Le solaire photovoltaïque, une filière particulièrement dynamique
Le développement du photovoltaïque a été particulièrement précoce en Pays de la Loire où la barre du premier MW raccordé a été franchie dès le début de l’année 2007 quand cela s’est produit en 2008 voire l’année suivante dans la plupart des autres régions.
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Au début de l’année 2016, les Pays de la Loire accueillent un parc photovoltaïque de 380 MW, la Vendée compte pour environ 31% de cette puissance. La région est la 5e (ancien périmètre des 22 régions de la France métropolitaine) par l’importance de son parc photovoltaïque.
Capteurs solaires photovoltaïques au sol installés dans un jardin, crédits photo Thierry Degen, MEDDE
Après deux années consécutives de baisse du volume raccordé, le développement de la filière a rebondi en 2014. Les Pays de la Loire se distinguent par l’importance des petites et moyennes installations. La Vendée et la Loire-Atlantique sont même les deux départements les plus fortement équipés en petites installations à l’échelle de la France.
Malgré la relative rareté des centrales solaires dans la région, qui constituent désormais la majeure partie de l’accroissement du parc à l’échelle nationale, le niveau des raccordements anticipés pour les prochaines années devraient permettre à la région d’atteindre les objectifs fixés pour 2020 par le SRCAE (650 MW).
Avec 429 GWh d’électricité d’origine photovoltaïque produite au cours de l’année 2015, la production des Pays de la Loire représente environ 6 % de la production nationale. Cette production d’électricité photovoltaïque a pesé pour environ 7,4 % de la production électrique régionale, mais seulement pour 1,6 % de l’électricité consommée en 2015 en région.
Le photovoltaïque reste l’une des filières les plus dynamiques et des plus utiles à l’atteinte des objectifs régionaux en matière d’énergies renouvelables. La filière représente 4 % de la production d’énergie renouvelable visée pour 2020 dans la région.
Les installations photovoltaïques au sol peuvent toutefois être à l’origine d’impacts environnementaux ou de conflits d’usage des sols. Le développement de cette filière doit donc être maîtrisé, d’une part en favorisant des projets de qualité esthétique et architecturale dans le respect des éléments patrimoniaux pour les installations sur le bâti, et d’autre part en limitant les installations au sol à des projets qui n’impactent ni les espaces agricoles ni les espaces naturels.
En complément des dispositions nationales, les services de l’État en région ont établi une doctrine pour l’instruction des projets. Une cartographie dynamique a également été élaborée : elle présente les installations solaires photovoltaïques au sol dont les permis de construire ont été accordés ou modifiés. Par ailleurs, en lien avec les cahiers des charges des appels d’offres nationaux portant sur la réalisation de ce type d’installations, elle identifie des sites artificialisés qui pourraient accueillir des centrales au sol avec notamment l’affichage des carrières, des installations de stockage des déchets, des sites industriels anciens et existants et des sites et sols pollués.
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Carte dynamique relative aux installations solaires photovoltaïques au sol dans les Pays de la Loire sur le site de la DREAL