GLOSSAIRE
 

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publié le 17 mars 2016

  Faune auxiliaire :

La faune auxiliaire regroupe de nombreuses espèces d’animaux interagissant positivement avec les cultures. Ce terme est généralement utilisé en opposition aux espèces dites nuisibles.

  Fédération régionale des chasseurs des Pays de la Loire (FRC PL) :

La FRC PL est une association Loi 1901 créée en 2001 suite à la loi Chasse du 26 Juillet 2000. Elle conduit et coordonne des actions en faveur de la faune sauvage et de ses habitats. Elle assure la représentation des 5 Fédérations Départementales des Chasseurs en Pays de la Loire auprès des administrations, des collectivités territoriales et des organismes publiques. L’expertise et le conseil en matière de gestion des espèces animales, des espaces naturels et de l’aménagement du territoire font également partie de ses missions. La FRC est agrée association interdépartementale de protection de l’environnement depuis le 08 avril 2011.

  Fertilisation (agriculture) :

La fertilisation comprend l’ensemble des apports organiques et minéraux apportés par l’agriculteur pour subvenir à l’alimentation de la plante cultivée, est important pour permettre un équilibre de celle-ci. L’excès de ces apports peut avoir pour conséquence de favoriser un certain nombre de bio-agresseurs notamment par des excès temporaires de l’azote. A l’inverse, des apports bien maîtrisés peuvent rendre les cultures davantage concurrentielles vis-à vis des adventices (développement plus précoce et important) et également plus résistantes vis-à-vis des attaques de ravageurs (culture avancée à un stade moins sensible, meilleur état général de la plante). Afin de raisonner la fertilisation, il est important de connaître les teneur d’azote, de phosphore, et de potasse dans le sol avant la culture, pendant celle-ci ou dans la plante.

  Fleuve :

Un fleuve est un grand cours d’eau se jetant directement dans la mer ou l’océan au niveau d’un estuaire ou d’un delta, ou même dans un grand lac. Le fleuve sert de chenal de drainage naturel d’un bassin hydrographique. Le fleuve se différencie d’une rivière quand celle-ci ne se jette jamais dans la mer mais dans un autre cours d’eau, étant ainsi un affluent d’un autre cours d’eau.
Fleuve côtier : Un fleuve côtier est un cours d’eau de faible longueur se jetant directement dans la mer ou l’océan : la notion de longueur est importante.

  Flux conteneurisés :

Il s’agit des flux de marchandises circulant dans des conteneurs (caisses métalliques empilables) à bord d’un navire, d’un train ou d’un camion.

  Fonds chaleur :

Créé en décembre 2008 , le fonds chaleur a été mis en place afin de soutenir la production de chaleur à partir de sources renouvelables. La gestion du fonds chaleur a été déléguée à l’ADEME. Le fonds chaleur soutient le développement de l’utilisation de la biomasse (sylvicole, agricole, biogaz…), de la géothermie (en utilisation directe ou par le biais de pompes à chaleur), du solaire thermique, des énergies de récupération, ainsi que le développement des réseaux de chaleur utilisant ces énergies.Les secteurs concernés sont l’habitat collectif, le tertiaire, l’agriculture et l’industrie, secteurs pour lesquels l’objectif de production supplémentaire de chaleur renouvelable d’ici 2020 représente près de 5,47 millions de tonnes équivalent pétrole (tep), soit plus du quart de l’objectif global fixé à l’horizon 2020 au niveau européen dans le cadre du paquet énergie-climat (20 millions de tep d’énergie renouvelable supplémentaires ).En incitant les réseaux de chaleur à recourir aux énergies renouvelables et de récupération, le fonds chaleur a également un impact positif important en termes sociaux (diminution et stabilisation de la facture de chauffage de logements essentiellement sociaux) et de diversification des approvisionnements énergétiques.

  Formaldéhyde :

Le formaldéhyde est un composé organique très volatil (COV) appartenant à la famille des aldéhydes. De faible poids moléculaire, cette substance a la propriété de devenir gazeuse à température ambiante et est actuellement fréquemment retrouvé dans les environnements intérieurs.Le formaldéhyde a de très nombreuses sources parmi lesquelles les sources de combustion englobant la fumée de tabac, les bougies, les bâtonnets d’encens, les cheminées à foyer ouvert ainsi que les cuisinières à gaz, les poêles à pétrole, les produits de construction et de décoration contenant des composants à base de formaldéhyde (par exemple liants ou colles urée-formol), les produits d’usage courant comme les produits d’entretien (détergents pour la vaisselle, désinfectants, lingettes) et de traitement (insecticides), les produits d’hygiène corporelle et les cosmétiques (vernis à ongles ou durcisseurs d’ongles),La réactivité chimique entre l’ozone (provenant en général de l’extérieur) et certains composés organiques volatils présents dans l’air.Le formaldéhyde est un irritant des yeux, du nez et de la gorge. Suite à une étude américaine, il a été classé en 2005 par l’OMS comme étant un cancérogène certain pour l’homme du nasopharynx et des fosses nasales.

