La prédominance de la voiture pour les déplacements de personnes

publié le 11 mars 2016 (modifié le 3 juin 2019)

Les pratiques de déplacement des habitants de la région mettent en évidence la prédominance de la voiture.


L’importance du taux de motorisation des ménages de la région (86,9% en 2015), le plus élevé de France avec la Bretagne, est favorisée par une urbanisation diffuse et peu dense.

Il en résulte une part des déplacements effectués par les modes alternatifs à la voiture (transports collectifs et modes doux) plus faible en Pays de la Loire que dans les autres régions métropolitaines. Cet usage toujours croissant de la voiture conduit à l’augmentation des pollutions et nuisances qui y sont liées (pollution au dioxyde d’azote à proximité des grands axes de circulation et à l’ozone l’été dans la plupart des agglomérations, émissions de gaz à effet de serre, nuisances sonores) et d’une dégradation de la qualité de vie (stress, augmentation des temps consacrés aux déplacements). L’augmentation des prix des produits pétroliers pourrait fragiliser à terme certains actifs qui se sont éloignés des centres pour pouvoir accéder à la propriété.

En réponse à cette croissance, des politiques visant à favoriser les déplacements doux sont mises en place par les collectivités (plan vélos à Nantes métropole, vélo en libre-service dans la plupart des agglomérations ligériennes et auto en libre-service à Nantes,etc..). En outre, plusieurs collectivités se sont associées au projet européen (FEDER) piloté en France par le Conseil régional pour la mise en place d’équipements favorisant l’intermodalité ou offrant une alternative compétitive au transport routier et favorable à l’environnement (pôles d’échange, plate-formes multi-modales, expérimentations utilisant des énergies propres, incorporation des transports doux dans les centrales de mobilité).