Profil Environnemental des Pays de la Loire

Une nécessaire information de la population

publié le 7 mars 2016 (modifié le 24 août 2017)


Aération des logements, crédit photo A. Bouissou, MEDDE

Selon le baromètre santé environnement 2014, plus de 9 habitants sur 10 pensent que la qualité de l’air s’aggrave. Cette inquiétude s’accompagne de la représentation d’un risque sanitaire important, 80% (contre 85% en 2007) des personnes interrogées estimant que la pollution de l’air extérieur présente un risque « très » ou « plutôt élevé » pour la santé des français, et le tiers d’entre eux déclarant avoir déjà ressenti ces effets sur leur propre santé ou celle de leur entourage.

Au-delà de l’information relayée par les autorités publiques et les médias en cas de dépassement de seuils de pollution, une information abondante est disponible et diffusée à la population sur les enjeux en matière de qualité de l’air extérieur. Air Pays de la Loire a pour rôle d’informer les autorités compétentes et le public sur la qualité de l’air extérieur et intérieur. Ces informations (mesures, résultats d’études, etc..) sont accessibles à tous et diffusées en temps réel sur le site d’Air Pays de la Loire pour les composants chimiques de l’air et les pollens.

Pour ces derniers, Air Pays de la Loire relaie les informations délivrés par les Pollinariums® sentinelles, outils de prévision et de prévention créés à l’initiative de l’association des pollinariums sentinelles de France (APSF) et de l’ARS.

Dans la région, les dispositifs en cas de pic de pollution (particules, Nox , ozone..) ont été revus en 2015 en déclinaison des nouveaux textes nationaux sur ce thème (arrêté ministériel du 26 mars 2014 notamment). Parmi les principales évolutions, les pics de pollution peuvent être prévus pour le lendemain et des mesures réglementaires entrent en vigueur automatiquement en cas de dépassement du seuil d’alerte (le plus élevé).

La pollution atmosphérique est ainsi l’un des problèmes environnementaux sur lequel la population s’estime le mieux informé (61% des personnes interrogées selon le baromètre santé environnement 2014).

A l’inverse de l’air extérieur, la qualité de l’air intérieur est un des sujets pour lesquels les habitants se disent les plus mal informés. On constate aussi une méconnaissance sur le radon dont 58% de la population déclare ne jamais avoir entendu parler. 20% des habitants disent ne pas aérer régulièrement leur logement, alors qu’il s’agit d’un des gestes les plus simples pour se prémunir de la pollution intérieure… 23% des logements seraient concernés par des problèmes d’humidité et/ou de moisissures. (Source : Baromètre santé environnement 2014)

Le renforcement de l’information sur toutes ces questions fait partie des actions prévues par le plan régional santé environnement (PRSE).

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