  Formation alluvionnaire :

Les alluvions sont un dépôt de sédiments d’un cours d’eau constitué, selon les régions et la force des courants, de galets, de graviers, de boues et de limons. Dans certaines vallées ces alluvions constituent une couche géologique qui peut contenir de l’eau sous forme de nappe phréatique ou d’aquifère.

  Formation de socle :

Les formations géologiques qualifiées de socle sont caractérisées par la présence de roches telles que des granites (roches dites plutoniques) et des schistes (roches dites métamorphiques, issues de la transformation d’argiles sous l’effet de la chaleur et de la pression).

  Formation sédimentaire :

Les formations géologiques qualifiées de sédimentaires sont caractérisées par la présence de roches naissant au fond d’une mer, sur la côte ou, plus rarement à la surface d’un continent, issue de l’accumulation et du compactage de débris d’origine minérale (dégradation d’autres roches) et / ou organique (restes de végétaux et d’animaux), et / ou de précipitation chimique.

  Forme urbaine :

La forme urbaine peut être définie comme le rapport entre le bâti et les espaces libres à l’intérieur d’une agglomération ou de différents types d’ensembles urbains (quartier, rue, avenue, place), selon des articulations et des dispositions spécifiques aux contextes sociaux, historiques, politiques, géographiques, etc. La forme urbaine est constituée d’éléments (rues, îlots, quartiers, etc.) et de niveaux (site géographique, division parcellaire, réseau viaire, trame foncière, etc.). Elle s’inscrit dans l’histoire autant que dans la géographie.Au début des années 1980, les transformations radicales des villes cessent en réaction aux grands ensembles et on redécouvre les vertus des tissus anciens. Les opérations d’habitations pavillonnaires se développent autour de toutes les agglomérations. Depuis, des programmes de rénovations et de réhabilitations urbaines notamment des grands ensembles et des lotissements pavillonnaires des années 1970 sont intervenus, et on recherche de nouvelles formes urbaines pour de nouvelles urbanités (écoquartier et opérations HQE, habitats intermédiaires et lotissements denses, etc..). À l’étalement urbain qui s’est produit au cours des cinquante dernières années répond aujourd’hui la densification des tissus urbains.
Fragmentation des espaces naturels : C’est le processus par lequel un milieu naturel est divisé en espaces de surface plus réduite, et peu ou pas connectés entre eux.

  Frayère :

  1. Lieu où les poissons frayent, c’est-à-dire où la femelle dépose ses œufs qui sont ensuite fécondés par le mâle. Ne s’applique qu’aux pondeurs sur substrat.
  2. Nom donné aux endroits où s’assemblent les poissons des deux sexes au moment de la période de reproduction. On emploie ce terme de frayère pour les espèces qui déposent des œufs démersaux.Ces frayères peuvent n’être que des lieux de concentration des géniteurs ; quelquefois les parents y confectionnent des nids rudimentaires.C’est donc la zone d’un biotope aquatique d’eau douce ou marin, où se reproduit (fécondation et ponte) une espèce de poisson.

  Friche urbaine :

Le terme friche provient du monde agraire, où il désignait la terre non cultivée dans un cycle de jachère. La friche évoque, en milieu urbain, l’abandon, la non utilisation ou la sous-utilisation, voire une utilisation à titre transitoire, dans l’attente d’une nouvelle occupation. La réhabilitation des friches urbaines est une opportunité de recomposition et de dynamisation sociale, culturelle et économique des centres-villes, qui rejaillit sur l’attractivité de l’ensemble de l’agglomération concernée.Les friches résultent du déclin industriel et de la délocalisation d’activités, de la transformation des infrastructures, de la concurrence entre les utilisations du foncier -habitation, activité économique, activité non lucrative- . La friche peut-être industrielle, artisanale, commerciale, tertiaire, culturelle, militaire, religieuse, ferroviaire, portuaire : ancienne halle, ancien musée, ancienne caserne, ancienne usine, bureaux récemment bâtis, mais en trop grand nombre, donc vacants. Elle peut être située en périphérie urbaine (terrains jamais bâtis, mais non cultivés) ou à l’intérieur du tissu bâti urbain (terrains antérieurement bâtis, mais avec un bâti démoli ou tombant en ruine). Les friches diffèrent par leur taille (en Europe, au minimum un demi-ha), leur âge, leur degré de désaffectation, mais leur point commun est de ne pas susciter d’intérêt pour le marché foncier et donc attirer spontanément de nouvelles activités. Les friches font ainsi l’objet de politiques publiques visant à leur mise en valeur et à leur reconversion, avec le souci d’une dynamique de projet visant à faire émerger un quartier durable. Avant même tout projet d’aménagement, certaines actions réparatrices sont parfois nécessaires, comme dans le cas de friches polluées.

  Front de salinité :

La limite du front de salinité est définie par la zone où la salinité moyenne en surface est supérieure ou égale à 1 0/00.Cette notion résulte en France de la loi sur l’eau de 1992 qui impose une procédure d’autorisation ou de déclaration pour les installations, ouvrages, travaux ou activités ayant une influence importante sur le milieu aquatique (ex : dragages, en mer ou en zone estuarienne à l’aval du front de salinité).