GLOSSAIRE
 

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publié le 17 mars 2016 (modifié le 21 mars 2016)

  Mâchefer :

Le mâchefer est le résidu solide de la combustion du charbon ou du coke dans les fours industriels ou bien encore de celle des déchets urbains dans les usines d’incinération. Il est souvent réutilisé par les travaux publics comme remblai de tranchée ou sous-couche de chaussée en substitution de matériaux plus nobles, tels que le sable.

  MAJIC :

Appellation de la base de données de Mises À Jour des Informations Cadastrales. La vocation initiale de ces fichiers est fiscale, que ce soit pour les taxes foncières ou pour la taxe d’habitation. La base de données est composée de cinq fichiers :

  • Fichier des propriétaires d’immeubles (FP) : il recense dans chaque commune, l’identification et l’adresse des personnes physiques et morales redevables des taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, des gestionnaires et des fonctionnaires ou employés publics logés dans des immeubles exonérés de la taxe foncière et passibles de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ;
  • Fichier des propriétés bâties (FPB) : il répertorie toutes les informations relatives à l’identification et à l’évaluation des locaux ;
  • Fichier des propriétés divisées en lots (FPDL) : il répertorie l’ensemble des informations relatives aux lots (les lots sont les divisions de la propriété) ;
  • Fichier des propriétés non bâties (FPNB) : il présente, par commune, toutes les informations relatives aux parcelles, aux lots non bâtis et, le cas échéant, aux subdivisions fiscales correspondantes ;
  • Fichier annuaire topographique initialisé réduit (FANTOIR) : il a pour objet essentiel de recenser, pour chaque commune du territoire, la désignation en clair des rues, des ensembles immobiliers dont la voirie interne n’a pas reçu de dénomination, des lieux -dits et des pseudos-voies (voies ferrées, autoroutes, rivières, canaux, etc.) nécessaires à l’adressage.

  Marais :

C’est une formation paysagère où le sol est recouvert, en permanence ou par intermittence, d’une couche d’eau stagnante, généralement peu profonde et couvert de végétations.Les marais se forment dans des zones peu accidentées, mal drainées par le réseau hydrographique, à sous-sol imperméable, soit à proximité de cours d’eau ou de la mer.L’eau d’un marais peut être fraîche, stagnante, ou plus ou moins salée. Les marais côtiers peuvent être associés à des estuaires ou à des lagunes littorales.On y trouve des espèces végétales adaptées au milieu humide et qui varie selon la hauteur de l’eau, l’importance des périodes d’assèchement et le taux de salinité. Parmi les espèces dominantes, on peut citer les poacées (roseaux), typhacées (massettes), les joncacées (joncs), cypéracées (carex). Les marais abritent également une importante vie sauvage : poissons et amphibiens s’y reproduisent et s’y nourrissent des millions d’insectes qui émergent de ces eaux peu profondes. Hors de l’eau, ces insectes servent aussi de ressource alimentaire aux oiseaux et chauves-souris jusqu’à plusieurs kilomètres de la zone, jouant un rôle essentiel sur la faune locale.

  Mare :

C’est un petit plan d’eau stagnante, s’asséchant plus ou moins, d’une surface de 5 à 2000 m2 et profondeur comprise entre 20 cm et 2 mètres, généralement sans système de contrôle du niveau d’eau.Sa faible profondeur permet à toute la hauteur d’eau d’être sous l’action du rayonnement solaire, ainsi qu’aux plantes de s’enraciner sur tout le fond. Elle doit son existence à un substrat imperméable. Alimentée par les eaux de pluie, les eaux de ruissellement ou les nappes phréatiques, elle peut totalement s’assécher en été. On parle alors de mare temporaire.

  Mare forestière :

C’est une mare généralement entourée d’une strate arborescente, c’est à dire fermée car à l’abri des rayonnements solaires nécessaires au développement de la végétation aquatique. Ces mares sont souvent très riches en matière organique du fait de l’accumulation des feuilles des arbres et de divers débris végétaux. L’absence de lumière limite le développement de la flore et par conséquent la concentration en O2 dissous (résultat de la photosynthèse), limitant aussi la quantité de bactéries (besoin d’O2 au cours de la dégradation) nécessaires à la dégradation de la matière organique.Ces mares ont une diversité spécifique limitée, cependant elles ont un grand intérêt pour certaines espèces inféodées à ce type de milieu (larves de salamandres,présence d’aselles [crustacé détritivore], présence de chironomes [vers de vase], Gyrins [petit insecte]).

  Masse d’eau :

La notion de Masse d’eau a été introduite en Europe dans le droit de l’environnement par la directive cadre sur l’eau (DCE). La typologie des masses d’eau est définie en France par la circulaire DCE 2005-11 du 29 avril 2005, qui regroupe des milieux aquatiques homogènes du point de vue de certaines caractéristiques naturelles (relief, géologie, climat, débit…) qui ont une influence structurante sur la répartition géographique des organismes biologiques. Au regard de ce classement, deux masses d’eau administrativement définies « ne peuvent avoir de parties communes » (art 3 du décret), mais « plusieurs masses d’eau souterraines peuvent se superposer au droit de tout point d’un bassin ou d’un groupement de bassins » (art 3 du décret). 5 catégories sont définies :

  • masse d’eau de cours d’eau ;
  • masse d’eau de plan d’eau ;
  • masse d’eau de transition, ce sont les estuaires ;
  • masse d’eau côtière pour les eaux marines le long du littoral ;
  • masse d’eau souterraine.

