GLOSSAIRE
 

B

publié le 17 mars 2016

  Bailleur social :

Un bailleur est un propriétaire - personne physique ou morale - donnant à un locataire la jouissance de son bien contre le versement d’un loyer. Dans le cas d’un bailleur dit « social », compris comme personne morale, par exemple un office public ou une S.A d’HLM, les loyers en question sont modérés par différents dispositifs, afin d’être rendus accessibles à des publics aux faibles revenus.

  Banc de maërl :

Le maërl est un sédiment marin, un sable, constitué par deux espèces d’algues rouges appartenant à l’ordre des Corallinales, Lithothamnium corallioides et Phymatolithon calcareum.

  Banc d’hermelles :

Les récifs d’hermelles, formés par l’agrégation de tubes de l’annélide polychète Sabellaria alveolata, se rencontrent très localement dans les niveaux moyens et inférieurs de la zone de balancement des marées. A l’origine, les tubes sableux sont fixés sur des substrats durs (affleurements rocheux, cailloutis et galets, débris coquilliers) et s’agglomèrent pour former des récifs qui peuvent atteindre quelques dizaines de mètres de diamètre et plusieurs décimètres de hauteur, et qui se regroupent en bancs parfois sur plusieurs hectares. Ces concrétions sont rares sur les côtes françaises et sont limitées à quelques sites majeurs sur le littoral Manche-Atlantique : baie du Mont Saint-Michel, Vendée et Pays Basque. Lorsqu’elles sont bien développées, ces formations forment un habitat d’une grande complexité architecturale qui favorise la richesse biologique.

  Banlieue :

Ensemble des communes d’une agglomération hors la ville centre. Selon l’INSEE, les communes qui ne sont pas villes-centres constituent la banlieue de l’unité urbaine.

  Barrage :

Un barrage est un ouvrage artificiel ou naturel (causé par l’accumulation de matériaux à la suite de mouvements de terrain) établi en travers du lit d’un cours d’eau, retenant ou pouvant retenir de l’eau. Les barrages artificiels doivent être placés dans des cuvettes géologiquement étanches. Ils sont composés d’un corps conçu de manière spécifique à chaque type d’ouvrage, reposant sur une fondation étanche ou rendue étanche en amont. Des ouvrages annexes lui sont associés, tels que les évacuateurs de crues, les prises d’eau, les turbines, les vidanges de fond, etc. Il est destiné à réguler le débit du cours d’eau et/ou à en stocker l’eau pour différents usages tels que : contrôle des crues, irrigation, industries, hydroélectricité, pisciculture, réserve d’eau potable, etc.. Quand le barrage est submersible, on parle plutôt de chaussée, seuil ou de digue ; ce dernier terme est également préféré à celui de barrage lorsqu’il s’agit de canaliser un flot et non de créer une étendue d’eau stagnante.

  BASIAS :

Inventaire historique des sites industriels et activités de service réalisé par le BRGM pour le Ministère en charge de l’écologie.

  Bas-marais :

Le bas-marais est une formation herbacée qui, du fait de l’excès permanent d’eau de la nappe phréatique ou de ruissellement, présente une couverture végétale adaptée à l’humidité.Les bas-marais sont alimentés, outre les eaux de pluie, par des eaux plus riches en éléments nutritifs tels que la nappe phréatique, les eaux de ruissellement et les inondations temporaires.La végétation des bas-marais reflète les fluctuations du niveau de l’eau et se diversifie selon les différentes propriétés chimiques de l’eau. On y rencontre différentes associations végétales : roselière, marais à grandes laîches, marais à petites laîches, prairie à molinie, prairie humide à populage, mégaphorbiaie humide.La flore des bas-marais est dépendante des milieux pauvres en éléments nutritifs et très humides. Elle nécessite d’un entretien régulier (par ex. une fauche tardive) afin de se maintenir et éviter l’embroussaillement du milieu.Les bas-marais font souvent l’objet d’une exploitation agricole. Les productions intensives menacent la conservation de ces milieux à cause de l’engraissement par les fumures, le drainage des parcelles et la fauche trop précoce des litières qui nuisent à la diversité des espèces.

