Indicateur 3.1.7 : Part de la surface du territoire classé en aires protégées

publié le 8 mars 2016 (modifié le 9 novembre 2016)

Les aires protégées régionales couvrent une part faible du territoire régional. En effet, seulement 0,23 % de la région des Pays de la Loire est placé sous protection réglementaire (cœur de PN, RNN, RNR, APB, RB, RNCFS) contre 1,34% au plan national, plaçant la région au 18e rang des 22 anciennes régions de la France métropolitaine. Il existe une disparité forte entre les départements, avec un pourcentage presque nul en Mayenne et 0,65% en Loire Atlantique.

  Diagramme de la part du territoire en aires protégées en 2014, Pays de la Loire et ses départements, France métropolitaine

 

En terme de nombre d’aires protégées, comme au niveau métropolitain, ce sont les arrêtés de protection de biotope (APB) qui sont les plus nombreux tout en couvrant une surface totale plus faible. Il s’agit là de différences liées aux objectifs propres de chacune des aires protégées. En région Pays de la Loire, il n’existe pas de parc national (PN).

  Tableau du nombre d’aires protégées en 2014, Pays de la Loire et ses départements, France métropolitaine

nombre de PN nombre de RNN nombre de RNR nombre de APB nombre de RB nombre total d’aires protégées
Loire-Atlantique 0 1 5 16 0 22
Maine-et-Loire 0 0 3 13 0 16
Mayenne 0 0 1 3 0 4
Sarthe 0 0 5 4 0 9
Vendée 0 4 4 7 1 16
Pays de la Loire 0 5 18 43 1 67
France 7 150 134 795 234 1 320

  Surfaces d’aires protégées terrestres en 2014 en hectares, Pays de la Loire et ses départements, France métropolitaine

surface des cœurs de PN surface des RNN surface des RNR surface des APB surfaces des RB surface totale des aires protégées surface totale sans double compte*
Loire-Atlantique 0 2 670 1 620 190 0 4 480 4 418
Maine-et-Loire 0 0 139 1 546 0 1 685 1 660
Mayenne 0 0 1 180 0 181 15
Sarthe 0 0 121 107 0 228 152
Vendée 0 3 182 635 77 212 4 106 1 179
Pays de la Loire 0 5 852 2 517 2 100 212 10 681 7 424
France 2014 363 266 152 692 32 904 158 087 41 870 748 819 736 573

* les aires protégées pouvant se superposer, la surface totale sans double compte est la surface réelle du territoire couverte par l’ensemble des aires protégées, la surface totale prenant en compte les doubles comptes.

Si depuis la loi de protection de la nature de 1976, le nombre d’aires protégées a connu une croissance relativement régulière, en revanche en terme de surface des marches sont franchies certaines années, correspondant à la création de réserves naturelles ou d’APB.

  Diagramme de l’évolution annuelle du nombre d’aires protégées en Pays de la Loire entre 1976 et 2014

 

  Diagramme de l’évolution annuelle de la surface totale des aires protégées en Pays de la Loire entre 1976 et 2014

 

  Carte de la répartition des aires protégées dans les communes (y compris leur partie marine) en 2014

 


Les communes qui ont plus de 5% de leur territoire en aires protégées sont réparties principalement en Vendée, en relation avec la présence de réserves naturelles. Le territoire communal le plus concerné est celui de St Philibert de Grand-Lieu pour lequel plus de 50% est occupé par la réserve naturelle nationale de Grand-Lieu.

  Définition de l’indicateur

Cet indicateur mesure la part du territoire bénéficiant d’outils de protection réglementaire des espaces naturels, c’est à dire les aires protégées telles que définies par la ciculaire du 13 août 2010 (Stratégie de Création d’Aires Protégées, SCAP). Il s’agit des réserves naturelles nationales et régionales, les réserves biologiques, les réserves nationales de chasse et faune sauvage, les arrêtés de protection de biotope et les cœurs de parcs nationaux.

La réserve naturelle est une partie du territoire où la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière. Il convient de soustraire ce territoire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader. Suivant l’organisme gestionnaire, on distingue les réserves naturelles nationales (RNN) et les réserves naturelles régionales (RNR).

Les réserves biologiques (RB) sont des espaces forestiers riches, rares ou fragiles, protégés, dans les forêts domaniales ou dans les forêts non domaniales relevant du régime forestier, par convention entre le ministère en charge de l’environnement, le ministère de l’agriculture et l’office national des forêts (conventions du 3 février 1981 et du 14 mai 1986) Les activités de gestion y sont exclusivement orientées vers la conservation de la biodiversité.

L’arrêté de protection de biotope (APB) s’applique à la protection de milieux peu exploités par l’homme et abritant des espèces animales et/ou végétales sauvages protégées. Il permet au préfet de fixer par arrêté les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire d’un département, la conservation des biotopes nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d’espèces protégées.

Le parc national (PN) est un territoire sur lequel la conservation de la faune, de la flore, du sol, du sous-sol, de l’atmosphère, des eaux et en général d’un milieu naturel présente un intérêt spécial. Il importe de le préserver contre toute dégradation et de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution. Il comporte un cœur de parc ou les activités humaines sont contrôlées ou interdites, et une aire d’adhésion où le parc favorise un développement durable, culturel, social et économique.

  Objectifs et valeurs de référence

L’objectif de la SCAP est la couverture, d’ici 2019, de 2% du territoire terrestre métropolitain. Chaque région doit concourrir à cet objectif national.

  Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source : DREAL Pays de la Loire et INPN

Modalités de calcul : surface terrestre en hectares pour chaque protection et surface totale *100/ surface terrestre totale du territoires (sans double compte des surfaces).

Fréquence  : tous les deux ans

  Limites et précaution

L’objectif étant national, la déclinaison régionale n’est pas homogène. L’évolution sera plus pertinente que le contribution stricte au 2%. Les espaces marins ne sont pas pris en compte.