GLOSSAIRE
 

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publié le 17 mars 2016 (modifié le 21 mars 2016)

  Radon :

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre. On le trouve partout à la surface du globe bien que sa production et, par conséquent, sa concentration ne soient pas uniformes. Le radon est inodore, incolore et sans saveur. Il est donc impossible de le détecter par les sens. À l’air libre, la quantité de radon gazeux est minime et inoffensive. Cependant, dans des lieux confinés, comme les sous-sols et les mines souterraines, le radon peut s’accumuler pour atteindre des concentrations potentiellement nocives.
L’exposition à de fortes concentrations de radon a été associée à un risque accru de cancer du poumon, en fonction de la durée de l’exposition. Parce qu’il est radioactif, le radon se désintègre, engendrant des substances qu’on appelle produits de filiation du radon. Deux de ces substances, le polonium 218 et le polonium 214, se désintègrent rapidement, émettant des particules alpha. Quand ces particules frappent un obstacle, leur énergie est absorbée à la surface de celui-ci.
La peau est assez épaisse pour ne pas être affectée, mais si on respire des particules alpha, elles peuvent endommager les tissus bronchiques et pulmonaires, et entraîner un cancer. Des études sur l’incidence du cancer du poumon chez les travailleurs des mines d’uranium confirment le lien entre l’exposition au radon et les décès dus au cancer du poumon. Le radon peut se déplacer à travers les pores du sol et de la roche sur lesquels les maisons sont construites. Il peut s’infiltrer par les planchers en terre battue, les fissures dans les murs et les planchers de béton, les puisards, les joints, les drains de sous-sols, sous la base des chaudières et par les piliers ancrés dans le plancher. Les murs en blocs de béton sont très perméables au radon. Le radon piégé dans l’eau de puits peut se libérer dans l’air quand on utilise l’eau.

  Réchauffement climatique :

Le réchauffement climatique est une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre. Selon les experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), un tel événement serait en cours. Il serait lié au renforcement de l’effet de serre naturel par l’ajout de quantités massives de gaz à effet de serre d’origine anthropique dans l’atmosphère. Ces émissions sont notamment engendrées par la consommation des énergies fossiles, comme le pétrole ou le charbon. À ce jour, de nombreux experts lui attribuent notamment la fonte des glaces observée en été aux pôles et en altitude, la montée du niveau des océans (à la suite de l’arrivée d’eau douce et par dilatation thermique des masses d’eau), ainsi que leur acidification.

  Recyclage (déchets) :

Le recyclage est un procédé de traitement des déchets et de réintroduction des matériaux qui en sont issus dans le cycle de production d’autres produits équivalents ou différents. Le recyclage permet de réduire les volumes de déchets, et donc leur pollution, et de préserver les ressources naturelles en réutilisant des matières premières déjà extraites.

  Registre français des émissions polluantes :

Le registre des émissions polluantes présente les flux annuels de polluants émis dans l’eau, l’air, le sol et les déchets produits par les installations classées soumises à autorisation préfectorale au titre de la législation sur les installations classées. Les données proviennent des déclarations réalisées annuellement par les exploitants. Il a notamment pour objet de faciliter l’accès au public à l’information sur rejets des industries.

  Réglementation en matière de qualité de l’air :

Issue pour l’essentiel de directives européennes, la réglementation en matière de qualité de l’air se traduit d’une part par des valeurs limites à ne pas dépasser et des objectifs de qualité à atteindre ; d’autre part des seuils à partir desquels, en cas de pic de pollution, une information doit être diffusée à la population (seuil d’information et de recommandation) ou des mesures d’urgence mises en œuvre (seuil d’alerte). Elle concerne les polluants suivants : dioxyde de soufre, dioxydes d’azote, monoxyde de carbone, ozone, plomb, poussières fines (de diamètre inférieur à 10 micromètres - PM10), benzène. S’y ajoutent à compter de 2010 les poussières très fines (de diamètre inférieur à 2,5 micromètre - PM2,5), et de 2012 les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux toxiques (arsenic, cadmium, mercure et nickel). A noter que le respect de ces valeurs ne signifie pas que les concentrations en polluants sont sans impact sur la santé.

  Règlement européen REACH :

Acronyme anglais pour Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals. Le règlement européen REACH établi de nouvelles conditions de mise sur le marché et d’utilisation des substances chimiques, avec la mise en place de procédures : d’enregistrement (Registration), d’évaluation (Evaluation), d’autorisation (Authorisation), et de restrictions.

