Profil Environnemental des Pays de la Loire

L’hydraulique, une ressource marginale

publié le 7 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

Le nombre d’installations est par conséquent limité : quelques dizaines de petites unités, principalement situées sur les cours d’eau des départements de la Mayenne, de la Sarthe et de la Vendée.

On recense environ 35 petites centrales hydroélectriques raccordées au réseau électrique et environ une dizaine de plus utilisées en autoconsommation, soit un total de l’ordre de 45 installations. Cela représente une puissance maximale de 11,3 MW raccordée au réseau et un peu moins d’1 MW supplémentaire en autoconsommation, soit un total de l’ordre de 12 MW.

La production d’hydro-électricité est globalement comprise entre 12 et 22 GWh/an (selon la pluviométrie de l’année et les arrêts pour maintenance), soit entre 1 et 1,9 ktep/an. En 2012, 17,9 GWh d’hydro-électricité a été injectée sur le réseau.

Le développement de l’hydroélectricité doit prendre en compte les objectifs de la politique de l’eau, notamment ceux de préservation et de restauration des continuités écologiques. Le relief peu accentué des Pays de la Loire et la faible rentabilité que pourraient offrir d’éventuels nouveaux sites dirigent la progression de l’hydroélectricité vers la réhabilitation et l’optimisation des sites existants. Il s’agit pour cela de remplacer les anciennes turbines par des turbines plus efficaces et respectueuses de la biodiversité.

Pour 2020, la région s’est fixée comme objectif d’accroître le parc de 15 installations, c’est-à-dire de le porter à environ 60 installations au total, qu’elles soient raccordées au réseau ou utilisées en autoconsommation. La puissance installée correspondante serait de 14 MW et la production hydroélectrique de 15 à 30 GWh/an (soit entre 1,3 et 2,6 ktep/an).

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