  BASOL :

Base de données du Ministère en charge de l’écologie des sites pollués ou potentiellement pollués qui appellent une action de l’administration. BASOL est une base de donnée (BD) qui offre aux internautes la possibilité d’effectuer des recherches géographiques (site, commune, département et région). De plus, pour chaque site identifié un accès est proposé à une fiche descriptive de l’état du site (couleurs), de ses caractéristiques, des actions engagées. Par ailleurs, à travers BASOL le ministère met à disposition la liste des sites pollués recensés par les pouvoirs publics, faisant l’objet d’une action. Cette base est le prolongement des importantes actions de recensement entamées au début des années 1990 ; dans ce cadre, de nombreux diagnostics ont été réalisés au cours de la décennie passée pour connaître les problèmes posés par ces sites et mettre en place les mesures afin qu’ils ne soient pas générateurs de risque compte tenu de l’usage qui en est fait.

  Bassin aquitain :

Bassin sédimentaire du sud-ouest de la France, ouvert sur l’Atlantique, entre le Massif armoricain, au nord, le Massif central, à l’est, et les Pyrénées, au sud. Il est constitué par des dépôts détritiques provenant de l’érosion des massifs montagneux environnants (Massif armoricain, Massif central et chaîne pyrénéenne) et par des dépôts sédimentaires marins. Les dépôts détritiques se sont déposés dans les dépressions, les lacs, les marécages et sur les formations calcaires existantes.Il est formé surtout de plateaux à prédominance calcaire et de collines, correspondant en majeure partie au bassin hydrographique de la Garonne. Il possède un climat océanique se dégradant vers l’est, avec des affinités méridionales (chaleur de l’été).

  Bassin de la Loire :

Le bassin de la Loire est un bassin versant situé en France, qui comprend le système hydrologique de son fleuve principal, la Loire. Le bassin versant de la Loire mesure 117 000 km², soit plus de 20% du territoire national. Il couvre 9 Régions, 30 Départements et 5 600 communes. Le bassin de la Loire recouvre des terrains imperméables, dépourvus de grandes nappes souterraines, dans le Massif Central, des plaines sédimentaires au sud du bassin parisien, et traverse à nouveau des terrains peu perméables à l’aval.La Loire est un fleuve long de 1 020 kilomètres qui prend sa source à l’est du Massif central, au pied sud du mont Gerbier de Jonc (1551 m d’altitude). Sa confluence avec l’Allier en amont de Nevers gonfle sa taille (il y voit son débit doubler). Il se jette dans l’Océan Atlantique par un estuaire situé au niveau de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique.

  Bassin de vie :

Le découpage de la France « en bassins de vie » a été réalisé pour faciliter la compréhension de la structuration du territoire de la France métropolitaine. Le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants.Les services et équipements de la vie courante servant à définir les bassins de vie sont classés en 6 grands domaines : services aux particuliers ; commerce ; enseignement ; santé ; sports, loisirs et culture ; transports.Les bassins de vie sont classés en trois groupes :

  • bassin de vie urbain : la population classée dans les mailles urbaines représente plus de 80 % de la population totale du bassin de vie ;
  • bassin de vie intermédiaire : la population classée dans les mailles urbaines représente entre 50 % et 80 % de la population totale du bassin de vie ;
  • bassin de vie rural : la population classée dans les mailles urbaines représente moins de 50 % de la
  • population totale du bassin de vie.
    En 2012, 1 666 bassins de vie structurent le territoire français, dont 1 644 en France métropolitaine et 22 dans les DOM. Chaque bassin de vie est construit autour d’un pôle de services qui dispose au moins de la moitié des équipements de la gamme intermédiaire, comme les supermarchés, les collèges et les postes de police ou de gendarmerie. La quasi-totalité des 1 666 bassins de vie héberge par ailleurs tous les types d’équipements de proximité comme les commerces de proximité, les écoles ou encore les professionnels de la médecine de premier secours. Selon les critères utilisés par la Commission européenne, les trois quarts des bassins de vie français sont ruraux. Ils concentrent plus des deux tiers des communes françaises, soit 78% de la superficie du pays, mais seulement 31% de sa population ; leur densité de population est huit fois moindre. Toutefois, depuis dix ans, la population des espaces ruraux a augmenté 1,5 fois plus vite qu’en milieu urbain.

  Bassin hydrographique :

La France se découpe en 6 bassins hydrographiques, le bassin Rhône-Méditerranée-Corse, Adour-Garonne, Seine-Normandie, Rhin-Meuse, Artois-Picardie et Loire-Bretagne. Ils correspondent respectivement aux cinq grands fleuves français (Rhône, Rhin, Loire, Seine et Garonne), auxquels s’ajoute la Somme. Le territoire des Pays de la Loire est situé sur le bassin hydrographique Loire-Bretagne.Le bassin hydrographique est le territoire drainé par des eaux souterraines ou superficielles qui se déversent dans un collecteur principal (cours d’eau, lac) et délimité par une ligne de partage des eaux. On le nomme aussi bassin versant.

