Des milieux naturels fragilisés

publié le 7 mars 2016 (modifié le 23 mars 2017)

En Pays de la Loire, les grands réservoirs de biodiversité se situent principalement dans les zones humides, qui constituent, par leur surface importante, une des caractéristiques régionales forte en matière de milieux naturels.

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Les déficits hydriques attendus d’ici la fin du XXIe siècle auront probablement un impact sur ces milieux (atterrissement, banalisation de la faune et de la flore…). Par ailleurs, comme indiqué ailleurs, l’aggravation des phénomènes d’érosion côtière et de submersion auront aussi des impacts directs et indirects sur les milieux naturels littoraux (milieux sableux et dunaires, milieux estuairiens, marais littoraux…) particulièrement riches (voir le chapitre Milieux naturels).

Si la région n’est pas très forestière (10% de surface boisée), l’arbre est une composante majeure des paysages avec un maillage bocager encore bien présent. Les boisements jouent en outre un rôle de continuités écologiques essentielles au maintien de la biodiversité (voir la rubrique thématique Milieux naturels). Le stress hydrique résultant du changement climatique pourraient conduire à un dépérissement des peuplements allant jusqu’à la disparition pour certaines espèces autochtones inadaptées à ces conditions climatiques plus sèches, telles que le chêne pédonculé qui semble déjà affecté dans certaines petites régions forestières.

Le changement climatique provoquera la hausse de la température de l’eau et l’acidification des eaux (par augmentation des teneurs en CO2), ce qui aura des incidences sur les milieux marins. Il pourra en résulter la perte d’espèces clés, le déplacement du zooplancton situé en bas de la chaîne alimentaire vers des zones moins chaudes, la diffusion d’espèces invasives… D’après le 4e rapport du GIEC, 20 à 30% des espèces animales et végétales seront exposées à un risque majeur d’extinction si la hausse des températures moyennes des eaux des océans dépasse 1,5 - 2,5°C.

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