Les champs électromagnétiques
Il existe des champs électromagnétiques d’origine naturelle (le champ magnétique terrestre par exemple) et des champs créés par l’activité humaine.
Accès direct
On peut distinguer :
- les champs basses fréquences au niveau des lignes électriques, installations électriques, électroménager ;
- les radiofréquences ayant pour origine les antennes de radio, de télévision, de radar et de communication mobile, les téléphones portables, mais également les fours à micro-ondes…
Il est indéniable qu’une exposition même de courte durée à des champs électromagnétiques très intenses peut être dangereuse pour la santé et des réglementations existent pour prévenir ce type d’exposition.
Aujourd’hui les craintes du public concernent surtout les éventuels effets à long terme que pourrait avoir une exposition à des champs électromagnétiques d’intensité inférieure au seuil d’apparition de réactions aiguës. Localement plusieurs villes de la région (les communes de Nantes métropole, Saint-Nazaire, Angers, Saumur et Le Mans) ont adopté des chartes avec les opérateurs pour mieux répondre au public et organiser la concertation autour de l’installation des antennes relais de téléphonie mobile.
S’agissant des études épidémiologiques menées en population générale, les données actuellement disponibles ne montrent pas d’effets à court terme. Toutefois, quelques interrogations subsistent sur la possibilité d’effets à long terme, liés à l’utilisation de téléphones mobiles, pour des utilisateurs intensifs. Ces effets sanitaires concernent le risque de cancer, même si aucun mécanisme biologique explicatif n’a été identifié à ce jour.
C’est la raison pour laquelle le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences « cancérogènes possibles » en juin 2011. Ainsi, à titre de précaution, une utilisation modérée des téléphones mobiles est recommandée afin de limiter son exposition : privilégier les zones de bonne réception, éviter l’utilisation lors de déplacement à grande vitesse, limiter l’usage chez les enfants, utiliser les oreillettes…
Certaines personnes déclarent une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, sans qu’un lien de causalité ait pu être établi scientifiquement. Une étude nationale pilotée par l’hôpital Cochin à Paris, et à laquelle participe le CHU de Nantes (consultation de pathologies professionnelles et environnementales), vise à développer un protocole de prise en charge spécialisée des hypersensibles aux champs électromagnétiques.