Début 2013, les villes-centres des 7 principales agglomérations de la région captent en effet 23,9 % du parc régional, leur banlieue, 14,6%, leur périphérie, 19,0%. Le découpage des aires urbaines a été redéfini en 2010, leur périmètre étendu, ce qui explique en partie le bond de 27,5% à 33,3% entre 2009 et 2011 de l’ensemble banlieue + périphérie. Pour sa part, le littoral (sud Loire) accueille 9,9% du parc en 2013.

Le rythme de croissance du parc régional de logements, en particulier de résidences principales, est sensiblement supérieur à celui de la population, lui-même supérieur à la moyenne nationale : en effet, à la forte croissance démographique propre à la région se conjugue une diminution de la taille moyenne des ménages conséquence de la décohabitation et du vieillissement de la population. Cette dynamique est encore plus marquée pour les deux départements littoraux (Loire-Atlantique et Vendée).

La demande importante de logements en milieu urbain a entraîné une offre foncière tendue conduisant de nombreux ménages à s’éloigner des villes-centres et de la bande littorale et à s’établir dans l’espace périurbain. Cela s’est traduit par un rythme moyen de croissance du parc de + 2,5% par an dans la périphérie des aires urbaines, contre 1,3% dans les banlieues et 0,7% dans les villes-centres entre 1999 et 2009.

Toutefois, cette tendance forte s’émousse, en lien notamment avec des facteurs économiques (crise financière et impact du prix des carburants) mais aussi avec la prise de conscience de nombreuses collectivités des enjeux de la lutte contre l’étalement urbain. C’est ainsi que le rythme annuel moyen est réduit à 1,6 % dans la périphérie des aires urbaines, pendant qu’il s’élève à 2,1 % dans les banlieues et à 1,3 % dans les villes-centres entre 2011 et 2013.

   Carte de l’évolution du nombre de logements entre 1999 et 2011

   Carte de l’évolution du nombre de logements entre 2011 et 2013

Source : Fichier des Logements par Communes (Filocom) d’après Direction générale des finances publique (DGFIP)