Indicateur 2.3.1 : Modalités de transport dans les déplacements domicile-travail

publié le 8 mars 2016 (modifié le 3 juin 2019)

   Diagramme de la part modale des déplacements domicile-travail en 2015

Source : Insee, RP2015 exploitation complémentaire

   Tableau de la part de la voiture dans les déplacements domicile-travail en 2015

part de la voiture
Loire-Atlantique 75,1%
Maine-et-Loire 79,4%
Mayenne 81,1%
Sarthe 78,2%
Vendée 85,5%
Pays de la Loire 78,8%

   Carte de la part des actifs se rendant à leur travail en voiture par commune en 2015


Source : Insee, RP2015 exploitation complémentaire
Découpage géographique au 01/01/2019

 

En 2015, la part de la voiture dans les trajets domicile-travail est largement prépondérante à l’échelle régionale (78,8%). La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Sarthe ont un profil semblable à celui de la région. La Vendée s’en écarte avec une plus large part encore donnée à la voiture (85,5%) et le très faible usage des transports en commun (1,5%). En Mayenne, si la part des transports en commun est également plus faible que la moyenne nationale, c’est aussi le département où les déplacements de courte distance (marche ou pas de transports nécessaires) sont les plus représentés (14,0% des déplacements domicile-travail).

  Définition de l’indicateur

Les transports étant à l’origine de plus d’un quart des émissions des gaz à effet de serre en France, la réduction de l’utilisation de la voiture individuelle dans les trajets les plus fréquents est nécessaire pour réduire les émissions.

A l’échelle nationale, le nombre de ménages possédant au moins une voiture plafonne (80,5% en 2006 et 81,2 % en 2015). L’utilisation de l’automobile lors des migrations alternantes est également stable : 73,3% des actifs ayant un emploi utilisaient quotidiennement leur voiture en 2006 entre leur domicile et leur lieu de travail contre 73,2% en 2015. Aller à son travail représente environ un quart des motifs de déplacements.

L’indicateur mesure la part modale des déplacements domicile-travail : part de la voiture, des transports en commun et des modes doux (vélo, marche à pied…).

  Objectifs et valeurs de référence

Le défi n°2 de la stratégie nationale de développement durable (SNDD), intitulé « transport et mobilité durables », met en avant deux choix stratégiques : la promotion des pratiques de mobilité plus durable pour les personnes et les biens en favorisant la proximité et le renforcement de l’intermodalité et le développement des alternatives au transport routier et aérien.

L’article 13 de la loi du 3 août 2009 dite « Grenelle 1 », relative à la programmation de la mise en œuvre du Grenelle définit le développement des transports collectifs comme prioritaire dans les zones urbaines et périurbaines.

  Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source : les données sont issues des travaux de recensements de la population (selon l’exploitation complémentaire) menés par l’INSEE. Elles sont diffusées par le SDES dans le cadre des indicateurs de développement durable locaux.

Fréquence  : tous les ans depuis 2006

  Limites et précautions

L’intermodalité ou d’autres nouvelles formes de déplacements comme le covoiturage ne sont pas prises en compte dans l’indicateur, seul le principal mode de déplacement utilisé pour les trajets domicile-travail étant demandé lors du recensement. Avec le nouveau dispositif du recensement, les comparaisons entre deux millésimes sont possibles uniquement si au moins 5 années les séparent (exemple : 2010 et 2015 peuvent être comparées). Par ailleurs, les évolutions méthodologiques ne permettent pas de comparer ces résultats avec le recensement de 1999 (formulation différente de la question).

  Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs

Indicateurs de développement durable locaux du tableau de bord développement durable des Pays de la Loire