GLOSSAIRE
 

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publié le 17 mars 2016

  Gaz à Effet de Serre (GES) :

Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre.Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) parmi lesquels figurent : la Vapeur d’eau (H2O), le Dioxyde de carbone (CO2), le Méthane (CH4), l’Ozone (O3), le Protoxyde d’azote (N2O), l’Hydrofluorocarbures (HFC), le Perfluorocarbures (PFC) et l’Hexafluorure de soufre (SF6).Afin de limiter l’accentuation de l’effet de serre et la hausse des températures à la surface de la planète, des politiques de réduction ou de limitation d’émissions de certains GES ont été mises en place par de nombreux pays dont la France notamment dans le cadre du protocole de Kyoto.

  Gaz fluorés :

Les gaz fluorés sont largement répandus dans les conditionnements d’air, les réfrigérateurs, les mousses isolantes,… S’ils s’échappent dans l’atmosphère, leurs effets nocifs peuvent durer des centaines, voire des milliers d’années. Leur nocivité ou potentiel de réchauffement planétaire est graduée sur une échelle qui peut aller de 1 (pour le CO2) à plus de 20 000 pour l’hexafluorure de soufre (SF6).

  GEOANJOU :

GEOANJOU est une plateforme de catalogage, de visualisation et de téléchargement de données géographiques mise en place par Conseil général du Maine-et—Loire. C’est un outil à destination des organismes publics et des partenaires du Conseil général. Il a été réalisé en étroite collaboration avec GEOPAL.

  GEOPAL :

L’État et la Région des Pays de la Loire ont inscrit au Contrat de Projets État-Région (C.P.E.R.) pour 2007-2013, la création d’un programme commun de l’information géographique pour les acteurs publics des Pays de la Loire. Il s’intitule GÉOPAL pour portail géographique des Pays de la Loire.Ce programme a pour but de fédérer leurs actions dans le champ de l’information géographique dans le respect des initiatives de chacun et en cohérence avec les projets nationaux.L’intégralité du portail est ouvert depuis le 30 mai 2011 à l’ensemble des acteurs de la sphère publique, producteurs et/ou utilisateurs d’information géographique. L’accès à l’ensemble des services est gratuit mais conditionné par la signature d’une charte qui fixe les modalités de fonctionnement du portail. Cette charte définit les droits et devoirs de chaque partenaire pour l’accès au portail et son utilisation.L’action de GÉOPAL porte prioritairement sur :

  • le partage de l’information géographique entre les services de l’État, les collectivités locales et les établissements publics ;- la mutualisation des outils communs nécessaires à ce partage ;
  • le développement de l’animation et de la réflexion sur les thèmes transversaux ;
  • la coordination des actions structurantes qui émergent actuellement sur les territoires.
    La création du portail géomatique régional, plate-forme de services web, a favorisé l’accroissement de la visibilité des actions conduites aux différentes échelles du territoire par les acteurs publics en Pays de la Loire.

  Géothermie :

Il s’agit de récupérer l’énergie stockée sous la surface de la Terre et de s’en servir pour chauffer les bâtiments ou produire de l’électricité. Il existe deux modes d’exploitation de la chaleur du sous-sol : la production de chaleur et la production d’électricité.Avec la géothermie à très basse (température inférieure à 30° C) et basse énergie (température entre 30 et 90° C), on récupère la chaleur du sous-sol pour l’exploiter directement ou grâce à des pompes à chaleur. Elle servira à chauffer des maisons, des immeubles, des piscines…Avec la géothermie à haute énergie (températures supérieures à 150° C), on exploite des zones naturellement plus chaudes où la vapeur d’eau, extraite du sous-sol, alimente des turbines pour produire de l’électricité.

  Gisement (déchets) :

C’est la quantité, avec une répartition par nature, des déchets ménagers ou industriels produits et collectés pour un territoire défini : ville, région, zone industrielle, etc..

  Golfe de Gascogne :

Il correspond à la zone marine située à l’est d’une ligne reliant la pointe de la Bretagne aux environs de 48°30’N au nord ouest de la Péninsule ibérique (Cap Finistère). Il fait la transition entre l’important plateau Celtique au nord de l’Europe et celui étroit de la côte nord de l’Espagne. Il est caractérisé par un vaste plateau continental, dont la largeur décroît progressivement vers le Sud puisqu’elle passe de 180 km environ au large de la Bretagne sud, à 55 km dans les Landes pour atteindre seulement 2 km au niveau du canyon sous-marin (Gouf) de Capbreton. La pente moyenne du plateau continental augmente donc sensiblement vers le sud. Les fonds sont recouverts de sable et de vase sur un substrat graveleux.