  Rejets domestiques :

Les eaux usées domestiques comprennent les eaux usées ménagères (lessives, cuisines, salles de bain) et les eaux vannes (urines et matières fécales).

  Renouvellement urbain :

C’est un principe fondateur de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000, qui le substitue à la notion de restructuration urbaine, et le consacre donc comme référence terminologique (nouvel article L 300-1 du code de l’urbanisme). Avec la Loi SRU, le renouvellement urbain s’applique à toute la ville et non pas aux seuls grands ensembles ou quartiers de la politique de la ville. Ce principe affirmé par la loi SRU poursuit essentiellement trois objectifs :

  • contrebalancer la dévalorisation et la ségrégation urbaine en reconstituant des lieux de vie dotés d’équipements collectifs et publics ;
  • permettre la réutilisation de sites industriels pollués et des friches industrielles et militaires ;
  • lutter contre le développement anarchique des villes, en densifiant les parties urbanisées de façon à recréer des quartiers ayant une fonction de polarité.

  Reprotoxique :

Toxique pour la reproduction, c’est-à-dire pouvant nuire à la fertilité, ou perturber le développement du foetus.

  Réseau d’assainissement :

Un réseau d’assainissement est un réseau de collecte et de transfert des eaux résiduaires urbaines. On distingue deux types principaux de réseaux d’assainissement : les réseaux séparatifs et les réseaux unitaires. Dans le cas de réseaux séparatifs, les eaux usées sont collectées de manière séparées des eaux pluviales via deux collecteurs distincts ; les réseaux unitaires récupèrent eaux usées et eaux pluviales dans un même collecteur. Les réseaux unitaires et séparatifs « eaux usées » sont raccordées à des stations d’épuration. Dans les stations d’épuration, on dégrade et sépare les polluants de l’eau pour ne restituer au milieu naturel (mer, cours d’eau…) que les eaux dites « propres ». Les réseaux séparatifs « eaux pluviales » sont directement reliés au milieu naturel, sans traitement dans une station d’épuration, même si ces eaux pluviales ne sont pas exemptes de toute pollution. Les réseaux d’assainissement généralement publics peuvent comporter des sections privées notamment en dans les parties amont.

  Réseau de chaleur :

Un réseau de chaleur, également appelé réseau de chauffage urbain, est un chauffage central à l’échelle d’une ville. Il permet d’alimenter des bâtiments (privés, publics, industriels) en chauffage, en eau chaude sanitaire ou en process (pour l’industrie : vapeur, eau surchauffée,… ). Le réseau de chaleur est généralement un réseau public, qui transporte la chaleur sous forme d’eau chaude ou de vapeur dans des canalisations enterrées, comme les réseaux électriques et gaziers. Les clients se raccordent sur ce réseau pour s’approvisionner en chaleur. Cette chaleur peut être générée à partir de toutes les énergies existantes :

  • les énergies renouvelables (biomasse, géothermie …) ;
  • les énergies de récupération (incinération d’ordures ménagères …) ;
  • les énergies conventionnelles (gaz, fuel, charbon, électricité …).
    Cette chaleur est produite dans des installations (unités de production de chaleur ou encore chaufferies) de très grande puissance, gérées de façon industrielle avec la meilleure maîtrise possible de la combustion et des rejets dans l’atmosphère.

  Réseau de contrôle microbiologique (REMI) :

Créé en 1989, le réseau de contrôle microbiologique des zones de production des coquillages exploitées par les professionnels permet de les surveiller et de vérifier la pérennité des caractéristiques ayant fondé le classement des zones par la règlementation (A : bonne, B : moyenne, C : médiocre). Sur la base du dénombrement dans les coquillages vivants des bacétries Escherichia coli, le REMI a pour objectifs :

  • d’évaluer les niveaux de contamination microbiologiques dans les coquillages et ed suivre leurs évolutions,
  • de détecter et suivre les épisodes de contamination.

  Réseau de surveillance des ports maritimes (REPOM) :

Le Réseau de surveillance des ports maritimes a en charge le suivi de la qualité des eaux et des sédiments des ports militaires, de commerce (> 0,2 Mt/an ou > 50 000 passagers /an), de pêche (au moins 500 t/an) et de plaisance (au moins 100 anneaux). 17 ports sont suivis en Pays de la Loire.

  Réseau d’observation de la contamination chimique du littoral (ROCCH) :

Le Réseau d’Observation de la Contamination CHimique du littoral a pris la suite du RNO (Réseau National d’Observation de la qualité du milieu marin) qui existait depuis 1974. Le ROCCH a pour objectif de répondre aux obligations nationales, communautaires et internationales de surveillance chimique. La colonne vertébrale du ROCCH est l’application de la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE). Il répond aux obligations des Conventions OSPAR et de Barcelone pour la protection des milieux marins. Le ROCCH intègre également le suivi chimique des zones de production conchylicoles pour le compte de la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) du Ministère de l’agriculture et de la pêche. Cette surveillance porte sur les trois métaux réglementés, mercure, plomb, cadmium dans les espèces exploitées. La surveillance des contaminants chimiques est effectuée dans les trois matrices marines, l’eau, le vivant et les sédiments. A ce suivi il faut ajouter celui de l’imposex, effet biologique du tributylétain (TBT), obligation de la Convention OSPAR. Jusqu’en 2008, le suivi portait sur le plomb, cadmium, mercure, cuivre, insecticides, hydrocarbures, argent, chrome, nickel et vanadium. Suite à la restructuration du réseau, le suivi a été maintenu à partir de 2008 sur les paramètres cadmiun, plomb et mercure, les autres étant suivis par les agences de l’eau. L’ensemble des activités du ROCCH est coordonné par l’Ifremer.

  Réseau hydrographique :

Tout cours d’eau fait partie d’un réseau hydrographique qui est un système d’écoulement linéaire de l’eau, habituellement hiérarchisé (arborescent) ou structuré, assurant le drainage d’un bassin versant. Sauf dans certains cas, les cours d’eau d’un réseau hydrographique doivent pouvoir se suivre sans discontinuité de leur tête (source) à leur embouchure (exutoire).

  Réseaux de transport et de distribution d’électricité :

Un réseau électrique est un ensemble d’infrastructures énergétiques permettant d’acheminer l’énergie électrique des centres de production vers les consommateurs d’électricité. Il est constitué de lignes électriques exploitées à différents niveaux de tension, connectées entre elles dans des postes électriques. Les postes électriques permettent de répartir l’électricité et de la faire passer d’une tension à l’autre grâce aux transformateurs. Un réseau électrique doit aussi assurer la gestion dynamique de l’ensemble production - transport - consommation, mettant en œuvre des réglages ayant pour but d’assurer la stabilité de l’ensemble. Un réseau de distribution électrique est la partie d’un réseau électrique desservant les consommateurs. Un réseau de distribution achemine l’énergie électrique d’un réseau de transport (Haute tension B) ou un réseau de répartition (Haute tension A) aux transformateurs aériens desservant les clients.

  Réserve biologique :

Les Réserves biologiques constituent un outil de protection propre aux forêts publiques. On distingue deux types de réserves biologiques : les réserves biologiques dirigées et les réserves biologiques intégrales.
Les Réserves biologiques dirigées (RBD) ont pour objectif la conservation de milieux et d’espèces remarquables. Elles procurent à ce patrimoine naturel la protection réglementaire et la gestion conservatoire spécifique qui peuvent être nécessaires à sa conservation efficace. Les Réserves biologiques dirigées concernent le plus souvent des milieux non forestiers qu’il est nécessaire de protéger de la colonisation naturelle par la végétation forestière : tourbières et autres milieux humides, pelouses sèches, landes, milieux dunaires. Ces milieux non boisés représentent une part significative des forêts gérées par l’ONF, auquel incombe donc une responsabilité particulière pour leur préservation.
Dans les Réserves biologiques intégrales (RBI), l’exploitation forestière est proscrite et la forêt est rendue à une évolution naturelle. Les objectifs sont la connaissance du fonctionnement naturel des écosystèmes, et le développement de la biodiversité associée aux arbres âgés et au bois mort (insectes rares, champignons…). Les RBI constituent de véritables « laboratoires de nature ».
Vouées à la naturalité, les RBI ont, en particulier, vocation à conserver de rares noyaux de forêts subnaturelles -sans exploitations depuis au moins 50 ans- qui existent en métropole, ainsi que les véritables forêts vierges des départements d’Outre mer.

