Des épisodes de pollution par les poussières fines dans toutes les agglomérations

publié le 7 mars 2016 (modifié le 12 février 2018)

Les particules fines en suspension dans l’air (appelées PM10 et PM2,5) ont un impact sanitaire avéré.

Elles peuvent se déposer dans le poumon profond et engendrer des affections respiratoires et cardio-vasculaires. Elles peuvent en outre véhiculer d’autres substances potentiellement cancérigènes. Elles proviennent de la combustion de combustibles fossiles (chauffage au fuel, charbon ou bois), des gaz d’échappement, de certaines activités industrielles et de l’agriculture.

Les valeurs limites réglementaires établies sur l’année sont respectées ; cependant, ponctuellement, l’ensemble du territoire régional est concerné par des épisodes de pollution, avec dépassement du seuil d’information de la population pour les particules fines de diamètre inférieur à 10 µm (PM10). Ces épisodes couvrent généralement de vastes territoires, parfois à l’échelle de l’Europe (déplacement de masses d’air polluées) et peuvent durer plusieurs jours consécutifs, principalement en situation météorologique anticyclonique froide.

Des procédures d’information de la population ont été déclenchées pendant plusieurs jours sur l’ensemble de la région (pour rappel : de nouveaux seuils réglementaires plus sévères sont entrés en vigueur pour les particules fines au 1er janvier 2012, ce qui explique l’augmentation du nombre de déclenchements). Cette situation relative aux particules s’observe dans de nombreuses agglomérations françaises.

  Diagramme du nombre de jours de procédure d’information et alerte pour les particules fines PM10 en Pays de la Loire

Au niveau national, un plan particules a été adopté en juillet 2010 visant la mise en œuvre d’actions de réduction des émissions de ces particules fines. Au niveau régional, il est décliné dans le cadre du Schéma régional climat-air-énergie (SRCAE).

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