Profil Environnemental des Pays de la Loire

Des liens avérés entre qualité de l’air et santé

publié le 7 mars 2016 (modifié le 24 août 2017)

Des études ont été conduites dans la région tendant à montrer l’impact sanitaire à court et long terme de la pollution atmosphérique dans la région. Elles illustrent l’impact de l’exposition chronique à la pollution atmosphérique, même à de faibles concentrations (long terme), et l’effet des pics de pollution (court terme).

Trois études de l’InVS publiées en 2010 et 2013 concernent l’évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine (particules fines et ozone) à court et long terme sur les agglomérations de :

En donnant un ordre de grandeur des conséquences sanitaires graves de l’exposition à la pollution atmosphérique, elle a montré que l’impact collectif était réel malgré des niveaux de pollution considérés comme faibles, la qualité de l’air ayant respecté globalement les objectifs réglementaires. Elles quantifient également les gains sanitaires attendus selon des scénarios de diminution de la pollution moyenne annuelle.

Une dernière étude a été publiée en 2016 concernant l’impact de l’exposition chronique à la pollution de l’air sur la mortalité en France (et sur les Pays de la Loire).

Les composants biologiques de l’air, en particulier les pollens, font partie des contaminants qui ont un impact non négligeable sur la santé. En France, il est estimé que la prévalence des allergies polliniques concerne au moins 30% des adultes et de l’ordre de 20% des enfants de plus de 9 ans. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme et le précède souvent.

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