Une responsabilité majeure de la région à l’échelle du bassin Loire-Bretagne pour la migration des grands poissons

publié le 8 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

Avec l’estuaire de la Loire et les fleuves côtiers ouvrant l’accès à des réseaux denses de canaux et de fossés des marais littoraux, la région est un nœud névralgique pour la migration des poissons amphihalins tels que le saumon, la lamproie, l’anguille…

Accès direct

La présence d’ouvrages compromettant la libre-circulation des poissons, la qualité des eaux (pollutions, matières en suspension, teneurs en oxygène…) sont autant de facteurs susceptibles d’influencer la migration et la survie des populations de poissons migrateurs.

A la suite à l’intensification des objectifs en termes de restauration et de transparence migratoire, un certain nombre d’ouvrages ont été aménagés depuis une dizaine d’années, principalement sur l’axe principal Loire-Allier où la franchissabilité des obstacles est globalement satisfaisante. A présent, les principales difficultés sont situées sur les affluents : obstacles difficilement franchissables, densité des ouvrages, et plus généralement pour l’ensemble des cours d’eau la fonctionnalité des dispositifs existants (problème de conception ou déficit d’entretien).

Par ailleurs, si la pêche constitue un axe économique important pour la région, elle pèse aussi sur la ressource halieutique, en mer mais aussi dans certains cours d’eau (estuaire de la Loire et fleuves côtiers). Ainsi, pour le Golfe de Gascogne, seulement un quart des captures provient de stocks en bon état, les trois-quart restant provenant de stocks en situation intermédiaire, voire critique (anchois et merlu notamment).

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