  Réserve de chasse et de faune sauvage :

Elle est instituée par le préfet sur l’initiative du détenteur du droit de chasse ou de la fédération départementale des chasseurs lorsqu’il s’agit de conforter des actions d’intérêt général. Principales missions :

  • protéger les populations d’oiseaux migrateurs et les milieux naturels indispensables à la sauvegarde des espèces menacées ;
  • favoriser la mise au point d’outils de gestion des espèces de faune sauvage et de leurs habitats ;
  • contribuer au développement durable de la chasse.
    L’arrêté d’institution de la réserve peut prévoir l’exécution d’un plan de chasse ou d’un plan de gestion cynégétique. Tout autre acte de chasse est interdit. Elle peut être organisée en réseaux départementaux et est alors coordonnée par les fédérations départementales ou interdépartementales des chasseurs. Les réserves de chasse et de faune sauvage présentant une importance particulière, par rapport à des critères énumérés dans cet article, peuvent être constituées en réserves nationales de chasse et de faune sauvage. Elles sont instituées par arrêté ministériel sur l’initiative de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ou de tout établissement public. Leur gestion est confiée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ou à tout établissement public suivant un programme de gestion. La coordination du réseau des réserves nationales est assurée par voie de convention entre l’Office national et la Fédération nationale des chasseurs.

  Réserve naturelle :

Une réserve naturelle est une partie du territoire où la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière. Il convient de soustraire ce territoire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader.
On distingue les réserves naturelles nationales (RNN), les réserves naturelles de la collectivité territoriale de Corse (RNC) et les réserves naturelles régionales (RNR). Leur gestion est confiée à des associations de protection de la nature dont les conservatoires d’espaces naturels, à des établissements publics (parcs nationaux, Office national des forêts…) et à des collectivités locales (communes, groupements de communes, syndicats mixtes…). Un plan de gestion, rédigé par l’organisme gestionnaire de la réserve pour cinq ans, prévoit les objectifs et les moyens à mettre en oeuvre sur le terrain afin d’entretenir ou de restaurer les milieux.
Les RNR, créées à l’initiative des régions, remplacent les anciennes réserves naturelles volontaires (RNV).

  Réservoir de biodiversité :

Espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces. Les réservoirs de biodiversité comprennent tout ou partie des espaces protégés et les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité (article L. 371-1 II et R. 371-19 II du code de l’environnement).

  Résidence principale :

Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage.

  Résidence secondaire :

Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c’est pourquoi, les deux catégories sont souvent regroupées.

  Résidus médicamenteux :

Les stations d’épuration ne parviennent pas à éliminer tous les médicaments qu’elles doivent traiter. Certaines de ces molécules actives repartent dans le circuit et sortent de nos robinets. On en ignore encore les conséquences sur la santé. De nombreuses études ont déjà confirmé que les stations d’épuration étaient inadaptées à l’élimination de nombreuses substances chimiques. Elles sont incapables par exemple, d’éliminer toute trace de principes actifs de médicaments, souvent présents dans les eaux usées. Le risque de retrouver des résidus de certaines molécules thérapeutiques dans l’eau de boisson est donc réel. Qu’elles soient utilisées en médecine humaine ou vétérinaire, bien des substances pharmaceutiques sont en partie rejetées dans l’environnement après consommation. Éliminées par voie urinaire ou fécale, elles partent ensuite dans les eaux usées soit sous leur forme active initiale, soit sous forme de substances dérivées. Or, les stations d’épuration n’éliminent pas complètement les médicaments. Leur efficacité est variable selon les procédés de traitement mis en œuvre, et elle reste assez faible pour certaines substances.

  Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) :

Selon la définition de la RSE par la Commission européenne (2011), c’est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. » Pour assumer cette responsabilité, il faut respecter législation et conventions collectives. Pour s’en acquitter pleinement, il faut avoir engagé en collaboration étroite avec les parties prenantes, un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale, environnementale, éthique, de droits de l’homme et de consommateurs dans les activités commerciales et la stratégie de base.
Selon la définition de la responsabilité sociétale des organisations par la norme ISO 26000 (2010), c’est la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui :

  • contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société ;
  • prend en compte les attentes des parties prenantes ;
  • respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales ;
  • est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations.
    « Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient que l’organisation traite [toutes] les « questions centrales » suivantes : la gouvernance de l’organisation ; les droits de l’Homme ; les relations et conditions de travail ; l’environnement ; la loyauté des pratiques ; les questions relatives aux consommateurs ; les communautés et le développement local. »

  Retrait-gonflement des argiles :

Les sols argileux possèdent la curieuse propriété de voir leur consistance se modifier en fonction de leur teneur en eau. Ainsi, en contexte humide, les sols argileux se présentent comme souples et malléables, tandis que ce même sol desséché sera dur et cassant. Des variations de volumes plus ou moins conséquentes en fonction de la structure du sol et des minéraux en présence, accompagnent ces modifications de consistance. Ainsi, lorsque la teneur en eau augmente dans un sol argileux, on assiste à une augmentation du volume de ce sol - on parle alors de "gonflement des argiles". Un déficit en eau provoquera un phénomène inverse de rétractation ou "retrait des argiles".

  Rhino-conjonctivite :

La rhino-conjonctivite est une inflammation touchant simultanément la muqueuse nasale et la conjonctive. Cette inflammation est communément appelée rhinite allergique ou "rhume des foins" parce que la recrudescence de nombre de cas s’observe surtout pendant la saison de floraison de certaines plantes. En effet, la rhino-conjonctivite survient surtout suite à un contact ou à l’inhalation d’un allergène comme les pollens, les poussières domestiques, les moisissures, les acariens, les poils d’animaux et autres. Affection considérée comme légère, la rhino-conjonctivite peut se compliquer, faute de traitement adéquat, surtout si elle est associée à d’autres maladies allergiques comme l’urticaire, l’eczéma ou l’asthme.

  Ripisylves :

Structure arborée linéaire de bord de cours d’eau composée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de végétation herbacée. La végétation présente a un caractère hygrophile (qui absorbe l’eau) marqué.

  Risque minier :

De nombreuses concessions minières ont été octroyées au cours des siècles. Il en résulte la présence de nombreuses cavités souterraines artificielles plus ou moins profondes présentant des risques d’effondrement. A l’arrêt de l’exploitation des mines souterraines, et en dépit des travaux de mise en sécurité, il peut se produire, à l’aplomb de certaines mines, trois catégories de mouvements résiduels de terrains :

  • les effondrements localisés résultent de l’éboulement de cavités proches de la surface se traduisant par la création d’un entonnoir de faible surface ;
  • les effondrements généralisés se produisent quand les terrains cèdent brutalement sans signes précurseurs ;
  • les affaissements se produisent généralement lorsque les travaux sont à plus grande profondeur.
    Pour tous ces phénomènes, les dommages peuvent être importants et affecter les bâtiments, la voirie ainsi que les réseaux notamment de gaz et d’eau. Selon leur nature, les anciennes exploitations minières peuvent générer d’autres risques : pollution de l’eau, inondation par remontée des eaux en zones affaissées, explosions gazeuses (grisou), émissions de gaz asphyxiants, toxiques ou de radioactivité (uranium ou radon).

  Risque sanitaire :

Un risque sanitaire désigne un risque, immédiat ou à long terme, plus ou moins probable auquel la santé publique est exposée. L’identification et l’analyse des risques liée à un phénomène (inondation, contamination, …) permet généralement de prévoir l’impact d’un risque sanitaire sur la santé publique.

  Rivière :

Une rivière est un type de cours d’eau naturel de moyenne importance qui se jette dans un autre cours d’eau douce, en est un affluent. Les rivières se différencient des fleuves qui, eux, se jettent dans la mer ou dans un grand lac. Une rivière a une largeur comprise entre 5 et 100 m, dépassant ainsi le ruisselet ; pour les plus petits cours d’eau, on parlera plutôt de ruisseau, voir de rûs.

  Roche magmatique :

Les roches magmatiques, éruptives ou ignées (littéralement nées avec ou par le feu) constituent la majeure partie des roches continentales et océaniques. Elles se forment quand un magma se refroidit et se solidifie, ce qui conduit à distinguer deux cas : les roches plutoniques et les roches volcaniques. Lorsque le processus se produit dans les profondeurs de la Terre, on parle de roches plutoniques, encore appelées intrusives. Le magma y est refroidi lentement, ce qui donne naissance à des roches grenues, car relativement bien cristallisées. Lorsque le processus se produit à la surface de la planète, on parle de roches volcaniques, dites encore extrusives ou effusives. Le magma se refroidit alors rapidement au contact de l’air ou de l’eau. Les roches formées ont une structure microlithique. Les roches magmatiques les plus courantes sont le granite et le basalte. Le premier représente 95 % des roches plutoniques et le second 90 % des roches volcaniques.

  Roche massive (extration) :

Dans les carrières de roches massives, l’extraction des roches nécessite l’emploi d’explosifs. Après forage de trous, les tirs de mines provoquent l’abattage d’une grande quantité de matériaux éclatés. Les éclats de roches (éléments couramment de plusieurs dizaines de centimètres) sont ensuite chargés et transportés vers le centre de traitement. Le tir est placé sous la responsabilité d’un professionnel spécialisé : le boutefeu. Il prépare le plan de tir, et programme notamment un léger décalage entre les explosions afin de réduire la nuisance du bruit et des vibrations pour les habitants vivant à proximité de la carrière.

  Roche sédimentaire :

Roche formée par l’accumulation de sédiments conséquemment à l’action de l’eau ou de l’air. C’est une roche constituée d’un agglomérat de sédiments (sable très fin). Le calcaire est une roche sédimentaire issu de la sédimentation. Elles peuvent être d’origine détritique (issues de la décomposition de roches plus anciennes, érodées puis transportées par le éléments), organiques (composées des restes d’organismes squelettes, carapaces, tests, restes de massifs coralliens ou de décomposition végétale) ou chimiques (principalement formées par évaporation puis précipitation modifiant la composition chimique de ses éléments comme le sel ou le gypse). La famille des roches sédimentaires est principalement composée des roches argileuses, calcaires, crayeuses (craie), de composés carboniques (charbon, houille, lignite, etc.). A partir de ses différents composants, la roche va se former par tassement, pression, transformation chimique, ou cimentage par l’action d’acide carbonique contenu dans le fond des océans pour former après quelques dizaines de millions d’années des roches dures et compactes.

  Roselière :

C’est un endroit très humide (marécageux) où poussent des roseaux. Dans les estuaires, les roselières constituent un des maillons essentiels de l’écosystème : le roseau est un excellent épurateur des eaux ; la roselière abrite une faune très variée et on y trouve des espèces végétales remarquables.

  RT 2012 (réglementation thermique) :

La RT 2012 est la nouvelle réglementation thermique française, née du Grenelle de l’Environnement, et qui fait suite à la réglementation précédemment en vigueur, la RT 2005. Elle vise à encadrer les émissions des gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment, très énergivore. Elle doit notamment permettre de diviser par trois la consommation énergétique des bâtiments neufs dont les permis de construire sont déposés à compter de la fin 2012. Cela concerne aussi bien les édifices tertiaires que résidentiels. L’objectif affiché par la nouvelle réglementation est de voir naître des constructions présentant une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m2/an contre 150kWh/m2/an avec la RT 2005. La nouvelle réglementation a par ailleurs introduit un coefficient nouveau, le Bbio. Son rôle est de qualifier la qualité énergétique du bâti avant la construction, afin d’orienter dès le départ le concepteur vers les produits qui amélioreront le plus possible les performances énergétiques du futur édifice.

  Ruissellement :

Le ruissellement désigne en hydrologie le phénomène d’écoulement des eaux à la surface des sols. Il s’oppose au phénomène d’infiltration. Le ruissellement est un des moteurs de l’érosion : l’eau qui s’écoule entraîne avec elle des particules plus ou moins grosses en fonction de la quantité d’eau en mouvement et de la pente, ce qui peut avoir un effet abrasif sur le terrain soumis au ruissellement.
Le ruissellement est également un phénomène pris en compte lors de l’aménagement urbain, car la généralisation des sols imperméabilisés (routes, stationnement automobile, zones bâties, etc.) augmente le ruissellement aux dépens de l’infiltration, ce qui peut conduire à des crues violentes et augmente les risques de saturation des collecteurs d’eau et d’inondation en aval. Le ruissellement peut recueillir les polluants atmosphériques ou terrestres et les transporter jusqu’aux eaux réceptrices. Le ruissellement est un facteur d’aggravation des pollutions liées à l’agriculture : les engrais et autres produits de traitement sont entraînés vers les cours d’eau, puis vers la mer, au lieu de rester sur le lieu d’épandage.