  Bassin Loire-Bretagne :

Il regroupe le bassin de la Loire et de ses affluents, de la Vilaine et des côtiers bretons, ainsi que celui des côtiers vendéens. Il couvre une surface de 155 000 km², c’est-à-dire 28 % du territoire français.La directive cadre sur l’eau (DCE) prévoit la définition de plans de gestion par district hydrographique. Le bassin Loire-Bretagne identifié comme district. Dans chaque district, un plan de gestion définit les objectifs et un programme de mesures pour les atteindre.

  Bassin parisien :

Unité géologique de France, formée de sédiments, qui s’étend entre le Massif central, les Vosges, l’Ardenne, l’Artois et le Massif armoricain. C’est un bassin sédimentaire formé par dépôt, au fond de la mer, de calcaire, minéraux, squelettes d’animaux et restes de végétaux. Ces dépôts forment un empilement de roches sédimentaires alternativement meubles et rigides se relevant vers la périphérie. Les roches sédimentaires sont disposées en auréoles concentriques et empilées les unes sur les autres comme des assiettes. Elles sont ordonnées selon leur âge : des plus récentes au centre aux plus anciennes en périphérie. Ces roches ont été déposées sur des zones de faible altitude régulièrement envahies par la mer lors des périodes de haut niveau marin (suite à l’effondrement du terrain ou liées à un réchauffement de la planète, par exemple) ou évacuées par la mer lors des périodes de bas niveau marin (suite à l’élévation du terrain ou refroidissement climatique). Elles témoignent donc des mouvements de va-et-vient des océans au cours des temps géologiques. Elles reposent en profondeur sur des roches essentiellement granitiques, désignées sous le terme de socle, dont elles constituent la couverture.Le Bassin parisien offre une grande diversité de climats. Le nord-ouest se caractérise par des hivers relativement doux, des étés frais et des précipitations abondantes. Le sud-est et l’est sont marqués par des hivers nettement plus froids, des étés chauds. Le centre et le sud du Bassin ont pour particularité essentielle la sécheresse : ces régions reçoivent moins de 600 mm de pluies.

  Bassin sédimentaire :

C’est une dépression de forme et de taille plus ou moins variable située sur un continent ou à sa bordure dans laquelle de grande qualité de sédiments, en général marins, se sont déposés ou se déposent encore. Avec l’accumulation des sédiments, le fond du bassin s’enfonce (phénomène de subsidence) ce qui permet à d’autres couches de se déposer. La sédimentation peut durer des dizaines de millions d’années tout en changeant de caractéristiques. Ainsi les couches sédimentaires du bassin Parisien se sont déposées depuis le trias et jusqu’à la fin du tertiaire, pour la partie centrale, soit 200 millions d’années.

  Bassin versant :

Surface réceptrice des eaux d’un cours d’eau délimitée par la ligne de crête encore appelée ligne de partage des eaux. Le bassin versant est l’unité de gestion la plus cohérente en matière de gestion et de politique de l’eau et bien évidemment de reconquête de la qualité de l’eau. Une commune peut avoir sur son territoire plusieurs bassins versants.A l’intérieur du bassin versant, toutes les eaux tombées alimentent un même exutoire : cours d’eau, lac, mer, océan, etc.. Chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins élémentaires (parfois appelés « sous-bassin versant ») correspondant à la surface d’alimentation des affluents se jetant dans le cours d’eau principal.

  Bathymétrie :

La bathymétrie est l’étude des profondeurs marines des étages d’un océan (ou d’une mer) ou, en eau douce, d’un lac. En d’autres termes, la bathymétrie est l’équivalent sous-marin à l’hypsométrie ou de la topographie terrestre. Les mesures bathymétriques, ou hydrographiques, établissent des cartes qui sont généralement produites pour aider à la sécurité de la navigation de surface ou sous-marine, et montrent habituellement les reliefs sous-marins, telles qu’une fosse océanique, ou de terrain comme des lignes de contour (appelées contours de profondeur ou isobathes) et des profondeurs sélectionnées (sondages), et généralement aussi pour fournir une information de surface pour la navigation littorale.

