Une situation particulière à l’aval du bassin de la Loire

publié le 7 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

Dernier grand fleuve naturel d’Europe, la Loire et ses principaux affluents (l’Erdre, la Sèvre-Nantaise, le bassin de la Maine, la Sarthe et la Mayenne) structurent la plus grande partie du réseau hydrographique drainant la région.

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A ce système, s’ajoute la Vilaine et ses affluents rive gauche, et tout un réseau de petits fleuves côtiers particulièrement dense en Vendée.

La quasi-totalité de la région est située sur le bassin Loire-Bretagne. Seule son extrémité nord-ouest appartient au bassin Seine-Normandie (bassin versant de la Sélune).

Située à l’aval du bassin versant de la Loire, la région est l’exutoire des eaux amenées par le fleuve et ses affluents depuis la source. A partir de la confluence avec la Maine, la configuration du fleuve évolue progressivement vers un espace de transition jusqu’à l’estuaire où se mélangent eaux douces et eaux de mer. Puis la région s’ouvre sur l’océan Atlantique avec 450 km de côtes littorales.

Cette situation exceptionnelle explique la présence de vastes zones humides d’importance européenne et nationale, notamment littorales et estuariennes (Marais poitevin, Marais breton, Brière…). De telles zones humides revêtent une importance majeure pour la biodiversité, pour la qualité et la quantité de la ressource en eau (pouvoir épurateur vis-à-vis des pollutions diffuses, rétention des eaux en période de crue et restitution en période d’étiage) et comme zone d’expansion des inondations.

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