Indicateur 4.1.1b : Qualité des eaux superficielles et souterraines vis à vis des pesticides

publié le 8 juin 2016 (modifié le 9 novembre 2016)

  Concentration en pesticides des eaux superficielles en 2013 en Pays de la Loire

 

  Concentration en pesticides des eaux superficielles en 2013 en France métropolitaine

 

  Concentration en pesticides des eaux superficielles de 2007 à 2013 en Pays de la Loire

 

  Concentration en pesticides des eaux superficielles de 2007 à 2013 en France métropolitaine

 

  Concentration en pesticides des eaux souterraines en 2013 en Pays de la Loire

 

  Concentration en pesticides des eaux souterraines en 2013 en France métropolitaine

 

  Concentration en pesticides des eaux souterraines de 2007 à 2013 en Pays de la Loire

 

  Concentration en pesticides des eaux souterraines de 2007 à 2013 en France métropolitaine

 

   Définition de l’indicateur

Cet indicateur représente le pourcentage du nombre de stations dont la concentration moyenne est répartie en 5 classes :

  • pas de quantification : moyenne annuelle nulle, pas de contamination avérée ;
  • moins de 0,1 μg/l : contamination faible ;
  • entre 0,1 et 0,5 μg/l : concentration modérée, conforme aux exigences de l’eau potable ;
  • entre 0,5 et 5 μg/l : concentration significative ;
  • plus de 5 μg/l : concentration forte qui ne permettrait pas d’utiliser cette ressource pour produire de l’eau potable.

  Objectifs et valeurs de référence

La protection à long terme des ressources en eau est une condition du développement durable. Le Parlement européen et le Conseil ont adopté en 2000 la directive cadre sur l’eau (DCE). Cette directive a pour objectif la préservation et la restauration des eaux et des milieux aquatiques. Elle s’applique aux eaux de surface, y compris les eaux littorales et les eaux de transition, et aux nappes d’eau souterraine. Elle instaure une obligation de résultat : le bon état de toutes les eaux en 2015, sauf report de délais ou définition d’objectifs moindres dûment justifiés. Le bon état est défini pour les eaux de surface comme un bon état chimique et écologique, et pour les eaux souterraines comme un bon état chimique et quantitatif.

Les pesticides sont des substances ou préparations utilisées pour la prévention, le contrôle ou l’élimination d’organismes jugés indésirables, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux, de champignons ou bactéries. Parmi les pesticides, les phytosanitaires utilisés pour les plantes sont majoritairement employés en agriculture. Ils caractérisent, avec les nitrates (engrais et effluents d’élevage), la principale sources de pollution des eaux par le secteur agricole.

Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau. Les concentrations les plus élevées sont situées dans les zones de grande culture du Bassin parisien, du sud-ouest et du nord de la France.

Des pesticides sont présents dans la plupart des eaux souterraines. Elles sont toutefois moins affectées que les cours d’eau car elles sont souvent protégées naturellement par les couches géologiques. Les produits épandus s’infiltrent dans le sol et mettent, selon la nature du sous-sol, de quelques heures à plusieurs dizaines d’années pour atteindre les eaux souterraines. Les pesticides présents dans les nappes sont donc avant tout des molécules de dégradation des substances utilisées.

  Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source  : les données EIDER du SOeS, service statistique du ministère de l’environnement

Pour les eaux superficielles, tous les points de mesure issus de la surveillance des cours d’eau mis en œuvre sous la responsabilité des agences et offices de l’Eau ont été sélectionnés. En France métropolitaine, seuls les points présentant plus de 4 analyses dans l’année ont été considérés, sauf en 2010 sur le bassin Adour-Garonne où ce seuil a été abaissé à 2 analyses (faute de données disponibles), en application notamment de la directive cadre sur l’eau (DCE)..

Pour les eaux souterraines, les données sont issues de 2 deux réseaux de contrôle de la qualité des eaux souterraines, mis en œuvre au titre de la directive-cadre sur l’eau (DCE) :

  • le réseau de contrôle de surveillance (RCS) de l’état chimique des eaux souterraines, donnant une image patrimoniale de la qualité des eaux souterraines ;
  • le réseau de contrôle opérationnel (RCO) de l’état chimique des eaux souterraines, mis en œuvre pour surveiller les eaux souterraines en mauvais état qualitatif.

Modalités de calcul : ratio du nombre de stations d’une classe sur le nombre total de stations

Fréquence  : annuelle

  Limites et précautions

  Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs