La qualité de l’air intérieur

publié le 23 août 2017

L’air à l’intérieur des logements est pollué de manière spécifique par rapport l’air extérieur.

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Outre les apports de l’air extérieur, les sources potentielles de pollution dans les bâtiments sont nombreuses : appareils à combustion, matériaux de construction, produits de décoration (peinture, colles, vernis…), meubles, activité humaine (tabagisme, produits d’entretien, bricolage, cuisine…).

La bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment a un effet démontré sur la qualité de concentration, le taux d’absentéisme dans les écoles, le bien-être. A contrario, une mauvaise qualité de l’air peut favoriser l’émergence de symptômes tels que maux de tête, fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges ainsi que les manifestations allergiques et l’asthme

Il persiste un réel besoin d’information et de sensibilisation à l’ensemble de ces risques. En dehors de sujets spécifiques comme le monoxyde de carbone ou l’amiante, l’air intérieur est paradoxalement, selon le baromètre régional santé-environnement, un des risques les moins craints par les habitants, à l’inverse de l’air extérieur. La pratique la plus simple et la plus efficace pour améliorer la qualité de l’air intérieur, consistant à aérer son logement, est méconnue de près de 20% de la population en 2014 (contre 23% en 2007).

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