  Masse d’eau souterraine :

La directive cadre sur l’eau définit une masse d’eau souterraine comme un volume distinct d’eau souterraine à l’intérieur d’un ou plusieurs aquifères.

  Massif armoricain :

Le Massif armoricain est constitué de la Bretagne, du Cotentin, du Bocage normand et d’une partie de la Vendée C’est le vestige d’une ancienne montagne datant de l’ère primaire qui forme maintenant un socle de roches cristallines et de sédiments. Cette montagne a été fortement érodée et a formé une pénéplaine (presque plaine), c’est-à-dire un large espace avec de faibles dénivellations. Au cours de l’ère tertiaire, cette plate-forme a subi des déformations qui ont soulevé le nord du Cotentin, le Bocage normand, l’ouest de la Bretagne et la Vendée. Par contre, le centre s’est enfoncé, ce qui a permis l’invasion par la mer de la région de Rennes et de la basse vallée de la Loire. Au cours de ces déformations, les cours d’eau se sont enfoncés. L’érosion qui a repris a mis en saillie les roches les plus dures.L’humidité est permanente. Pourtant, le total des précipitations (surtout de la pluie) est modéré. Les pluies d’automne sont les plus importantes. L’amplitude thermique ne dépasse pas 10°. Elle augmente à l’intérieur à cause de l’altitude et de l’éloignement de la mer (qui à un effet modérateur). La neige est rare et tient peu. Le bétail peut rester dehors presque toute l’année.

  Médiane :

Valeur qui dans une série statistique sépare la série en deux parties égales.

  Mercure :

Le mercure est un élément chimique de la catégorie des métaux. Il s’agit du seul métal existant sous forme liquide à température ambiante et sa présence est d’une grande toxicité pour l’organisme. Une intoxication peut être ponctuelle et est responsable d’une atteinte rénale avec disparition de la formation d’urines.En cas d’exposition chronique, des symptômes cutanés, digestifs mais surtout nerveux apparaissent. On peut encore trouver du mercure dans certaines prothèses dentaires, dans les piles ou batteries, dans de vieux thermomètres, et en petite quantité non toxique dans certains aliments, notamment le poisson.

  Météo France :

Météo-France est l’organisme français de météorologie, un établissement public administratif, chargé de la prévision et de l’étude des phénomènes météorologiques. Il est également chargé de l’émission des vigilances météorologiques. C’est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Météo-France, dont le siège est installé à Paris depuis 1887, est représenté en métropole dans chaque département ainsi que dans chaque département ou territoire d’outre-mer. Par ailleurs, Météo-France est implanté dans toutes les parties du monde où la France est présente, y compris en Terre Adélie.Les centres départementaux sont regroupés en 7 directions interrégionales en métropole et 4 directions outre-mer.

  Méthane (CH4) :

Gaz sans couleur se composant de molécules de quatre atomes d’hydrogène et d’un atome de carbone. Le méthane est le constituant principal du gaz naturel, combustible d’origine fossile. Il est libérés dans l’atmosphère quand la matière organique se décompose dans des environnements avec de faibles niveaux d’oxygène. Il contribue fortement à l’effet de serre tandis que sa durée de vie dans l’atmosphère est de l’ordre de la décennie. Les sources naturelles incluent les terres marécageuses, les marais, les termites et les océans. Les sources synthétiques incluent l’exploitation et la brûlure des combustible fossile, les processus digestifs chez les
ruminants tels que les bétail, les paddys de riz et les sites d’enfouissement des déchets. La plus grande partie du méthane émis est décomposé dans l’atmosphère par les réactions avec les radicaux d’hydroxyle (OH).

  Méthanisation :

Traitement naturel des déchets organiques qui conduit à une production combinée de gaz convertible en énergie (biogaz), provenant de la décomposition biologique des matières organiques dans un milieu en raréfaction d’air (appelée « fermentation anaérobie » car sans oxygène) et d’un digestat (les déchets « digérés »), utilisable brut ou après traitement (déshydratation et compostage, hygiénisation) comme compost. La méthanisation concerne plus particulièrement les déchets organiques riches en eau et à fort pourvoir fermentescible (fraction fermentescible des ordures ménagères, boues de station d’épuration, graisses et matières de vidange, certains déchets des industries agroalimentaires, certains déchets agricoles).

