Profil Environnemental des Pays de la Loire

Face aux problématiques d’érosion côtière, la mise en place d’une gestion intégrée du trait de côte

publié le 7 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

Cette évolution peut cependant être modifiée par les activités humaines. Les ouvrages du front de mer et infrastructures portuaires perturbent les courants et les transports de sédiments. La destruction de milieux naturels peut amplifier les phénomènes d’érosion. Les barrages édifiés sur les cours d’eau limitent les apports de sables et graviers d’origine continentale, etc..

L’érosion côtière engendre des éboulements et des chutes de blocs au niveau des falaises. Elle génère des glissements de terrain pour les substrats meubles. Les conséquences sont potentiellement importantes sur la population et l’économie (écroulement de bâtiments, rupture de routes). L’érosion peut aussi avoir des impacts négatifs sur la biodiversité, par la destruction de milieux naturels abritant des espèces à forte valeur biologique.

Afin de protéger le littoral, des techniques de défense « contre la mer » ont été mises en place :

  • techniques douces conçues en intégrant la dynamique naturelle du littoral et la mobilité du trait de côte ;
  • techniques dures impliquant la construction ou la mise en place d’ouvrages solides.

Toutefois, l’érosion côtière étant amenée à s’amplifier du fait de la hausse du niveau des océans résultant du réchauffement climatique, la poursuite ou le renforcement des actions de défense pourrait engendrer des coûts prohibitifs, voire s’avérer techniquement inefficaces. En réponse, une nouvelle culture de la gestion du trait de côte a émergé dans une logique plus globale de réflexion d’aménagement du territoire. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie de gestion intégrée du trait de côte. Dans ce cadre, une étude sur la gestion durable du trait de côte ligérien a été menée en 2012 (voir le site de la DREAL).

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