Aménager des espaces urbanisés moins générateurs de déplacements

publié le 7 mars 2016 (modifié le 28 août 2017)

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Aménager des espaces urbanisés moins générateurs de déplacements et en y réduisant la place de la voiture :

  • par la mixité des fonctions urbaines ;
  • par la priorité à donner au développement urbain à proximité des axes majeurs de transports collectifs ;
  • par le développement des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle et au camion dans une logique de complémentarité entre les différents modes ;
  • par un meilleur partage de l’espace public au profit des usagers non motorisés.

L’étalement urbain des dernières décennies a conduit à une dépendance forte des ménages à la voiture et à une croissance continue des déplacements routiers. Il s’agit aujourd’hui d’intégrer plus fortement les conséquences en termes de mobilité dans les choix de développement et d’aménagement.

Cela passe notamment par une plus grande mixité urbaine, c’est à dire la coexistence dans les quartiers urbains des différentes fonctions de la ville afin de ne pas obliger les habitants à prendre leur voiture pour le moindre déplacement.

Cela doit s’accompagner d’un aménagement des espaces publics donnant plus de place aux piétons, vélos, transports collectifs… et moins à la voiture.

Il faut aussi privilégier le développement des nouveaux quartiers dans les secteurs bien desservis pas les transports collectifs, et poursuivre le renforcement de l’offre de transports alternatifs à l’automobile déjà engagé par les agglomérations de la région. Pour mémoire, les évolutions dans l’organisation du travail (espace de travail partagé par un réseau de travailleurs, visio-conférence…) et la réduction de la fracture numérique, sont aussi des leviers pour diminuer les déplacements.

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