  Bâti dur et bâti léger :

D’après la description de l’IGN, un bâtiment en dur est défini « comme étant attaché au sol par des fondations et fermé sur les 4 côtés ou comme un bâtiment industriel. Une constructionlégère est une structure légère non attachée au sol par l’intermédiaire de fondations ou un bâtiment quelconque ouvert sur au moins un côté. »

  Bâtiment à énergie positive (BEPOS) :

Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) est un bâtiment qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de consommation est généralement considérée sur une période lissée d’un an. Si la période est très courte, on parle plutôt de bâtiment autonome. Il s’agit généralement d’un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie

  BD-Topo :

C’est la description métrique en trois dimensions du territoire et de ses infrastructures qui sert de référence pour analyser, situer et représenter tous types de données dans leur contexte géographique. Cette information est mise à jour en permanence pour rester d’actualité avec la réalité du terrain. Elle permet de couvrir de manière cohérente et adaptée les différentes entités géographiques et administratives, sur tout le territoire national.Elle est exploitable par les logiciels de traitement les plus courants et représente le socle nécessaire au fonctionnement des systèmes d’information des collectivités locales de la commune à la région. Elle est aussi un élément indispensable à la conception, au fonctionnement et à l’évaluation de nombreux services pour ces collectivités.De manière plus précise, elle comprend un ensemble de données de précision métrique et pour lesquelles on cherche la meilleure exhaustivité possible dans le cadre de la définition des objets. Il s’agit de l’ensemble :

  • du réseau routier revêtu ;
  • du réseau ferroviaire ;
  • du réseau électrique de transport (haute et très haute tension) ;
  • du réseau hydrographique dont la continuité est assurée au mieux sauf en zones plates ;
  • des bâtiments.

  Benzène (C6H6) :

C’est un hydrure de carbone insaturé, de molécule cyclique (famille des hydrocarbures). Il se présente sous forme d’un liquide incolore, très mobile, volatil, d’odeur caractéristique très pénétrante. C’est un solvant utilisé pour le dégraissage, la préparation des vernis, l’industrie des matières colorantes, des parfums, etc. Il est facilement inflammable et toxique.L’ingestion ou l’inhalation peuvent causer des nausées, des maux de tête, des étourdissement ou des pertes de connaissance. Il est extrêmement cancérigène et nécessite à ce titre le port de blouse, gants, lunettes de protection, hotte ventilée.

  Berge :

La berge est la partie du terrain qui borde un cours d’eau ou un plan d’eau. Une berge matérialise la partie hors d’eau de la rive d’une rivière, d’un fleuve, d’un torrent, d’un lac, d’une mer, d’un océan, …Une berge est caractérisée par sa forme transversale avec des berges en pente douce, berge abrupte, …, puis sa composition (sableuse, …), sa végétation, etc. Longueur de terrain ascendant en bordure d’un plan d’eau, en particulier un cours d’eau.En écologie des eaux douces, la berge distingue l’emplacement d’une zone riveraine des habitats, le long du plateau et de bas rivière et des lits de cours d’eau.

  Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) :

Un Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est une méthode visant à quantifier les émissions des principaux gaz à effet de serre qui peut être appliquée soit à l’échelle d’un produit soit à l’échelle d’une entité particulière (entreprise, administration territoriale, État). À l’échelle du produit, la méthode consiste à quantifier les émissions du produit tout au long de son cycle de vie. Elle peut être réalisée dans le cadre d’une étude plus large, tenant compte d’autres impacts environnementaux, comme les analyses de cycle de vie (ACV) également appelées empreinte-produit. Ces études sont de plus en plus réalisées dans le cadre de démarche d’éco-conception car elles permettent de comparer les performances environnementales de produits, procédés ou projets rendant le même service, sans ignorer les éventuels « déplacements de pollution liés aux différentes alternatives ».À l’échelle d’une entité, le bilan de gaz à effet de serre vise à quantifier les émissions liées aux activités de l’organisation sur une période donnée (généralement une année).Ce bilan est produit par ou pour l’entité qui le souhaite ou le doit (entreprise ou collectivité territoriale), pour son propre compte et à son échelle territoriale et de compétence, et, de plus en plus souvent aussi à titre d’information environnementale et d’outil d’aide et de conseil. Par ailleurs, les collectivités réalisent leurs bilans de gaz à effet de serre dans le cadre de la mise en oeuvre du volet Climat de leurs Agenda 21 locaux.

