Profil Environnemental des Pays de la Loire

Indicateur 3.2.1 : Evolution de la superficie toujours en herbe et des haies

publié le 8 mars 2016 (modifié le 3 janvier 2017)

Diagramme de la part des superficies toujours en herbe dans la surface agricole utile des exploitations en Pays de la Loire de 2000 à 2014

 

Diagramme de la surface des terrains occupés par des haies et des alignements d’arbres en hectares en Pays de la Loire de 2006 à 2014

 

Définition de l’indicateur

Cet indicateur mesure d’une part l’évolution de la superficie toujours en herbe (STH) dans la surface agricole utilisée totale des exploitations, et d’autre part l’évolution de la surface des terrains occupés par des haies et des alignements d’arbres.

Objectifs et valeurs de référence

Les superficies toujours en herbe comprennent les prairies permanentes, ensemencées ou naturelles, de plus de 5 ans. Elles sont composées de plantes fourragères herbacées vivaces telles que les graminées et les légumineuses. Ces surfaces apportent de nombreux avantages comme l’alimentation et la santé des animaux, la diversité végétale et animale, l’infiltration de l’eau contre l’érosion et les inondations, l’amélioration de la qualité de l’eau, la réalisation d’économies agricoles et la lutte contre le changement climatique. Les prairies peuvent compenser les émissions de gaz à effets de serre car elles se révèlent être des « puits de carbone ».

La haie est un élément linéaire composé de ligneux (arbustes et arbres) où de multiples intérêts lui sont alloués. La délimitation des parcelles en est un usage historique. Aujourd’hui, les haies participent au maintien de la biodiversité en assurant des fonctions écologiques de zones de refuge, de reproduction, d’alimentation et de corridors (couloirs de déplacement pour les insectes, batraciens, oiseaux, plantes et micromammifères). Au-delà de son intérêt biologique, la haie est un élément de réponse de lutte contre le ruissellement (intérêt hydraulique), d’érosion des sols et d’épuration des produits phytosanitaires (intérêt pédologique), et de protection du bétail et des auxiliaires de culture (intérêt agronomique). Ainsi, la haie est reconnue pour ses services écosystémiques fournis à l’homme en matière de protection de la biodiversité, des eaux et des sols.

Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source : Base de données Eider du SOeS (Ministère chargé de l’environnement/CGDD) à partir repectivement des statistiques agricoles annuelles et de l’enquête "Utilisation du territoire Teruti-Lucas" du SSP (Ministère chargé de l’agriculture)

Modalités de calcul :

Fréquence  : annuelle

Limites et précaution

Lorsqu’on parle de SAU des exploitations sièges du département (ou de la région ou de la commune), il s’agit de la SAU des exploitations dont le siège est dans le département (ou dans la région ou dans la commune) et elle peut donc inclure des superficies cultivées dans d’autres départements ou régions ou communes. Lorsqu’on parle de SAU du département (ou de la région ou de la commune), il s’agit de la SAU localisée dans le département (ou la région ou la commune).

L’utilisation des terres agricoles, appréciée par la statistique agricole annuelle, peut légèrement différer de celle qui est inventoriée par les recensements agricoles (2000). Les surfaces agricoles pour l’année 2014 sont semi-définitives. En revanche, les surfaces agricoles pour les années 2013 et antérieures sont définitives.

En ce qui concerne les haies, le descripteur FO14 du SOeS contient une valeur de surface estimée et le demi-intervalle de confiance à 95% correspondant. Les valeurs exactes des surfaces ont 95% de chances de se situer dans un intervalle de confiance centré sur la valeur estimée plus ou moins le demi-intervalle de confiance. La valeur utilisée ici est la valeur estimée.