Réduire ou ne pas aggraver la vulnérabilité des territoires exposés :

• par la maîtrise, l’adaptation ou l’interdiction du développement dans les zones exposées dans le cadre des procédures réglementaires (plan de prévention des risques [PPR]) et leur respect dans les documents d’urbanisme ;
• par l’adaptation du bâti existant voire si nécessaire la déconstruction ;
• par l’adaptation des systèmes de défense.

Un territoire est vulnérable lorsqu’il n’est pas en mesure d’éviter les dommages générés par un aléa d’origine naturelle ou industrielle.

Le développement de l’urbanisation doit être adapté aux risques, c’est-à-dire qu’il doit prendre en compte dans ses choix de localisation (ne pas urbaniser dans les zones à risques notamment) et dans les modalités des aménagements (hauteur des bâtiments, habitat à l’étage, pilotis, perméabilité des sols…) les aléas / risques existants.

Les plans de prévention des risques (PPR) formulent des prescriptions interdisant les constructions dans les zones les plus à risques ou nécessaires aux expansions de crues, et les conditions dans lesquelles certains secteurs peuvent néanmoins être aménagés. Pour l’existant, les mesures à prendre peuvent aller de l’adaptation physique des bâtiments (étanchéification des ouvertures, renforcement des menuiseries, protection des installations électriques, organisation des pièces à vivre, aménagement de zones de refuge…) au délaissement des secteurs trop exposés en vue d’une déconstruction.

  En savoir plus

• La réduction de la vulnérabilité sur le site de la DREAL

  Indicateurs

• 5.2.1 Avancement des procédures de prévention (PPR)

  Voir aussi

• Sécurité des biens et des personnes