En corollaire de la consommation d’espace, une augmentation des déplacements source de pollutions et de nuisances

publié le 7 mars 2016 (modifié le 4 juin 2019)

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L’éloignement de la population des villes-centres et le développement de zones d’activités périphériques conduit à une amplification des déplacements, notamment domicile - travail, mais également pour les activités liées aux échanges commerciaux.

Les pratiques de déplacement des habitants de la région mettent en évidence la prédominance de l’usage la voiture individuelle. Le modèle d’une urbanisation diffuse et peu dense favorise en effet la motorisation des ménages : ainsi, le taux de motorisation des ménages de la région (86,8% en 2013) est le plus élevé de France avec la Bretagne.

En 2015, la part de la voiture dans les trajets domicile-travail est largement prépondérante à l’échelle régionale (78,8%). La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Sarthe ont un profil semblable à celui de la région. La Vendée s’en écarte avec une plus large part encore donnée à la voiture (85,5%) et le très faible usage des transports en commun (1,5%). En Mayenne, si la part des transports en commun est également plus faible que la moyenne nationale, c’est aussi le département où les déplacements de courte distance (marche ou pas de transports nécessaires) sont les plus représentés (14,0% des déplacements domicile-travail).

Les transports étant à l’origine de plus d’un quart des émissions des gaz à effet de serre en France, la réduction de l’utilisation de la voiture individuelle dans les trajets les plus fréquents est nécessaire pour réduire ces émissions.

Par ailleurs, le trafic automobile génère des nuisances sonores à proximité des voies, pour les habitants et pour les usagers de certains établissements dits sensibles (établissements de santé et établissements scolaires).

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