  Métropolisation :

La métropolisation est une dynamique spatiale contribuant à organiser le territoire autour d’une ville ou d’un espace urbain qualifié de métropole.Elle se caractérise en fait par un double phénomène : d’une part, l’extension de la forme classique du tissu périurbain qui s’opère par la réunion des principales agglomérations et, surtout, les modes de la vie urbaine, et qui se traduit par la concentration de la population dans les grandes villes. D’autre part, la concentration des activités de commandement (économique, politique, culturel…) et des fonctions tertiaires supérieures, et donc du poids fonctionnel des villes aspirant à ce statut de métropole. Pour cette raison, les métropoles sont fortement attractives pour les populations.Il y a donc une double dynamique dans le phénomène de métropolisation, c’est à la fois une concentration d’hommes, d’activités et de valeurs sur un pôle urbain et une redistribution de ces attributs par le même pôle qui restructure ainsi son territoire d’influence.La métropolisation entraîne aussi une redéfinition des espaces au sein de la ville. Les fonctions grandes consommatrices d’espace (loisirs, commerce, industries) sont rejetées dans les périphéries alors que les centres-villes sont réservés à l’habitat et aux activités à forte valeur ajoutée. À ce titre, la métropolisation peut être vectrice de fractures spatiales et sociales au sein de l’espace urbain, mais aussi entre l’espace urbain et la région périphérique plus ou moins sous influence métropolitaine.

  Milieu naturel :

C’est un territoire plus ou moins vaste et « sauvage » qui présente un intérêt biologique, écologique ou paysager et qui nécessite des mesures de protection adaptées. Cet espace est constitué d’une multitude d’habitats (appelés biotopes) imbriqués les uns dans les autres. Cette « mosaïque de milieux » correspond généralement aux différentes étapes d’évolution naturelle du paysage. Plus il y aura d’habitats dans un espace naturel, plus les espèces animales et végétales seront représentées : c’est ce que l’on appelle la biodiversité.

  Milieu naturel (assainissment) :

Le milieu naturel désigne en l’occurrence les cours d’eau ou la mer où sont restituées les eaux propres après épuration des eaux usées.

  Mine :

Les notions de mine et de carrière sont des notions juridiques définies par le code minier. La distinction entre mine et carrière n’a aucun lien avec le fait que l’exploitation soit souterraine ou à ciel ouvert. On trouve des carrières souterraines et des mines à ciel ouvert. La différence entre mine et carrière dépend de la substance extraite. Il s’agit de mines si les roches extraites contiennent :

  • des combustibles fossiles (houille, lignite, hydrocarbures, liquides ou gazeux…) ;
  • des sels de sodium ou potassium, à Manosque ;
  • des métaux (fer - cobalt, cuivre, or, argent) ;
  • des éléments radioactifs (uranium…) ;
  • du soufre, sélénium, tellure, arsenic, antimoine, bismuth, etc.. ;
  • du gaz carbonique.
    Tous les autres gisements constituent des carrières. La plupart des carrières actuelles sont exploitées à ciel ouvert. L’exploitation d’une mine est réglementée par le Code minier, s’agissant de substances stratégiques pour le développement du pays, l’État (ministère de l’Industrie) dispose du sous sol et accorde des autorisations d’exploiter, le plus souvent, sous forme de concessions signées par le ministre.Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), elles sont soumises aux dispositions de la loi 76-663 du 19 juillet 1976. Les autorisations d’exploiter sont délivrées par le préfet du département concerné sous forme d’arrêté préfectoral.

  Monoxyde de carbone (CO) :

C’est un gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul ou bois, carburants). La source principale est le trafic automobile. Des taux importants de CO peuvent être rencontrés quand un moteur tourne au ralenti dans un espace clos ou en cas d’embouteillages dans des espaces couverts, ainsi qu’en cas de mauvais fonctionnement d’un appareil de chauffage domestique. Le CO participe aux mécanismes de formation de l’ozone troposphérique. Dans l’atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l’effet de serre.Le CO se fixe à la place de l’oxygène sur l’hémoglobine du sang, conduisant à un manque d’oxygénation de l’organisme (coeur, cerveau…). Les premiers symptômes sont des maux de tête et des vertiges. Ces symptômes s’aggravent avec l’augmentation de la concentration de CO (nausée, vomissements…) et peuvent, en cas d’exposition prolongée, aller jusqu’au coma et à la mort.

  Morbidité :

C’est un terme de l’épidémiologie, c’est le nombre de personnes souffrant d’une maladie donnée pendant un temps donné, en général une année, dans une population. L’incidence (nouveaux cas) ou la prévalence (la somme de tous les cas) sont deux façons d’exprimer la morbidité d’une maladie.

  Morphologie des cours d’eau :

Ensemble des caractéristiques physiques résultant de l’interaction entre l’eau et les sédiments, ayant pour conséquence le modelage des principales formes physiques de la rivière (lit mineur et majeur, berges, ligne d’eau).

  Mortalité :

Le taux (brut) de mortalité est le rapport du nombre de décès de l’année à la population totale moyenne de l’année.Le taux de mortalité prématurée est le nombre de décès, au cours de l’année, d’individus âgés de moins de 65 ans, rapporté à la population totale des moins de 65 ans, de la même année.