Une pollution industrielle en diminution notamment en Basse Loire

publié le 7 mars 2016 (modifié le 12 février 2018)

La grande majorité des émissions industrielles de la région est due à quelques émetteurs très importants, parmi lesquels la raffinerie de Donges et la centrale thermique de Cordemais.

Un réseau de surveillance spécifique ainsi que des procédures d’information du public ont été mis en place à proximité de ces établissements.


Station de mesure qualité de l’air à proximité d’une industrie, crédit photo A. Bouissou, MEDDE

Le nombre d’épisodes de pollution au dioxyde de soufre dans l’environnement de ces établissements est en constante diminution. D’une quarantaine d’épisodes par an au début des années 2000, le nombre de déclenchement de procédures d’information est passé à moins de 10 de 2008 à 2011. Cinq procédures ont été déclenchées en 2013, une en 2014 et deux en 2015 et 2016.

  Diagramme de l’historique du nombre de jours dfe dépassement du seuil d’information ou d’alerte pour le SO2

De la même manière, les principaux rejets industriels d’oxydes d’azote (NOx) sont également le fait de ces deux unités, auxquelles il faut ajouter une cimenterie située en Mayenne. Les émissions industrielles d’oxydes d’azote sont également en constante diminution depuis 10 ans.

Concernant les composés organiques volatils (COV), même si les principaux rejets se situent également en Basse Loire, les émetteurs sont beaucoup plus dispersés sur l’ensemble de la région et concernent un plus grand nombre d’établissements. Ils ont également connus une baisse significative des émissions.

Des campagnes de mesures annuelles des teneurs en benzène sont réalisées chaque année à proximité de la raffinerie, sans faire apparaître de dépassement des valeurs réglementaires.

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