Indicateur 3.1.6 : Evaluation de l’état écologique des eaux superficielles

publié le 8 mars 2016 (modifié le 9 novembre 2016)

  Tableau de la part des masses d’eau superficielles par classe d’état écologique

classe d’état écologique en 2011 en 2013
bon 14% 11%
moyen 59% 48%
médiocre 19% 26%
mauvais 9% 15%

  Carte de l’état écologique des masses d’eau superficielles et objectifs d’atteinte du bon état écologique

Sources : Agence de l’eau Loire-Bretagne, données 2011-2013

 

En 2006-2007, près des deux-tiers des masses d’eau cours d’eau présentaient un état moyen, et près d’un quart un état médiocre à mauvais (affluents Sarthe amont, Loir, Mayenne amont, Oudon, Sèvre-Nantaise, Thouet, côtiers vendéens…). En revanche, 13% avaient atteint ou maintenu un bon état. Ces résultats devaient cependant être interprétés avec prudence, seulement un tiers des masses d’eau bénéficiaient d’un indice de confiance élevé à moyen.

En 2011, 14% des masses d’eau cours d’eau sont en bon état écologique, soit un très léger progrès (1 point), mais la part de celles dont l’état est médiocre à mauvais a augmenté (6 points). Plus de la moitié des masses d’eau cours d’eau présente encore un état moyen (-3 points).

En 2013, seulement 11% des masses d’eau cours d’eau sont en bon état écologique, soit une dégradation de 3 points par rapport à 2011. Même si 48% présentent un état écologique moyen contre 59% en 2011 (-11 points), 26% présentent un état médiocre (7 points de plus qu’en 2011) et 15% un état mauvais (6 points de plus qu’en 2011).

   Définition de l’indicateur

L’objectif de cet indicateur est de connaître l’état des masses d’eau cours d’eau afin de pouvoir le comparer aux objectifs de bon état requis par la directive européenne cadre sur l’eau d’octobre 2000 (dite DCE).

L’évaluation de l’état des masses d’eau de surface résulte du croisement entre l’état chimique (défini sur la base des concentrations d’une quarantaine de substances chimiques dangereuses ou prioritaires) et l’état écologique (évalué à partir de paramètres relatifs à la biologie, l’hydromorphologie, la chimie et la physico-chimie soutenant les éléments biologiques). Pour les masses d’eau fortement modifiées ou artificielles on n’évalue pas l’état écologique mais le potentiel écologique.

Les classes d’état écologique des eaux de surface sont très bon, bon, moyen, médiocre, mauvais. Le potentiel écologique des masses d’eau fortement modifiées et artificielles s’établit en 4 classes : bon et plus, moyen, médiocre, mauvais, inconnu.
L’indicateur mesure la répartition des masses d’eau au sein de chaque classe d’état écologique, en pourcentage.

  Objectifs et valeurs de référence

Les objectifs définis par les SDAGE : pour chaque masse d’eau, et pour chaque catégorie d’état, le SDAGE définit une échéance d’atteinte du bon état (ou bon potentiel), 2015 conformément à la directive cadre sur l’eau, ou report en 2021 ou 2027.

  Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source : DREAL / Agence de l’eau Loire-Bretagne.

Fréquence  : Tous les 3 ans dans le cadre du suivi du SDAGE

  Limites et précautions

L’interprétation des évolutions doit principalement tenir compte du niveau de confiance de l’évaluation.

  Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs

  • Indicateur national de suivi des SDAGE