Un renforcement de la protection des captages

publié le 7 mars 2016 (modifié le 11 décembre 2017)

L’avancement des procédures de protection des captages vis-à-vis des pollutions accidentelles et ponctuelles par l’instauration de périmètres de protection a été important ces dernières années.

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Alors qu’en 2004 le taux de procédures achevées était d’environ 50%, il atteignait 92% fin 2015, avec un taux qui pouvait varier de 82 à 100% selon le département.

En complément de la protection des captages contre les pollutions accidentelles, des actions doivent aussi être menées sur les aires d’alimentation des captages pour protéger la ressource en eau potable des pollutions diffuses, notamment agricoles.

En Pays de la Loire, 45 captages ont été identifiés comme prioritaires à la suite du Grenelle de l’environnement (530 captages identifiés en France), et dans le cadre du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), du fait de leur fragilité vis-à-vis de pollutions diffuses (nitrate et/ou pesticides).

En raison de la situation régionale, des programmes d’actions ont déjà été lancés depuis quelques années sur une dizaine de captages, dont 5 prioritaires et pour lesquels des bilans sont en cours. Sur chacun des captages prioritaires, ce programme, s’il est suffisant, sera maintenu. Dans les autres cas, le dispositif de zone soumise à contraintes environnementales (ZSCE) pourra être mis en place pour la reconquête de la qualité de l’eau à court terme.

En 2016, 1 captage a un arrêté de délimitation d’aire d’alimentation de captages, 2 terminent les diagnostics, 29 ont des programmes en cours ou validés qui seront à évaluer et 4 captages n’ont pas démarré de réflexions. En proportion, on peut évaluer que 80 % des captages ont un programme en cours et 20 % n’ont pas démarré de programme d’action.

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