Indicateur 1.4.1 : Quantité de matériaux extraits par type de matériaux
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- Diagramme des quantités de matériaux extraits du sous-sol (hors granulats marins) en Pays de la Loire de 1997 à 2014
- Tableau de la quantité de matériaux extraits du sous-sol en Pays de la Loire par type et par an de 1997 à 2014
- Définition de l’indicateur
- Objectifs et valeurs de référence
- Sources de données et modalités de calcul
- Limites et précautions
- Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs
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Diagramme des quantités de matériaux extraits du sous-sol (hors granulats marins) en Pays de la Loire de 1997 à 2014
Tableau de la quantité de matériaux extraits du sous-sol en Pays de la Loire par type et par an de 1997 à 2014
année | alluvionnaires | roche massive | autre | total en Kt |
---|---|---|---|---|
1997 | 4 080 | 25 730 | 3 918 | 33 728 |
1998 | 4 170 | 29 170 | 5 660 | 39 000 |
1999 | 4 160 | 31 960 | 5 502 | 41 622 |
2000 | 3 690 | 33 740 | 5 131 | 42 561 |
2001 | 3 480 | 36 530 | 5 241 | 45 251 |
2002 | 3 150 | 35 850 | 4 909 | 43 909 |
2003 | 2 960 | 32 810 | 5 270 | 41 040 |
2004 | 3 017 | 32 034 | 7 217 | 42 268 |
2005 | 2 975 | 33 655 | 8 037 | 44 667 |
2006 | 3 028 | 34 579 | 8 690 | 46 296 |
2007 | 3 171 | 36 258 | 8 912 | 48 341 |
2008 | 3 394 | 35 188 | 8 774 | 47 356 |
2009 | 2 711 | 31 136 | 7 605 | 41 452 |
2010 | 2 478 | 29 880 | 8 210 | 40 568 |
2011 | 2 611 | 29 892 | 8 743 | 41 246 |
2012 | 2 084 | 28 994 | 8 852 | 39 930 |
2013 | 1 825 | 30 147 | 8 747 | 40 719 |
2014 | 1 608 | 29 513 | 8 719 | 39 840 |
En 2014, environ 40 millions de tonnes de matériaux ont été extraits en région. 70% de ces matériaux extraits sont issus de roches massives. La production, après avoir augmenté de manière importante (25%) entre 1997 et 2007, est baisse significative (-15%) depuis 2008. Les roches massives ont contribué pour les 2/3 à la hausse de la production entre 1997 et 2007. En revanche, on observe depuis 2008 le maintien à la hausse des “autres” matériaux.
Depuis 1997, la part des granulats alluvionnaires a progressivement diminué (elle était de 12% en 1997, 8% en 2001 et 4% en 2014), en lien avec le durcissement progressif des conditions de prélèvements dans les cours d’eau. En effet, il est interdit d’exploiter dans le lit mineur et dans les espaces de mobilité des cours d’eau. Une réduction des exploitations en lit majeur est recherchée. Parallèlement, l’exploitation des sables marins s’est développée depuis le début des années 2000, constituant en région la principale ressource de substitution aux granulats alluvionnaires.
Définition de l’indicateur
Les granulats sont destinés à réaliser des ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiments. Ils sont obtenus soit en exploitant directement des roches meubles, les alluvions non consolidés comme le sable et les graviers, y compris marins, soit par concassage de roches massives telles que le grès, le basalte, le granite ou le calcaire, soit par recyclage de matériaux de démolition, de laitiers de hauts fourneaux ou de mâchefers.
Le présent indicateur calcule la production de matériaux issus du sous-sol, en distinguant les granulats d’origine alluvionnaires (hors sables marins), ceux provenant de roches massives et enfin les autres (argiles, ardoises, sables non alluvionnaires…).
Objectifs et valeurs de référence
ll n’existe pas d’objectif réglementaire ou de valeur de référence au niveau national. Toutefois, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire-Bretagne fixe un objectif de réduction de 4% (voir site de la DREAL) par an des extractions des granulats alluvionnaires en lit majeur, mesuré à partir des arrêtés d’autorisation en cours.
Sources de données et modalités de calcul
Origine et description des données source : DREAL Pays de la Loire d’après enquêtes de branches réalisées par l’union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM).
Modalités de calcul : -
Fréquence : tous les ans
Limites et précautions
Une baisse de la production n’est pas nécessairement interprétable comme une baisse de la consommation, compte tenu des transferts de matériaux. La consommation de matériaux ne fait pas l’objet d’enquêtes systématiques comme la production, mais lorsque de telles données sont disponibles il est utile de confronter production et consommation, cela permet une approche de l’équilibre régionale de l’offre et la demande.
Appartenance à d’autres jeux d’indicateurs
- Tronc commun national des indicateurs de suivi des profils environnementaux régionaux
- Indicateur de développement durable territorial et local