Les conditions de logement ont un impact sur la santé

publié le 7 mars 2016 (modifié le 13 décembre 2018)

Différents facteurs environnementaux évoqués précédemment (accessibilité au plomb, humidité, absence de ventilation…) peuvent, selon leur importance et en se cumulant, rendre des logements insalubres et impropres à l’habitation.

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On parle plus largement d’habitat indigne pour toute situation d’habitation portant atteinte à la santé et à la dignité des personnes. Cette notion recouvre les logements, immeubles et locaux insalubres, locaux où le plomb est accessible (saturnisme), immeubles menaçant ruine, hôtels meublés dangereux, habitats précaires, et dont la suppression ou la réhabilitation relève des pouvoirs de police administrative exercés par les maires et les préfets.

Sa résorption fait l’objet de diverses politiques publiques, notamment dans le cadre du plan de cohésion sociale et en mobilisant les aides de l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH).

En 2013, les Pays de la Loire comptaient plus de 54.000 logements potentiellement indignes, soit environ 3,6% de son parc en résidences principales privées. Entre 2005 et 2013, le parc privé potentiellement indigne a baissé d’environ 25%. 9% des 54 000 logements se situent dans le noyau dur, c’est-à-dire les logements dégradés ou très dégradés, occupés par des ménages aux revenus très faibles (70% du seuil de pauvreté). Chaque département comporte un pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne qui coordonne les services pour prendre en charge cette problématique.

Logement trop petit, probablement énergivore ou dégradé : 210 400 ménages habitant dans le parc privé des Pays de la Loire sont touchés par au moins une de ces difficultés en 2015.

  • Voir l’étude réalisée par l’Insee en pays de la Loire sur les logements dégradés, en lien avec l’ARS et la Caf sur le site de l’Insee

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