  Biodiversité :

La biodiversité, c’est tout le vivant et la dynamique des interactions en son sein. Plus précisément, c’est l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, être humains, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et les interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, et, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie. La vie sur terre comprend trois aspects interdépendants :

  • la diversité des espèces (dont l’espèce humaine). On estime aujourd’hui à plus de 10 millions le nombre d’espèces d’êtres multicellulaires, mais seulement 1,8 millions ont déjà été identifiées,
  • la diversité des individus (diversité des gènes) au sein de chaque espèce,
  • la diversité des milieux de vie (écosystèmes) : des océans, prairies, forêts… au contenu des cellules (des parasites peuvent notamment y vivre) en passant par la mare au fond du jardin…
    La biodiversité est le produit de plus de 3 milliards d’années d’évolution et constitue un patrimoine naturel et une ressource vitale dont l’humanité dépend de multiples façons.

  Biogaz :

C’est un gaz résultant du processus de dégradation biologique des matières organiques en l’absence d’oxygène. Il contient une forte proportion de méthane (50 %) et possède donc un fort potentiel calorifique et énergétique. Il est produit dans les centres de stockage, dans les méthaniseurs et dans les digesteurs de boues de stations d’épuration. Il doit être capté pour éviter les nuisances odeurs et contribution à l’effet de serre. Une fois capté, il peut être valorisé car il constitue une source d’énergie qui se substitue à l’énergie fossile.

  Biogéographique :

Terme relatif à la répartition géographique actuelle ou passée des organismes vivants et les causes de cette répartition.

  Biomasse :

La biomasse est l’ensemble de la matière organique d’origine végétale ou animale. Les principales formes de l’énergie de biomasse sont : les biocarburants pour le transport (produits essentiellement à partir de céréales, de sucre, d’oléagineux et d’huiles usagées) ; le chauffage domestique (alimenté au bois) ; et la combustion de bois et de déchets dans des centrales produisant de l’électricité, de la chaleur ou les deux.

  Bloom :

Mot anglais traduisible par efflorescence algale. Augmentation relativement rapide de la concentration d’une (ou de quelques) espèce(s) de phytoplancton dans un système aquatique qui se manifeste généralement par une coloration de l’eau (rouge, brun-jaune ou vert). Ce phénomène est visible en eaux douces ou marines.

  Boire :

Annexe hydraulique du cours d’eau (généralement correspondant à un ancien bras fonctionnel). Le contour de ces milieux aquatiques est souvent imprécis du fait de l’extension et de la faible pente de leurs berges.

  Bon état (des masses d’eau) :

Objectif à atteindre pour l’ensemble des eaux en 2015, conformément à la directive cadre sur l’eau 2000/60/CE, sauf en cas de report de délai ou de définition d’un objectif moins strict. Le bon état d’une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins "bons". Le bon état d’une eau souterraine est atteint lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins "bons".

  Boue d’épuration :

Les boues d’épurations sont des résidus du traitement des effluents liquides par des stations d’épuration. Ces boues sont constituées de matières organiques et de matières minérales.Les boues d’épuration sont caractérisées par leur taux de matière sèche et leur taux de matière organique. Ces deux paramètres dépendent du mode de traitement des effluents (boues activées, lagunage, etc..). Ce type de résidu peut être valorisé par épandage agricole, sous forme d’amendement fertilisant, par méthanisation avec production de biogaz, par compostage ou par incinération avec cogénération. En fonction de leurs destinées, les boues subissent différents traitements pour réduire leur teneur en eau, pour les stabiliser et empêcher leur fermentation et pour réduire les risques de contamination biologique. Si les infrastructures ou les caractéristiques des boues ne permettent pas cette valorisation, elles sont placées en centre de stockage.

  BTP :

Le secteur économique du bâtiment et des travaux publics (BTP) regroupe toutes les activités de conception et de construction des bâtiments publics et privés, industriels ou non, et des infrastructures telles que les routes ou les canalisations.

  Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) :

Le BRGM est l’établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Il est le service géologique national français. Ces objectifs majeurs sont de :

  • comprendre les phénomènes géologiques et les risques associés,
  • développer des méthodologies et des techniques nouvelles,
  • produire et diffuser des données pour la gestion du sol, du sous-sol et des ressources,
  • mettre à disposition les outils nécessaires à la gestion du sol, du sous-sol et des ressources, à la prévention des risques et des pollutions, aux politiques de réponse au changement climatique.