Une situation plus difficile pour les déchets produits de manière diffuse

publié le 7 mars 2016 (modifié le 9 octobre 2017)

Il existe de nombreux dispositifs pour la collecte des déchets dangereux produits en petite quantité par les entreprises, les artisans ou les ménages.

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Les trois quarts des déchetteries de la région environ acceptent les déchets dangereux des ménages, les deux tiers ceux des professionnels (avec toutefois des conditions d’acceptation disparates selon les sites). Des opérations collectives par branche d’activité existent également, par exemple pour les déchets des pressings, imprimeurs, photographes, de l’automobile…

D’autres relèvent d’éco-organismes, comme pour les piles, les lampes… ainsi que dans le secteur agricole où Adivalor collecte les produits fertilisants, phytopharmaceutiques et phytosanitaires non utilisables, ainsi que les emballages vides de produits phytosanitaires.

Dans le cadre de l’élaboration du plan régional d’élimination des déchets dangereux (PREDD), il a été estimé que les deux tiers des déchets dangereux produits sont captés par l’ensemble de ces dispositifs.

La problématique est similaire pour les déchets de soins, la collecte des flux diffus n’étant pas systématique. La situation est mal connue pour les professionnels de santé et elle reste peu satisfaisante pour les patients en auto-traitement même si des opérations sont menées par un nombre significatif de collectivités en partenariat avec les pharmaciens. On estime qu’environ 15% des déchets dangereux d’activités de soin ne sont pas collectés par des filières adaptées.

Suite au Grenelle de l’environnement, le principe de la responsabilité élargie des producteurs de déchets est étendu à de nouvelles catégories de déchets dangereux produits par les ménages. Cela impose que les fabricants prennent en charge financièrement la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus de leurs produits. Ce principe de responsabilité élargie a également été instauré début 2010 pour les déchets de soin des patients en auto-traitement.

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