Indicateur 4.2.2 : Répartition des zones conchylicoles selon leur catégorie de qualité des eaux
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Diagramme de l’évolution de la qualité des zones conchylicoles en Pays de la Loire pour les bivalves fouisseurs (groupe 2 : coques, palourdes, etc..) en % de 2004 à 2012
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Tableau de l’évolution de la qualité des zones conchylicoles en Pays de la Loire pour les bivalves fouisseurs (groupe 2 : coques, palourdes, etc..) en % de 20004 à 2012
année | A : consommation humaine directe | B : consommation possible mais purification préalable nécessaire | C : consommation interdite | non renseigné | classement provisoire ou alternatif |
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2004 | 10 | 80 | 10 | 0 | 0 |
2005 | 10 | 80 | 10 | 0 | 0 |
2006 | 10 | 90 | 0 | 0 | 0 |
2007 | 10 | 90 | 0 | 0 | 0 |
2008 | 10 | 90 | 0 | 8 | 0 |
2009 | 0 | 83 | 8 | 0 | 0 |
2010 | 0 | 90 | 10 | 0 | 0 |
2011 | 0 | 79 | 0 | 14 | 7 |
2012 | 0 | 86 | 7 | 7 | 0 |
Diagramme de l’évolution de la qualité des zones conchylicoles en Pays de la Loire pour les bivalves non fouisseurs (groupe 3 : huîtres, moules, etc..) en % de 2004 à 2012
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Tableau de l’évolution de la qualité des zones conchylicoles en Pays de la Loire pour les bivalves non fouisseurs (groupe 3 : huîtres, moules, etc..) en % de 2004 à 2012
année | A : consommation humaine directe | B : consommation possible mais purification préalable nécessaire | C : consommation interdite | non renseigné | classement provisoire ou alternatif |
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2004 | 30 | 60 | 0 | 3 | 7 |
2005 | 30 | 60 | 0 | 3 | 7 |
2006 | 23 | 67 | 0 | 3 | 7 |
2007 | 23 | 65 | 0 | 3 | 10 |
2008 | 23 | 65 | 0 | 3 | 10 |
2009 | 10 | 76 | 0 | 7 | 7 |
2010 | 14 | 72 | 0 | 7 | 7 |
2011 | 11 | 71 | 0 | 5 | 13 |
2012 | 11 | 61 | 0 | 10 | 18 |
On observe une dégradation sensible de la qualité des zones conchylicoles entre 2004 et 2012. Ainsi, la part des zones en catégorie A est en diminution pour les deux groupes de coquillages (fouisseurs et non fouisseurs). La dégradation s’accentue en 2009, plus particulièrement pour les coquillages de groupe 2 (augmentation de la part des zones en catégorie C où la consommation est interdite et aucune zone en catégorie A).
Définition de l’indicateur
La conchyliculture concerne la culture des coquillages : huître creuse, huître plate, moule, et, dans une moindre mesure, palourde. Ces coquillages sont classés par groupes. En Pays de Loire sont particulièrement suivis les groupe 2 (bivalves fouisseurs tels que les palourdes, coques…) et 3 (bivalves non-fouisseurs comme les huîtres, moules…).
Sur le littoral français, les zones de production conchylicoles sont soumises à un classement de salubrité et à une surveillance sanitaire ultérieure, pour satisfaire à la réglementation nationale prise en application de la directive européenne qui fixe les règles sanitaires régissant la production des coquillages. Les zones de production de coquillages, gisements naturels et zones d’élevage, sont définies par des limites géographiques précises et classées en trois catégories - ou classe de salubrité - (A, B, C), par ordre décroissant de qualité santitaire.
L’indicateur mesure la répartition des zones conchylicoles par classe de salubrité pour chaque groupe de coquillages.
Objectifs et valeurs de référence
Le SDAGE Loire Bretagne actuel (2010-2015) et le futur SDAGE en cours d’élaboration (2016-2021), comprend une orientation explicite pour la restauration ou la protection de la qualité sanitaire des eaux conchylicoles.
Sources de données et modalités de calcul
Origine et description des données source : évaluation annuelle de la qualité sanitaire de chaque zone par Ifremer à partir des résultats des trois dernières années de suivi microbiologique du réseau REMI (réseau de contrôle microbiologique des coquillages) et des données de suivi des contaminants chimiques réglementés du réseau ROCCH (réseau d’observation de la contamination chimique).
Modalités de calcul : l’indicateur traduit la proportion de zones de chaque classe sanitaire.
Fréquence : annuelle
Limites et précautions
Le REMI mis en œuvre par l’Ifremer a pour objectif de surveiller les zones de production de coquillages exploitées par les professionnels, et classées A, B ou C par l’administration. Sur la base du dénombrement des Escherichia coli dans les coquillages vivants, il permet d’évaluer les niveaux de contamination microbiologique dans les coquillages et de suivre leurs évolutions. A l’extérieur de ces zones, les ARS sont chargées du suivi sanitaire des zones de pêche de loisirs exclusive.
L’interprétation des résultats doit intégrer les influences liées à des circonstances climatiques particulières pouvant jouer sur la concentration des polluants. L’interprétation de l’évolution de la répartition des zones par classe devra aussi tenir compte de l’évolution du nombre de zones conchylicoles.
Concernant la contamination chimique, les niveaux en milieu marin évoluent très lentement et les éventuelles tendances temporelles ne sont décelables que sur plusieurs années.