’agriculture, les terres arables comprennent, en plus des surfaces précédentes, les terres en cultures maraîchères et florales et les jardins familiaux des exploitants.

  Teruti-Lucas :

Il s’agit de l’enquête "Utilisation du territoire - TERUTI-LUCAS". Les services de statistique agricole réalisent des enquêtes sur l’occupation du territoire. Jusqu’en 2004, il s’agissait de l’enquête Teruti, aujourd’hui remplacée par l’enquête Teruti-Lucas. Teruti-Lucas est l’adaptation de l’enquête annuelle Teruti au cahier des charges européen « Lucas ». Cette enquête a donc une double origine : Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et des Affaires Rurales et Eurostat.
Des points sont tirés au hasard sur une trame de points quadrillant l’ensemble du territoire. Pour chaque point, l’enquêteur relève chaque année en mai-juin l’occupation ainsi que l’utilisation du territoire. Les photos aériennes, bases de l’enquête Lucas, sont espacées de 3 kilomètres. Sur chaque photo, les points à visiter sont équidistants de 300 mètres.
Les objectifs de cette enquête sont de :

  • disposer de données sur l’occupation et l’évolution des territoires qu’ils soient agricoles ou non ;
  • collecter quelques données environnementales : sols, traces d’érosion, type de végétation particulière, etc.
    La nomenclature d’occupation du sol a été modifiée par rapport à celle de Teruti (éclatements ou regroupements de postes). La taille de l’échantillon a été réduite (310.000 points au lieu de 600.000). Il n’est donc pas possible de reconstituer les anciennes séries dans la nouvelle nomenclature.
    Par ailleurs l’enquête de 2005 a été réalisée sur un échantillon restreint (150.000 points), avant la montée en puissance de 2006, pour laquelle tout l’échantillon a été interrogé. Les résultats de 2005 sont donc a prendre avec précaution.

  Titre minier :

Le Code minier donne à un exploitant la possibilité de pratiquer des travaux d’exploration, via entre autres l’obtention d’un permis exclusif de recherches, d’une autorisation de prospections préalables ou d’une autorisation de recherches de gîtes géothermiques, et d’exploiter une mine, via l’obtention d’une concession d’exploitation, et ce, même en l’absence de l’autorisation du ou des propriétaires du sol. Le titre minier permet la reconnaissance des droits immobiliers du découvreur (dit l’ « inventeur ») d’un gisement de mine mais n’autorise pas l’ouverture des travaux en vue de l’exploitation (faisant l’objet d’une procédure à part entière). Le titre minier est délivré par le ministre chargé des mines au demandeur qui a notamment justifié de ses capacités techniques et financières pour le valoriser. Dans le droit minier, c’est dans la procédure d’ouverture de travaux que l’on vérifie la prise en compte de la sensibilité de l’environnement du projet et que l’on propose les prescriptions adaptées à la protection de l’environnement du site.

  Tonne équivalent pétrole (Tep) :

C’est l’unité de mesure de l’énergie utilisée par les économistes de l’énergie pour comparer les énergies entre elles. C’est l’énergie produite par la combustion d’une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ 11 600 kWh. On utilise le joule ou la tonne d’équivalent pétrole (tep) pour comparer des formes d’énergie différentes.

  Tour aéroréfrigérante :

Une tour aéroréfrigérante ou tour de refroidissement ou TAR, est une installations de refroidissement évaporatif par dispersion d’eau dans un flux d’air généré par ventilation mécanique ou naturelle. Le principe de fonctionnement est le suivant : l’évaporation d’une partie de l’eau en circulation permet d’évacuer la chaleur ; du fait de l’évaporation d’une partie de l’eau, les concentrations en « sels » dans l’eau de la tour sont en augmentation par rapport à l’eau d’appoint ; il convient dès lors de maintenir un taux de concentration constant en gérant la purge de déconcentration, et en adaptant le traitement de l’eau, afin d’éviter les dépôts et/ou la corrosion.

  Tourbière :

Ces écosystèmes se caractérisent, en premier lieu, par un sol saturé en permanence d’une eau stagnante ou très peu mobile privant de l’oxygène nécessaire à leur métabolisme les micro-organismes (bactéries et champignons) responsables de la décomposition et du recyclage de la matière organique. Dans ces conditions asphyxiantes (anaérobiose), la litière végétale ne se minéralise que très lentement et très partiellement. Elle s’accumule alors, progressivement, formant un dépôt de matière organique mal ou non décomposée : la tourbe.

  Trait de côte :

Le trait de côte est une ligne qui marque la limite jusqu’à laquelle peuvent parvenir les eaux marines ; c’est-à-dire la limite la plus extrême que puissent atteindre les eaux marines, c’est à dire l’extrémité du jet de rive lors des fortes tempêtes survenant aux plus hautes mers de vives eaux. Elle est définie par le bord de l’eau calme lors des plus hautes mers possibles.

  Trame verte et bleue :

La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques. La Trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées en région par les schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) ainsi que par les documents de l’État, des collectivités territoriales et de leurs groupements. Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire.
La Trame verte et bleue contribue à l’état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eau. Elle s’étend jusqu’à la laisse de basse mer et dans les estuaires, à la limite transversale de la mer.
Les continuités écologiques constituant la Trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques.

  Trichloroéthylène :

C’est un solvant. À côté des risques d’intoxications aiguë et chronique, il présente des effets cancérogènes probables pour l’homme. La CE l’a reclassifié T/R45 c’est-à-dire ’’Toxique/Peut causer le cancer’’, au lieu de Xn/R40 ou ’’Nocif/Effet cancérogène suspecté-preuves insuffisantes’’. Ce nouvel étiquetage comme ’’CMR’’ entraîne des limitations et prescriptions renforcées, mais pas d’interdiction pour les professionnels. Le Trichloréthylène est encore utilisé dans l’industrie comme solvant (dégraissage de pièces métalliques, nettoyage à sec, extraction,…), vu ses performances et son ’’ininflammabilité’’. La tendance actuelle est de le remplacer par du tétrachloréthylène, par du chlorure de méthylène ou dichlorométhane, d’autres dérivés d’hydrocarbures (cétones, alcools,…), ou par certains fluoroalcanes.

  Turbidité :

Diminution de la transparence de l’eau causée par la présence de fines particules en suspension