Une ancienne activité d’extraction minière importante et toujours facteur de risques

publié le 7 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

La région est caractérisée par une grande diversité de substrats géologiques à l’affleurement, en lien avec sa situation aux bordures orientales et méridionales du massif armoricain, délimitées respectivement par les bassins sédimentaires parisien et aquitain.

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Fontis par débourrage d’un ancien puits minier (2012), crédit photo DREAL Pays de la Loire

 


Effondrement localisé d’origine minière (2013), crédit photo DREAL Pays de la Loire

La région a donc été le siège de plusieurs sites d’exploitation minière, et plus particulièrement d’étain, d’antimoine, d’uranium, d’or, de fer et de houille.

Aujourd’hui, certains titres miniers sont toujours valides : il s’agit des anciennes mines d’uranium (44, 49, 85) et de l’ancienne mine d’or de Chantepie (72). Les activités d’extraction ont cependant toutes cessé depuis une vingtaine d’années.

L’exploitation minière peut être à l’origine d’affaissements, ou d’effondrements, de cavités souterraines et d’ouvrages débouchant au jour pouvant présenter un risque pour la population. La surveillance et la prévention de ce risque ainsi que la réparation des dommages éventuels sont à la charge de l’exploitant ou de l’ancien exploitant, que le titre minier d’exploitation soit valide ou non. En cas de défaillance ou de disparition de l’exploitant, la gestion de l’après-mine revient à l’État. C’est la DREAL qui assure cette mission au niveau régional.

Dans ce contexte, la DREAL a engagé plusieurs études d’aléas miniers afin de recenser, localiser et hiérarchiser ces derniers en fonction de leur intensité et de leur probabilité d’occurrence prévisible (données disponibles sur SIGLOIRE). Suite à ces études, des travaux préventifs de mise en sécurité ont été réalisés lorsque celles-ci révélaient la présence d’enjeux en surface (par exemple les habitations) sur des zones d’aléas de niveau élevé (fort ou moyen).

La DREAL est également amenée à intervenir sur des effondrements ou des affaissements survenant dans le périmètre d’anciens secteurs miniers suite au débourrage d’un ancien puits, à l’effondrement d’une galerie, etc… Des travaux de mise en sécurité sont alors réalisés pour éviter tout risque corporel ou risque d’extension du désordre minier constaté.

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