La directive européenne a permis d’améliorer les rejets des stations d’épuration

publié le 14 mars 2016 (modifié le 22 mars 2017)

La Directive eaux résiduaires urbaines (DERU) impose une collecte performante des effluents urbains et fixe des normes de rejet aux stations d’épuration. Ces normes dépendent de la taille de l’installation et de la sensibilité du milieu récepteur (zone sensible).

Les usages potentiels à proximité (baignade, conchyliculture,…), cadrés également par des directives européennes, et l’objectif d’atteinte du bon état des masses d’eau fixé par la directive cadre sur l’eau (DCE), peuvent nécessiter un traitement complémentaire.

Chaque année, l’examen des résultats d’autosurveillance des stations et des contrôles complémentaires effectués permet de juger de la conformité à la directive. L’ensemble des résultats est ensuite centralisé sur la plate-forme nationale utilisée pour le rapportage à la commission européenne (voir le Portail d’information sur l’assainissement communal).

La révision des zones sensibles, intervenue en décembre 2009, a conduit à classer les derniers secteurs non encore concernées (masse d’eau littorales situées au sud de l’estuaire de la Loire). Les stations concernées doivent d’ici 2017 mettre en place les traitements nécessaires pour obtenir les niveaux de performance exigées sur l’azote et le phosphore.

Cette directive a largement contribué à l’amélioration du parc français de stations d’épuration. En région Pays de la Loire, seules quelques stations ne sont pas conformes. Toutefois la collecte des effluents n’est pas toujours aussi performante que souhaitée en particulier par temps de pluie. Les efforts doivent donc se maintenir.

  En savoir plus

La Directive Eaux Résiduaires Urbaines sur le site de la DREAL

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