ACTIONS CONDUITES EN RÉGION
 

Retraiter des matériaux de déconstruction de chaussée sur place en Loire-Atlantique

publié le 28 août 2017

Une alternative pertinente et économe pour la Bretelle de Trefféac sur l’échangeur de Certé

Lors du chantier de reprise et d’allongement de la bretelle de Tréfféac sur la RD213, l’entreprise Eiffage, titulaire du marché de travaux, a proposé une alternative à la solution initialement prévue à la DREAL des Pays de la Loire, maître d’ouvrage.

 

crédits photo Direction interdépartementale des routes Ouest

 

La solution initiale prévoyait la reconstruction d’une structure complète de chaussée sur 87 cm, avec l’évacuation des matériaux en place et un apport de matériaux de carrière.

L’alternative a consisté à traiter sur place l’ancienne structure de chaussée, à l’aide de liant hydraulique, sur 30 cm de profondeur, permettant ainsi de reconstituer une structure nouvelle avec les matériaux du site.

Le principe : l’atelier de retraitement de chaussées (ARC) revalorise le gisement de granulats qu’est l’ancienne chaussée, en traitant les matériaux avec un liant hydraulique (type ciment) ou bitumineux (ou les deux à la fois), avec éventuellement apport de granulats.

Ce procédé reconstitue une nouvelle assise stable, homogène, résistante et prête pour un nouveau cycle de vie. L’épaisseur de retraitement est comprise entre 15 et 33 cm selon le liant employé.

En quelques chiffres : 2000 T de grave-bitume et 6000 T de grave non traitées ont été économisées sur l’opération et 1600 T d’agrégats d’enrobés (fraisats issus du chantier) ont été réutilisées en structure.

A voir