Avec deux départements littoraux, les Pays de la Loire attirent de nombreux visiteurs. En effet, ses plages, ses stations balnéaires , ses îles sont des atouts à son développement touristique.

En 2017, la région compte 735 lieux de visite payants qui accueillent 14 millions de visiteurs. Par département, les lieux de visite payants les plus prisés sont le Puy du fou en Vendée, les Machines de l’île en Loire-Atlantique, Terra Botanica et le Bioparc Zoo de Doué dans le Maine-et-Loire, le Zoo de la Flèche dans la Sarthe et le Refuge de l’Arche en Mayenne. Les événements sportifs ou culturels sont également nombreux : Vendée Globe, Manifestations des 24h du Mans, Folle journée de Nantes, Hellfest, Voyage à Nantes, festival Premiers Plans à Angers, etc.

Durant la saison touristique d’été 2018, d’avril à septembre, 19,7 millions de nuitées ont été passées dans les hébergements touristiques ligériens, soit une hausse de 3,5 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est plus forte qu’en France métropolitaine (+ 1,3 %), grâce à la présence plus marquée de la clientèle résidant en France. Sur le littoral, la fréquentation grimpe de 3,1 %. Les nuitées progressent de 4,7 % dans l’hôtellerie et de 4,3 % dans les autres hébergements collectifs touristiques (résidences de tourisme, villages vacances, etc.). La fréquentation dans les campings est également en hausse (+ 2,8 %).

Les activités touristiques constituent un vecteur de développement économique, pourvoyeur d’emplois, principalement dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce. En 2015, 3 % des emplois de la région sont générés par la fréquentation touristique, tous secteurs confondus. Cette part est quasi stable depuis une dizaine d’années. Ils sont cependant moins présents dans la région qu’en moyenne de France de province où 4 % de l’emploi est lié au tourisme.

La forte fréquentation estivale génère toutefois un certain nombre de difficultés : pression foncière et immobilière qui pèse plus particulièrement sur les jeunes ménages et les saisonniers, faiblesse du commerce de proximité hors saison, tension sur l’alimentation en eau potable (surtout en Vendée), gestion des déchets et altérations environnementales liées au développement urbain et à la fréquentation des sites naturels les plus fragiles.