Une tension accrue sur la ressource en eau

publié le 7 mars 2016 (modifié le 23 mars 2017)

L’augmentation des températures conjuguée à la diminution des précipitations conduira très probablement à une diminution de la disponibilité de la ressource en eau (baisse du niveau piézométrique des nappes, et diminution des débits moyens).

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Or, la région est déjà localement concernée par des déséquilibres entre besoins et ressources ayant conduit à mettre en place des outils pour une gestion fine des prélèvements (voir la rubrique « Ressources en eau »).


Etiage de l’Autise en 2005, crédit photo T. Degen, MEDDE

Le déficit existant risque donc de s’étendre. Cette situation aggraverait les conflits d’usage, notamment entre alimentation en eau potable et irrigation à des fins agricoles. La tension sur la ressource pourrait en outre être accrue par une altération de la qualité sanitaire des eaux superficielles (60 % des volumes prélevés pour l’alimentation en eau potable en Pays de la Loire). En effet, la diminution de la pluviométrie réduirait le volume d’eau disponible pour dissoudre les polluants et augmenterait donc leur concentration. Elle entrainerait en outre le développement des cyanobactéries par l’augmentation de la température de l’eau. A cela s’ajouterait aussi une efficacité réduite des barrages-réservoirs (utilisés notamment en Vendée pour pallier les faibles débits des rivières) par la forte évaporation qui affecterait les plans d’eau, réduisant ainsi encore les ressources en eau potable.

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