  Granulats :

Les granulats sont des fragments de roches, c’est-à-dire des sables et graviers, dont la taille varie de 0 à 125 millimètres, et qui sont utilisés pour la construction et les travaux publics. On distingue 3 types principaux :

  • Les granulats alluvionnaires proviennent de gisements de matériaux non consolidés. Le gisement le plus habituel est celui du lit ou de l’ancien lit d’une rivière constitué de sables et de galets. En fonction de la situation du gisement par rapport à la hauteur du cours d’eau ou de la nappe phréatique de l’endroit, l’exploitation du granulat aura lieu « à sec » ou « dans l’eau ».
  • Les granulats de roches massives proviennent de formations géologiques consolidées telles que le calcaire, le granit ou le basalte. L’exploitation s’effectue à flanc de coteau ou en puits et nécessite souvent l’utilisation d’explosifs pour pouvoir détacher la roche.
  • Les granulats de recyclage et artificiels sont produits, depuis quelques années, en concassant des matériaux de démolition issus des bâtiments (béton), ou des chaussées (enrobés) et des sous-produits de l’industrie (mâchefers, soit le résidu solide de la combustion des déchets urbains dans les usines d’incinération…).

  Grenelle de la mer :

Le Grenelle de la Mer complète les engagements du Grenelle de l’Environnement qui concernent la mer et le littoral, et couvre un champ plus large sur la thématique de la mer et de sa contribution
au développement d’activités durables. Il contribue à la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en identifiant des objectifs et des actions à court, moyen et long termes.Cette politique maritime, qui concerne tous les champs de l’action gouvernementale, formalise l’ambition de la France pour la mer et les activités maritimes.

  Grenelle de l’environnement :

C’est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre 2007, visant à prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable. Le terme « Grenelle » renvoie aux accords de Grenelle de mai 68, et désigne par analogie un débat multipartite réunissant des représentants de l’État, des collectivités territoriales, des syndicats représentatifs des salariés, des entreprises et des associations, dans une gouvernance à cinq.Il a donné lieu à une loi dite Grenelle I adopté le 23 juillet 2009. Cette loi décline en programme les engagements du « Grenelle de l’environnement ». C’est une loi « de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle des 268 engagements de l’État et de la nation (Trame Verte et Bleue, l’agriculture à Haute Valeur Environnementale, primauté du principe de prévention des déchets…) retenus parmi les propositions plus nombreuses encore faites en 2007 par les ateliers du Grenelle de l’environnement. Elle les a organisé et reformulé juridiquement.La loi Grenelle II du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement complète, applique et territorialise la Loi Grenelle I . Elle en décline plus concrètement les orientations en de nombreuses mesures techniques, qui concernent les domaines (ou secteurs) suivants : Bâtiment et Urbanisme ; Transport ; Énergie-climat ; Biodiversité/Trame verte et bleue ; Santé-environnement ; Gouvernance.

  Grève (bord de l’eau) :

C’est une portion dégagée d’un rivage, de faible pente, constituée de matériaux grossiers ( sable, gravier ou galets).

  Groupe d’étude et d’observation sur les dragages et l’environnement (GEODE) :

Le groupe d’études et d’observations sur les dragages et l’environnement (GEODE) a proposé des valeurs guides exprimées en mg/kg de sédiment sec (SS) N1 et N2 pour les métaux et les PolyChloroBiphényles dans les sédiments destinés à l’immersion.Au-dessous du niveau N1, l’impact potentiel est jugé neutre ou négligeable, les valeurs observées se révélant comparables aux bruits de fond environnementaux.Entre les niveaux N1 et N2, une investigation complémentaire peut s’avérer nécessaire en fonction du projet considéré et du degré de dépassement du niveau 1. Des tests sont alors pratiqués pour évaluer la toxicité globale des sédiments.Au delà du niveau N2, une investigation complémentaire est généralement nécessaire car des indices peuvent laisser présager un impact potentiel de l’opération. En fonction des résultats obtenus, l’immersion est susceptible d’être interdite et la mise en place de solutions alternatives encouragées. Une étude d’impact approfondie est alors jugée indispensable.

  Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) :

Le GIEC a été créé en 1988 par deux institutions des Nations unies : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Cet organisme intergouvernemental est ouvert à tous les pays membres de ces deux organisations.Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique et objective, l’information scientifique, technique et socio-économique disponible en rapport avec la question du changement du climat. Ces informations sont sélectionnées parmi les études effectuées par des organismes pluridisciplinaires internationaux et publiées dans des revues scientifiques. Le GIEC travaille à dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la communauté scientifique et à identifier les limites d’interprétation des résultats. La compréhension des fondements scientifiques du changement climatique provoqué par l’homme doit permettre d’en établir les conséquences et d’envisager des stratégies d’adaptation et d’atténuation.

  Groupement d’intérêt scientifique sol (GIS Sol) :

Créé en 2001, son objectif est de constituer et de gérer un système d’information sur les sols de France, par rapport à leur distribution spatiale, leurs propriétés et l’évolution de leurs qualités.