Indicateur 3.1.2 : Part du territoire couvert par un inventaire ZNIEFF

publié le 8 mars 2016 (modifié le 2 juin 2016)

Superficie totale terrestre du territoire ZNIEFF I ZNIEFF II ZNIEFF I et II confondues
Superficie Part dans la surface totale Superficie Part dans la surface totale Superficie Part dans la surface totale
2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015
ha ha % ha % ha %
Loire-Atlantique 690 681 55 200 7,99% 102 650 14,86% 114 108 16,52%
Maine-et-Loire 721 290 28 952 4,01% 95 406 13,23% 101 088 14,01%
Mayenne 520 790 4 937 0,95% 42 880 8,23% 46 199 8,87%
Sarthe 623 827 13 208 2,12% 83 892 13,45% 86 085 13,80%
Vendée 676 071 61 110 9,04% 234 085 34,62% 236 486 34,98%
Pays de la Loire 3 232 659 163 407 5,05% 558 912 17,29% 583 966 18,06%
France métropolitaine 54 396 540 5 370 482 9,87% 14 158 35 26,03% 15 999 119 29,40%

   Définition de l’indicateur

Les ZNIEFF (Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique ou floristique) sont des territoires naturels qui présentent un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier et qui ont fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement.

Les zones sont des secteurs du territoire national pour lesquels les experts scientifiques ont identifié des éléments rares, remarquables, protégés ou menacés du patrimoine naturel (faune, flore ou milieux). Ainsi ils identifient, localisent et décrivent la plupart des sites d’intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. Chaque zone est caractérisée par une description physique et écologique, ainsi que par la présence d’espèces ou d’associations d’espèces de faune et de flore sauvage qui justifient l’intérêt principal. L’inventaire des ZNIEFF concerne par exemple, les zones humides, des parties de cours d’eau, des marais, des tourbières, des landes, etc..

Deux types de territoires sont ainsi recensés, et référencés dans des systèmes d’information géographique (SIG) :

  • les zones de type I qui correspondent à des sites précis d’intérêt biologique et reconversion remarquable (présence d’espèces ou d’habitats de grande valeur écologique) ;
  • les zones de type II recouvrant les grands ensembles naturels riches et homogènes.

  Objectifs et valeurs de référence

Les inventaires n’ont pas de valeur réglementaire stricto sensu, mais leur présence peut influencer localement les documents d’urbanisme.

Les inventaires des zones naturelles présentant un intérêt écologique, biologique, faunistique ou floristique sont en général conduits par des naturalistes de terrain du Muséum national d’histoire naturelle en relation avec la DREAL et des associations naturalistes locales agrées, et sous l’égide du Ministère chargé de l’Environnement. Les inventaires reposent sur une méthodologie fine et rigoureuse basée sur des comptages par échantillonnage.

Ils sont finalisés le plus souvent dans le cadre de zonages particuliers (ZNIEFF, ZICO par exemple), répertoriés dans des SIG, validés et gérés par le Museum d’histoire naturelle.

  Sources de données et modalités de calcul

Origine et description des données source : Base de données gérée par le MNHN (Muséum National d’Histoire Naturel), complétée par la Base communale de la DREAL.

Modalités de calcul : Les superficies ont été calculées par SIG.

Fréquence  :

  Limites et précautions

Les zones de type II peuvent inclure plusieurs zones de type I. Les superficies des ZNIEFF de type II incluent systématiquement les surfaces de ZNIEFF de type I situées à l’intérieur et qui ne doivent donc pas en être retranchées. Les ZNIEFF peuvent contenir une partie du Domaine Public Maritime (DPM) lorsqu’elles sont en bord de mer. Ce DPM peut être inclus ou non dans les surfaces calculées. Les ZNIEFF sont ainsi considérés comme des territoires à très forte valeur patrimoniale naturelle.

La partie terrestre est définie par les limites territoriales des départements et de la région de la BD Carto, la partie maritime par les limites définies par le décret n°90-94 du 25 janvier 1990 pris pour l’application du titre II et du titre IV du code rural et de la pêche maritime. Ce décret indique les coordonnées des points qui permettent de prolonger les limites administratives terrestres de la région en mer.

  Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs