Profil Environnemental des Pays de la Loire

Indicateur 4.1.2 : Quantité annuelle d’azote épandue par surface fertilisable

publié le 8 mars 2016 (modifié le 17 janvier 2017)

Diagramme de l’évolution des quantités d’azote épandu par hectare fertilisable en Pays de la Loire de 1990 à 2007

 

Tableau de l’évolution des quantités d’azote épandu par hectare fertilisable en Pays de la Loire de 1990 à 2007

AnnéeFrance métropolitaine Pays de la Loire
1990 149,1 159,9
1991 143,6 161,7
1992 147,4 161,3
1993 139,3 155,9
1994 141,5 162,4
1995 144,4 163,1
1996 146,5 166,8
1997 149,2 167,2
1998 149 164,9
1999 149,4 161,3
2000 154 163,8
2001 145,6 155,4
2002 146,9 155
2003 140,8 148
2004 141,3 139,4
2005 141,6 138,9
2006 137 142,7
2007 137,5 145,2

Les quantités d’azote épandu en Pays de la Loire sur les surfaces fertilisables (terres labourables de grandes cultures hors jachères, surfaces en herbe hors parcours, fleurs, fruits, légumes, jardins familiaux) sont, en 2007, de 145,2 kg/ha. Cette valeur est supérieure à la valeur observée à l’échelle nationale (137,5 kg/ha en France métropolitaine), de même que la valeur moyenne entre 1990 et 2007 (156,2 kg/ha pour les Pays de la Loire et 144,7 kg/ha pour la France).

La tendance d’évolution des quantités épandues depuis 1990 est similaire à celle observée pour la France jusqu’en 2004. Ainsi, après une baisse significative de 1990 à 1993, les quantités ont augmenté plus ou moins régulièrement jusqu’en 2000 pour diminuer ensuite jusqu’en 2004 atteignant même des seuils inférieurs à la moyenne nationale. Mais, alors que la tendance à la baisse se confirme pour la France, en revanche la pression azotée en région connaît une légère augmentation.

Définition de l’indicateur

Cet indicateur mesure la pression exercée par l’activité agricole, en mesurant les quantités d’azote épandues. Il prend en compte les effluents d’élevage et les engrais minéraux. Il est calculé au regard des surfaces fertilisables, c’est-à-dire la SAU diminuée des surfaces en jachère et des surfaces en parcours et alpages.

Objectifs et valeurs de référence

Il n’y a pas d’objectifs quantifiés relatif aux quantités d’azote épandues, mais la réduction de la pression azotée est le fondement de la directive européenne dite « nitrates » de 1991. La mise en œuvre de cette directive en France est en cours de refonte.

Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source  : L’indicateur reprend les données de la base EIDER (SOeS) :
séries longues ;
thème : agriculture ;
sous-thème : QS01 / pression azotée dans l’agriculture (anciennes séries) ;
échelon géographique : Pays de la Loire

Modalités de calcul : Le calcul de la pression azotée est le résultat de la somme des apports par les effluents d’élevage et les engrais minéraux, rapportée à la surface fertilisable

Fréquence  :

Limites et précautions

L’indicateur mesure les quantités d’azote épandues mais pas le bilan azoté qui soustrait des apports les exportations des cultures ou prairies. Le bilan azoté rend mieux compte de la pression azotée car il permet d’apprécier l’excédent d’azote mais il n’est pas calculé systématiquement : il l’a été en 2008 dans le cadre du bilan de la mise en place de la directive nitrates en France, à partir de l’enquête « pratiques culturales » du Ministère de l’agriculture réalisée tous les 5 à 6 ans.

La série de données s’interrompt en 2007. En effet, une nouvelle méthode de calcul a été établie et est en phase de validation au niveau européen par Eurostat, direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire. La nouvelle série devait être disponible début 2015 et reprise rétroactivement jusqu’à 2003 ; ce n’est pas le cas.